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Commentaire de njama

sur IVG : réponse d'un chrétien à Raphaël Enthoven


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njama njama 20 avril 2016 15:48

@julien30
La mort commence après l’existence, puisqu’elle est sa négation, et comme ce qui n’existe pas ne pourrait mourir ? mais ici, nous sommes confrontés à différents plans de compréhension. Pour la femme qui vit une grossesse désirée, heureuse, la vie commence dès qu’elle sent (ce qui prend des mois parfois) ou se sait fécondée. Pour une autre qui rejette cette fécondation (pour diverses raisons ...), cette vie n’existe pas. Si une femme qui souhaitez cette vie perd son bébé pour une cause quelconque non définie, elle en sera affligée, si au contraire celle qui ne souhaitez pas cette vie le perd, pour une raison autant quelconque que non définie, elle n’en sera que soulagée, et se sentira libérée !. Vous ne pouvez écarter trop simplement du revers de la main la principale et seule intéressée.

Vous me faites dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ignore pas qu’à partir d’un certain stade de plusieurs mois l’enfant est viable, et quand il advient par voie naturelle, on appelle cela un prématuré.

La loi est limitative, je ne l’ignore pas, et c’est une bonne chose. Où placer exactement le curseur est une autre paire de manches qui ne saurait remettre en cause le principe de base. Maintenant si une fille violée souhaite avortée de son violeur et que cela vous choquerait, nous n’aurions plus rien à nous dire car vous feriez preuve d’un intégrisme religieux absolutiste au nom du « respect de la vie », et des dogmes, alors que, d’un autre côté, l’Église a toujours béni les armées, les canons, et la chair à canon et saint Georges leur saint patron avec !
 Alors faut savoir ... la vie c’est sacré, mais c’est pas absolu, parce que ça dépend ... ainsi qu’en témoigne l’Église elle-même.

Les dogmes du Vatican ne sont pas plus des vérités révélées que les lois de la république, ou si elles le seraient, force est d’admettre qu’elles ne convainquent pas, ou plus les foules, et que sont nombreux ceux qui ne les reconnaissent pas en tant que telles, mais qu’elles sont mises au compte des convictions qui ne sauraient se prévaloir d’être des vérités universelles et s’imposer à tous. Que déjà la communauté des fidèles et des clercs catholiques s’affaire à être exemplaire... ce qui fera autant d’avortements en moins.

Vous n’ignorez pas je pense que les procédés abortifs existaient déjà avant Jésus. Pour preuve le serment d’Hippocrate (IVe siècle av. J.-C) « je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif », que cette question est vieille comme monde, que 2000 mille ans de christianisme n’ont rien changé à l’affaire, que toutes les contraintes précédentes n’y ont rien changé, qu’elles étaient toutes inefficaces.

Alors tant que vous raisonnerez sur ces concepts éculés, et inefficaces, vous ne changerez rien du tout, et ne ferez que déplacer le problème, en le glissant sous le paillasson et en vous donnant bonne conscience.


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