• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > IVG : réponse d’un chrétien à Raphaël Enthoven

IVG : réponse d’un chrétien à Raphaël Enthoven

Ce mercredi 13 avril, Raphaël Enthoven s'est fendu d'une chronique sur Europe 1 pour attirer l'attention des chrétiens sur l'IVG. Selon lui, les valeurs chrétiennes ne devraient pas permettre de s'opposer à ce genre d'opérations. Une conclusion simpliste basée sur un raisonnement biaisé, que nous nous proposons ici de corriger.

Le grand mérite des philosophes, c'est d'asseoir leurs analyses sur la raison, d'évaluer par des arguments logiques la valeur de certaines propositions, et de chercher la connaissance réelle des choses. Leur grand tort, c'est cependant de penser que cette habitude de tout passer sous ce crible leur confère la légitimité pour juger de tout. Car réfléchir sur des concepts généraux est une chose, mais juger adéquatement d'un cas particulier en est une autre. C'est dans ce tapis que Raphaël Enthoven se prend les pieds lorsqu'il caractérise le christianisme par la prépondérance de la vie spirituelle sur la vie corporelle. L'argument qu'il développe est le suivant : pour les catholiques (c'est bien eux qu'il prend à partie), l'avortement consiste à supprimer une vie. Seulement, ceux-là croient également que la vie ne se réduit pas à la vie terrestre, corporelle, mais est avant tout spirituelle. Notre apprenti théologien voit là une contradiction, car s'interdire d'accomplir l'IVG au nom de la préservation de la vie reviendrait selon lui à "réduire la vie à sa définition la plus triviale, la plus sale, la plus matérialiste en somme, qui est la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde au terme d'un écoulement précédé d'un spasme". Ainsi, puisque les catholiques croient à la vie éternelle, et sont capables de mépriser les plaisirs de la vie charnelle, ils ne devraient pas avoir de remords à mettre un terme à la vie des foetus, ce qui reviendrait en somme à expédier une âme au paradis sans la faire passer par la case "vie terrestre".

Ce que Raphaël Enthoven semble ignorer, c'est que le christianisme ne se réduit pas à une philosophie, à un point de doctrine métaphysique concernant le corps et l'esprit. Certes, le christianisme a dans son histoire un grand nombre de philosophes, qui se sont employé à rendre sous une forme philosophique les enseignements de l'Evangile, et c'est ce qu'on a appelé la théologie. Mais la théologie, si elle occupe une part importante dans le christianisme, n'est pas tout le christianisme. Ensuite, la théologie est une discipline complexe, de laquelle on ne peut pas extraire un seul élément pour tirer une conclusion. C'est seulement quand on a pris en compte l'ensemble des éléments qu'on peut espérer parvenir à la résolution d'un problème. Je dis "espérer", car certaines questions théologiques peuvent rester suspendues des siècles avant d'être tranchées. C'est dire si c'est une discipline à prendre avec des pincettes, même pour des gens investis de l'élaboration de la doctrine, et on a du mal à ne pas trouver Raphaël Enthoven léger de baser son raisonnement sur la seule distinction du corps et de l'âme. Par exemple, le philosophe semble oublier toute référence au péché originel, qui selon les chrétiens nécessite le baptême pour être enlevé. Les chrétiens ne croient plus forcément aux limbes, ce lieu où les âmes des enfants morts avant le baptême étaient censées aller, et l'Eglise reconnaît que la miséricorde divine doit bien intervenir à un moment ou à un autre pour ne pas priver de la béatitude les individus qui n'ont pas eu l'occasion d'être sauvés de leur vivant, mais est-ce pour autant une raison pour considérer comme rien la mise à mort d'un foetus ? Ce n'est pas comme si la vie terrestre n'avait aucune importance dans le christianisme. Celle-ci sert à développer sa personnalité et à mériter la vie éternelle, à grandir par la foi, la charité, et l'espérance, pour se préparer à la béatitude. Ce n'est pas tant la distinction entre l'âme et le corps qui se trouve au coeur de l'Evangile, mais plutôt celle entre ce monde et le royaume de Dieu. Le monde est un lieu d'épreuves, de tentations, d'expérience de la finitude, mais il est nécessaire d'y passer pour acquérir les qualités qui nous rendent dignes de ce qui se trouve au-delà. Concevoir un enfant, c'est lui donner la possibilité de vaincre le monde, et les chrétiens croient que cela n'est possible qu'en imitant celui qui a le premier vaincu le monde : Jésus Christ. Ce n'est donc pas rabaisser la vie que de vouloir préserver celle qui se trouve déjà en germe dans l'embryon, et qui représente déjà une promesse de salut.

Le caractère fallacieux de l'argument ressort encore plus si on en pousse les conclusions jusqu'à ses dernière extrêmités. Raphaël Enthoven, pourtant agrégé de philosophie, ne semble pas voir que le mépris de la vie matérielle qu'il impute aux chrétiens devrait leur permettre de tuer tout le monde. Ce serait, selon le même raisonnement, autant d'âmes libérées de leur prison charnelle, autant d'allers simples pour le paradis. Les catholiques seraient les premiers dénatalistes de l'histoire. Pourquoi n'est-ce pas le cas ? Parce qu'il n'est pas vrai que le christianisme soit simplement une religion de l'esprit au mépris du corps. Le corps a une importance fondamentale dans le christianisme, comme en témoigne le culte des reliques, le dogme de la résurrection de la chair ou encore l'eucharistie. Ce sont les hérésies antiques, le manichéisme, le nestorianisme, le docétisme, qui ont méprisé le corps au profit de l'âme, mais on oublie trop souvent de remarquer que le catholicisme s'est constitué en choisissant bien souvent le juste milieu entre des alternatives trop extrêmes. Ainsi, l'homme a un corps et une âme, le Christ est vrai Dieu et vrai homme, tout à la fois. C'est même plus que le juste milieu : le catholicisme choisit en même temps les deux termes extrêmes parmi lesquels les hérétiques font leur choix. Le catholicisme prend tout, refuse de choisir entre le corps et l'âme, entre Jésus homme et Jésus Dieu. Faut-il rappeler que heresia, en grec, signifie "choix" ?

A vouloir analyser en philosophe une théologie qu'il connaît très mal, Raphaël Enthoven commet donc de gros contre-sens sur la religion catholique. Mais dans la deuxième partie de son intervention, c'est avec un argument d'ordre purement philosophique qu'il entreprend de clore sa démonstration. Certes, il prend en compte le fait que les chrétiens considèrent la vie comme miraculeuse et sacrée dès la fécondation de l'ovule, car il serait dès lors le siège d'un esprit (nous ne relèverons pas la confusion qui est faite ici entre âme et esprit, ni la remarque de l'animateur, sans doute écrite par le philosophe, selon laquelle à chaque naissance c'est l'Incarnationqui aurait lieu), mais il propose aux chrétiens de considérer qu'à ce moment-là l'être du futur enfant n'existe peut-être pas encore. Il faudrait selon lui distinguer l'étincelle (la fécondation) du feu (la vie), car sinon cela reviendrait à "récuser toute différence entre la vie et la chair", et donc entrerait en contradiction avec les croyances chrétiennes. Nous avons montré plus haut pourquoi l'argument ne tient pas. Mais retournons ce dernier à notre apprenti théologien : l'ovule, dès qu'il est fécondé, ne se met-il pas à se développer, à entamer sa division cellulaire pour grandir et pour former un foetus ? Ne manifeste-t-il pas, à partir de sa fusion avec le spermatozoïde, un élan vital, un dynamisme spontané, une tendance à persévérer dans son être ? Ce qui advient à l'ovule une fois fécondé n'est-il pas l'illustration même du conatus, le fameux concept central de l'Ethique de Spinoza, que Raphaël Enthoven aime tant ? Ne nous refusons pas le plaisir de faire remarquer, à notre tour, que défendre l'IVG, ne serait-ce qu'à dix minutes de la fécondation, c'est aller contre le conatus, c'est bel et bien supprimer une vie. Pour faire court : défendre l'IVG, ce n'est pas très spinoziste.

Mais arrachons-nous un coup de tous ces arguments théoriques, de ces conceptions abstraites. Pour réfuter les arguments de Raphaël Enthoven, nous sommes restés à son niveau, nous avons seulement montré en quoi il avait théoriquement tort, mais nous n'avons pas dit pourquoi on ne peut pas être à la fois chrétien et être favorable à l'avortement. C'est à la sève vitale, au coeur même du christianisme qu'il nous faut aller pour détruire définitivement le contenu de cette chronique radiophonique. En quoi consiste le chemin de vie qu'on nomme "christianisme" ? Il consiste à faire à l'amour une place centrale dans sa vie, à aimer Dieu et à aimer son prochain, ce qui revient au même. Le message du Christ exhorte à dépasser son individualité, à ne pas être arrêté par des considérations égoïstes dans l'élan vers l'autre, à ne pas préférer son propre confort à une relation d'amour qui nous est offerte. C'est pour cela que l'IVG, qui consiste parfois à faire passer ses tracas personnels avant la vie d'un autre, et avant une relation filiale, ne peut être validée par le christianisme. Il peut bien sûr arriver que les mères n'aient pas la force ou les moyens matériels pour accueillir un nouvel enfant, mais il existe d'autres solutions que l'avortement, qui laissent vivre le futur bébé. Beaucoup de chrétiens sont conscients que certains cas particuliers sont très difficiles à trancher, et qu'on ne peut pas se satisfaire systématiquement d'une réponse dogmatique pour régler certaines questions individuelles. Le christianisme a mis au coeur de sa doctrine la faiblesse humaine, et c'est pourquoi nous, chrétiens, n'avons pas à juger celles qui pratiquent l'IVG, quelles que soient leur raison. Mais qu'on accorde au moins que jamais un tel acte ne pourra être recommandé d'une manière générale par l'Eglise.


Moyenne des avis sur cet article :  3.17/5   (36 votes)




Réagissez à l'article

136 réactions à cet article    


  • Blé 19 avril 2016 13:12

    L’auteur de cet article confond christianisme et catholicisme.

    Pour beaucoup de chrétiens, l’ I V G ne pose pas de problème car on laisse la liberté de choix aux individus sans les culpabiliser. Il n’ y a pas d’intermédiaire entre le croyant et Dieu.

    Par contre chez les catholiques où les clercs ont toujours voulu gouverner les consciences des fidèles, il est évident qu’il ne peuvent pas tolérer l’ I V G non parce que Dieu serait fâché mais parce que ce serait une « désobéissance » au droit canon de l’ église puis une désobéissance au clergé.


    • Rounga Rounga 19 avril 2016 13:22

      @Blé
      C’est vrai, j’ai volontairement assimilé catholicisme et christianisme, parce que c’est aux catholiques que parle Enthoven ici. Mais pour le dernier paragraphe, cela ne porte aucunement à conséquence, car celui-ci est basé sur la morale de l’Évangile et non sur la théologie.


    • La mouche du coche La mouche du coche 19 avril 2016 14:04

      Ce monsieur Enthoven est le gendre de BHL et vient donner des leçons aux catholiques. Allo ? Non mais allo ? Si vous ne voyez pas le piège, je ne peux rien pour vous.


    • mmbbb 19 avril 2016 19:57

      @Blé >Enthoven est une philosophe certes mais je prefere qu une femme avorte au lieu de donner la vie a un enfant dont elle ne pourra pas donner une vie décente Selon le CREDOC il y des milliers d’enfants en France qui vivent dans des conditions deplorables Est ce qu Ethoven ou les cathos integristes vont se pencher sur la condition humaine de ces gamins Non ils jettent un voile pudique sur cette realite et se retranchent derriere leur bavardage Quants au pays du sud la procreation est quasiment encouragee C’est le fond de commerce des cathos c’est le fond de commerce des ONG et autres


    • Rounga Rounga 19 avril 2016 22:39

      @mmbbb
      je prefere qu une femme avorte au lieu de donner la vie a un enfant dont elle ne pourra pas donner une vie décente

      C’est vraiment le genre de phrases qui me font sauter au plafond et je m’imagine que personne ne peut vraiment les penser. Mais quand bien même ce serait le cas, et pas simplement de la provocation, j’aimerais demander à ceux qui tiennent de tels propos selon quels critères ils jugent qu’une vie ne peut pas être décente. J’aimerais aussi savoir s’ils auraient le courage d’assumer à fond leur pensée, et d’aller voir les gens nés dans des circonstances qui auraient selon eux justifié l’avortement, et de leur dire dans les yeux qu’il aurait été mieux qu’ils ne vivent pas.
      Et quant au « voile pudique » qui empêcherait les cathos de voir le sort des malheureux, j’aimerais attirer l’attention de l’intervenant ci-dessus sur les milliers de catholiques qui s’investissent dans des associations d’aide à la personne, et qui apportent un remède à des gens dans des situations dramatiques. Peut-être n’en a-t-il jamais entendu parler, car il est vrai que ces gens-là ne crient pas leur existence sur les toits comme ces enfoirés d’Enfoirés, mais ils existent, agissent, donnent de leur personne, et sont très efficaces.


    • robin 20 avril 2016 08:49

      @Blé

      Les soit-disant chrétiens qui ne voient pas de problèmes dans l’IVG ignorent tout ce qu’est être chrétien et devraient lire au moins une fois dans leur vie ne serait-ce que les évangiles.


    • mmbbb 20 avril 2016 19:28

      @Rounga Je le dis clairement et a escient parce qu une d’une part je suis ne dans une famille pauvre et que j’ ai ete un ancien enfant de choeur J’ai connu aussi ces familles ou les gosses n’avaient pas de bonne education et en nombre surnumeraire etc etc Quant au catho patron c’etait de la main d’oeuvre a bon marche et il preferait des abrutis pour travailler a la chaine Quant l’education nationale, les moyens etait deja insuffisant et maintenant c’est encore pire . Lisez les rapports du Credoc sur la misere en france Visitez lesorphelinats J’ai toujours pense qu il fallait t etre responsable et de ne pas faire n’importe quoi C’est mon point de vue La misere j’ai goute surtout la misere intellectuelle comme le disait Coluche Quand tu vois la reussite de certains parents, tu as tout de suite envie d echouer . Et j’en connais des gosses qui se bousillent la vie . Et j’en connais encore de ces abrutis de parents qui procreent comme des betes mon propos est brut mais sans ambage Enthoven est un philosophe de salon


    • Rounga Rounga 20 avril 2016 21:34

      @mmbbb
      Je ne vois pas très bien ce que ça veut démontrer. Que les gens pauvres auraient mieux fait de ne pas vivre ?


    • Phoébée 19 avril 2016 13:19

      Ils sont bizarres ces gens qui veulent donner des leçons de christianisme aux catholiques.

      Je suis d’origine catholique et non-croyant. Irais-je sonner chez ma voisine catholique pratiquante pour lui faire la morale ? 

      C’est un rabbin de New-York, je crois le plus important d’entre eux, qui avait dit au moment de la sortie du film de Mel Gibson ’ La passion du Christ ’ qui avait déclenchée le feu des organisations juives : « Mais qu’est-ce qu’il leur arrive de vouloir donner des leçons de catholicisme aux catholiques ».... Ben oui *


      • Rounga Rounga 19 avril 2016 13:27

        @Phoébée
        C’est effectivement le sentiment que j’ai, et qui m’a motivé à écrire ce billet : de quoi se mêle ce Raphaël Enthoven ?


      • robin 20 avril 2016 08:52

        @Phoébée :

        « Faites des disciples de gens d’entre toutes les nations » c’est Jésus en personne qui en a donné l’ordre. Le prosélytisme est donc théoriquement liée à la pratique chrétienne. Quant à être catholique non pratiquant c’est à peu près aussi sensé que se dire chasseur en se contentant de collectionner des armes à feu sans jamais s’en servir.


      • robin 20 avril 2016 08:54

        @Rounga

        Enthoven a comme tous les julots casse croute des médias et de la politique un quota minimal d’anti-christianisme à respecter.


      • Rounga Rounga 20 avril 2016 09:06

        @robin
        Ce n’est pas réellement un quota qu’il doit respecter, mais il se trouve dans un milieu dans lequel il est très bien vu de critiquer les religions, particulièrement la catholique. La fréquentation de ce milieu lui a fait intérioriser cette façon de penser, et il a sûrement pensé que c’était faire œuvre de philosophe et d’intelligence que de pondre cette chronique. Il n’y a pas forcément de « maîtres » à capuches, ou à tabliers, qui se tiennent derrière lui et de qui il s’attend à recevoir un biscuit.


      • cathy cathy 19 avril 2016 13:26

        L’IVG c’est la loi Veil. 


        • jambon31 19 avril 2016 13:40

          @cathy
          Exact ! Loi de la République ! Le reste n’est que pipi de chat


        • Rounga Rounga 19 avril 2016 15:25

          @jambon31
          Loi de la République !


          Comme, bientôt, la loi El Khomri.

        • Yurf_coco Yurf_coco 19 avril 2016 14:09

          « C’est seulement quand on a pris en compte l’ensemble des éléments qu’on peut espérer parvenir à la résolution d’un problème. Je dis »espérer« , car certaines questions théologiques peuvent rester suspendues des siècles avant d’être tranchées »


          -> C’est donc pour ça, qu’on est parti de « aimez vous les uns les autres » à « Y’a bon banania, y’a pas bon taubira » ou encore « les réfugiés, oui, mais pas dans le Xième »... C’est culture catholique qui essaye, la pauvre, de s’y retrouver, et essaye d’être cohérent.... avec eux-même.... si ils y arrivent... Mais les voix du seigneur sont impénétrables... Contrairement à ceux des enfants de cœurs. 


          « Raphaël Enthoven, pourtant agrégé de philosophie, ne semble pas voir que le mépris de la vie matérielle qu’il impute aux chrétiens devrait leur permettre de tuer tout le monde. Ce serait, selon le même raisonnement, autant d’âmes libérées de leur prison charnelle, autant d’allers simples pour le paradis »

          -> Bah oui, d’où l’inquisition, d’où l’interdiction des préservatifs en Afrique qui font des millions de morts, d’où l’autorisation explicite par la bible de l’esclavage... Bref, que de chose mortifère et formidable accepté par l’église... parce que c’est Dieu qui l’a dit !

          • tashrin 19 avril 2016 14:22

            @Yurf_coco
            Mais les voix du seigneur sont impénétrables... Contrairement à ceux des enfants de cœurs.

            Rooo... ;)


          • Rounga Rounga 19 avril 2016 14:32

            @Yurf_coco
            J’ignorais que les auteurs de « Y’a bon banania, y’a pas bon Taubira » étaient des théologiens représentatifs de l’Eglise catholique et des catholiques en général. Merci pour l’information.


            Je m’attendais évidemment à des remarques sur la fameuse inquisition, sur la capote et l’esclavage. Je suis assez fatigué de toujours devoir rétablir les faits quant à ces sujets-là, montés en mayonnaise dans le seul but de discréditer la religion catholique. Donc je vais faire court :
            -L’Inquisition était un système de justice bien plus performant et plus juste que tous les systèmes de l’époque, et qui a instauré les bases de la justice moderne (droit à un avocat, enquête systématique sur les faits). 
            -Il y a plus de sida en Afrique dans les pays où on distribue des capotes que dans ceux où l’Eglise a une réelle influence.
            -L’Eglise a fait autant qu’elle pouvait pour condamner l’esclavage des Noirs. La fin de l’esclavage antique en Europe est due au christianisme qui prenait son essor.

          • Rounga Rounga 19 avril 2016 14:43

            @tashrin

            Mais les voix du seigneur sont impénétrables... Contrairement à ceux des enfants de cœurs.

            Rooo... ;) 


            Oui, je n’ai même pas pris la peine de relever. C’est une blague archi-courante chez les athées. Un peu leur « comment vas-tu...yaudpoil » à eux. Mais si ça leur fait plaisir...


          • tashrin 19 avril 2016 14:47

            @Yurf_coco

            ah non non ne vous meprenez pas, je suis entièrement d’accord avec lui
            Mais la formulation m’a fait sourire, contrairement aux drames vécus par ces malheureux

            -L’Inquisition était un système de justice bien plus performant et plus juste que tous les systèmes de l’époque, et qui a instauré les bases de la justice moderne (droit à un avocat, enquête systématique sur les faits). -Il y a plus de sida en Afrique dans les pays où on distribue des capotes que dans ceux où l’Eglise a une réelle influence.-L’Eglise a fait autant qu’elle pouvait pour condamner l’esclavage des Noirs. La fin de l’esclavage antique en Europe est due au christianisme qui prenait son essor.

            Là, vous vous ridiculisez


          • tashrin 19 avril 2016 14:47

            @tashrin
            le message precedent etait pour l’auteur, bien entendu


          • Yurf_coco Yurf_coco 19 avril 2016 15:39

            @Rounga

            Sous voyant très actif, je m’attendais à une réponse... Mais alors celles là !!!!

            Autant vous aviez votre approche théologique pour laquelle je ne suis pas trop qualifié... autant sur l’historique et la géo-politique... 

            Il y a plus de sida la où on distribue des capotes que là ou l’église a une réelle influence... On est d’accord... Nul part donc... et la vie que vous trouver si sacré, est détruite... tout ça pour quoi ? Parce qu’on ne suis pas assez les précepte de l’église... Et en plus !! !le pompom, c’est que au final c’est donc de leur faute !!! 

            Si je résume : Si ils n’étaient pas catholiques, ils mettraient des capotes, et on pourrait éradiquer le sida... Si ils étaient très très très catholique (quoique, pas comme les prêtres, pour qui dieu merci il y a souvent prescription), alors ils ne connaissent qu’un partenaire, ne font l’amour que pour enfanté... LE truc qui n’a jamais existé de l’humanité, sauf dans votre livre plus de Sida... Mais comme ils n’écoutent qu’à moitié, ils crèvent, et avec votre bénédiction.

            C’est beau le catholicisme, j’en suis presque admiratif. Plus vous parlez... plus je vous prends pour des fous.

          • Rounga Rounga 19 avril 2016 23:22

            @Yurf_coco
            J’essaie de débroussailler toutes les confusions qui émaillent votre commentaire, donc ne m’en voulez pas si je fais des contresens sur ce que vous dites.
            Vous semblez exprimer l’idée selon laquelle les préceptes de l’Eglise sont à côté de la réalité car dans les faits les êtres humains agissent en grande majorité autrement. Ma question est donc la suivante : faut-il baser une morale sur le comportement réel des gens ou sur le comportement qu’ils devraient avoir ? Si on fonde des préceptes moraux uniquement sur les faits, alors on déclare moral ce qui est normal, habituel, ce qu’on observe en général dans le comportement humain. Dès lors, le mensonge, le meurtre, le vol, sont des comportements moraux car ils sont observés depuis la nuit des temps dans les sociétés humaines. On voit bien que c’est absurde, et que le principe même d’une morale, c’est de préconiser un comportement qui sorte de l’ordinaire, qui élève l’homme au-dessus de ce que ses pulsions primitives et ses désirs irraisonnés le poussent à faire. Toute doctrine morale tend, consciemment ou inconsciemment, à faire advenir un monde différent du monde actuel. Par conséquent c’est un bien mauvais procès à faire à l’Eglise catholique que de proposer un idéal qui soit différent du comportement des gens. C’est, en somme, lui reprocher d’être morale.

            Ensuite, sur la question plus spécifique du sida, j’ai du mal à identifier exactement ce que vous reprochez à l’Eglise. L’Eglise réprouve l’usage du préservatif, mais est-ce qu’elle oblige les gens, une fois qu’ils sont dans l’intimité, à ne pas en mettre ? Cette réprobation ne concerne que ceux qui veulent bien la suivre. Et oui, la raison pour laquelle l’Eglise est contre la capote, c’est parce qu’elle défend l’idée d’une vie stable, avec un partenaire fixe, avec lequel on construit une famille, ce qui est tout de même la chose la plus saine du monde ! Par conséquent, si ceux qui couchent à droite à gauche sans préservatif contractent le sida en agissant ainsi, cela n’est nullement imputable à l’Eglise puisqu’ils ont agi d’une manière que celle-ci réprouve. Je ne vois pas ce qu’il y a de fou à dire cela, puisque c’est de la logique très élémentaire !
            Et puis il faudrait aussi arrêter avec ce mythe du préservatif qui serait la solution au problème du sida. C’est une fausse idée. Tout le monde était tombé sur Benoît XVI quand il avait dit que le préservatif aggrave le problème. Les médias s’étaient bien gardé de nous dire que ces affirmations étaient basées sur des études qui montraient qu’effectivement l’usage du préservatif encourageait la multiplication des comportements à risque. Je ne vais peut-être pas vous faire un dessin, mais si vous vous imaginez que vous êtes protégé parce que vous portez un préservatif, et que vous multipliez les partenaires, vous laissant aller de temps en temps à des rapports buccaux, vous multipliez vos chances d’attraper la maladie. Benoît XVI avait raison, mais la presse internationale n’a fait que crier au scandale.

            En ce qui concerne les affirmations historiques, je n’ai pas le temps de vous citer des sources, mais toute recherche que vous ferez sur les sujets abordés vous feront parvenir aux mêmes conclusions que les miennes.


          • robin 20 avril 2016 09:04

            @Yurf_coco

             Comme beaucoup vous confondez le message de DIeu et la pratique de ceux qui prétendent le représenter et le trahissent.


          • Yurf_coco Yurf_coco 20 avril 2016 09:35

            @Rounga

            Vous dites : « faut-il baser une morale sur le comportement réel des gens ou sur le comportement qu’ils devraient avoir ? »


            Moi c’est de « devrait avoir » qui me gène... Devrait selon.... Quoi, qui ? 
            La morale est tellement subjectif....

            Pour les uns, l’homosexualité est une abomination, comme le divorce, ces gens ne mérite pas le paradis....
            Et pour les mêmes (et pas des petits), la pédophilie n’et pas un péché...

            Qui décide de la morale en premier lieu, je suis curieux ?
            c’est Dieu à travers ces messies (ou LE messie pardon), ou l’église, ou vous ?
            Qui êtes vous (no offense), et selon quel critère décider vous de ce qui est morale ou pas ?
            Et même pas que pour vous, pour les autres aussi....

          • Rounga Rounga 20 avril 2016 10:16
            @Yurf_coco
            La question de la norme de la morale et de sa légitimité est un problème dont nous pouvons parler des heures. Que vous doutiez de la légitimité de telle morale, en l’occurrence la chrétienne, ça vous regarde, mais je trouve plus étonnant que vous rejetiez le principe même de la morale, qui est d’opposer un ordre idéal de choses à l’ordre des faits. On a beau adopter n’importe quelle doctrine en matière de morale, il n’empêche que lorsque nous sommes confrontés à une chose qui nous scandalise et nous indigne, notre jugement exprime toujours exactement ceci : « une telle chose ne devrait pas être ainsi, elle devrait être autrement ». Un tel sentiment n’existe par ailleurs pas seulement dans notre for intérieur, mais s’extériorise en régulant aussi notre action. Un être moral s’emploie autant que possible à corriger, ou à éviter, ce qu’il juge être un mal. Mais la norme morale à partir de laquelle il exerce son jugement n’est pas seulement subjective, elle n’est pas formée seulement par le jeu des intérêts égoïstes de la personne, de ses penchants individuels, mais par une faculté à partir de laquelle il considère la condition de ses semblables sous une certaine universalité. La morale, par conséquent, si elle prend sa source dans un sentiment subjectif, ne se limite pas à la subjectivité propre des individus, et a plutôt tendance à déborder sur l’objectivité. C’est pour cela que Kant cherchait un principe de la morale dans la raison, qui permette d’édicter une norme morale qui puisse être reconnue comme valable pour tout être raisonnable. Les philosophes qui prônent une morale non rationnelle, mais basée sur la sympathie, sont obligés de justifier la légitimité de leur doctrine sur l’universalité de cette sympathie, et enfin, les tenants d’une morale perfectionniste, qui avancent que la vertu consiste à développer ses facultés humaines, partent eux aussi du principe que ces facultés se trouvent universellement chez tous les êtres humains, au moins à l’état potentiel. Par conséquent, si la morale est fondée sur un sentiment subjectif, on ne peut pas pour autant lui dénier une prétention à l’universalité, sans quoi sa légitimité s’effondre totalement. Le christianisme prétend que l’amour est un principe universel, accessible à tous les êtres humains, et qui devrait régler leur conduite. Ce qu’il propose a donc toutes les caractéristiques d’une morale, et si on peut contester le principe qui fonde cette morale, on ne peut cependant pas lui reprocher de souhaiter que celle-ci s’applique universellement, car toute morale est ainsi.

          • Yurf_coco Yurf_coco 20 avril 2016 10:54

            @Rounga


            (Juste déjà.... trouver le bouton sur votre clavier « Entrée », pour rendre vos pavés un peu plus lisible... Ca aiderait...)

            Ensuite... je suis désolé, mais si la morale du christianisme était basé sur l’amour universelle de l’Homme, j’en serais.

            Moi, j’estime être morale, en aimant les Hommes, les homosexuelles, les divorcés...
            Moi je suis morale, parce que je défends les victimes des pédophiles, je considère leurs souffrances...
            C’est moi qui mérite le paradis si il existe.

            Votre « amour » universelle est étroite, basé sur des règles qui sont les vôtres... Règles sectaires et non universelle. Ce que vous tentez de justifier par de l’universalité, est en fait du prosélytisme...

            Non, vraiment, aucun de vos mots ne pourront me convaincre... quand bien même ils sont bien ordonnés (le petit jeu de mot est gratuit)



          • Rounga Rounga 20 avril 2016 11:21

            @Yurf_coco
            La morale de l’Évangile se base bel et bien sur les deux maximes centrales qui sont l’amour de Dieu et l’amour de son prochain. Jésus précise d’ailleurs que le second précepte est identique au premier. Celui qui suit véritablement le chemin du Christ aime les hommes sans discrimination, mais nous savons tous que dans les faits nous n’arrivons pas à aimer tout le monde. Les chrétiens, qui reconnaissent à chaque messe qu’ils sont pécheurs, ont bien conscience qu’ils sont par eux-mêmes incapables d’aimer tout le monde. Mais l’Eglise les y encourage tout de même.


            Ensuite, ce n’est pas parce qu’on aime quelqu’un qu’on pense que ses choix de vie méritent d’être reconnus comme universalisables. Les chrétiens ne doivent pas détester les homosexuels, mais ils pensent que l’homosexualité est un péché (comme l’avarice ou la gourmandise), car s’est faire passer son penchant charnel avant le devoir de procréer.
            Les chrétiens défendent aussi les victimes de pédophilie, je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer le contraire.
            Je ne vois pas non plus en quoi les préceptes chrétiens sont étroits et sectaires.

          • Yurf_coco Yurf_coco 20 avril 2016 13:43

            @Rounga


            Donc, il faut aimer sont prochain « mais juste dans l’idée de ».... Bon...

            Ensuite, elle est légère votre défense : Tandis que des pontes du catholicisme décrivent l’homosexualité comme abominable, qu’ils devraient aller en enfer... qu’ils suivent le diable... 

            Vous vous dites : « non, on aime les homo, mais c’est juste que ça ne mérite pas d’être reconnu comme universalisable »... 

            Vous me prenez pour un idiot là....

            Soit vous êtes de mauvaise foi (sans jeu de mot cette fois), soit vous vivez votre petite religion à vous tout seul... Ou alors vous ne regardez pas la télé et les communications de l’église....

            Quand on regarde les manifs du mariage pour tous, avec des mouvements catholiques... excusez moi du peu de tolérance qu’ils montrent... C’est presque de la haine...

            Et les victimes, oui oui, vous compatissez.... 

            N’empêche, je me répète... on a d’un côté les divorcé qui ne peuvent plus être béni, iront surement en enfer... tandis que des cardinaux protègent des pédophiles qui continuent à créer de la souffrance, et ça, c’est pas un péché... Votre morale, autorise cela. Franchement, c’est schizophrène... 

            Vous disiez qu’on ne peux pas aimer tout le monde... Bah c’est vrai, moi je n’aime pas les mauvais gens, qui sous couvert de religion et de différences, déversent leur haine, manipulent et font souffrir. Et dedans les trois religions monothéiste ont une bonne place. Ils créent la haine plus que l’amour.

            Si un jour une religion est créée, où tout le monde a sa place, tout le monde aime tout le monde... appelez moi je viendrai. Pour l’instant c’est juste du pouvoir, de l’hypocrisie et du prosélytisme pour étendre son pouvoir sur le monde.

          • Rounga Rounga 20 avril 2016 14:03

            @Yurf_coco
            L’une des grandes idées du christianisme, c’est la distinction entre la personne et la faute. On peut commettre des chose répréhensibles, celle-ci n’est pas forcément constitutive de la personne. Lorsque nous demandons sincèrement pardon pour nos fautes, le pardon nous est accordé car nous nous désolidarisons de la faute que nous avons commise, et par conséquent nous ne serons plus amenés à la recommencer. C’est donc ce principe qui est à la base du pardon, ce n’est pas une invention de ma part. Je pense qu’effectivement vous devriez plus vous intéresser aux communications de l’Eglise afin de ne pas sombrer dans la caricature grossière du message.


            Vous abordez le reste des sujets (assez différents de celui de l’article : faute d’arguments frontaux vous avez dévié sur autre chose) avec un simplisme effarant, ce qui vous autorise à poser votre jugement définitif et à vous installer dans une posture morale bien confortable.

          • Julien30 Julien30 20 avril 2016 14:21

            @Yurf_coco
            « Quand on regarde les manifs du mariage pour tous, avec des mouvements catholiques... excusez moi du peu de tolérance qu’ils montrent... C’est presque de la haine... »


            Cette phrase illustre bien la nature de tous vos jugements péremptoires et a priori négatifs fondés sur pas grand chose si ce n’est une vulgate anti-religieuse bien dans l’air du temps qui fait la part belle à la caricature et aux erreurs grossières, c’est du niveau Petit journal de canal + en encore même plus caricatural. 
            Ne pas vouloir céder à des désirs communautaires qui n’ont aucun sens venant d’une minorité parmi une minorité c’est de la « haine » et faire preuve de « peu de tolérance » ? Ainsi les homosexuels qui étaient contre le mariage pour tous, et il y en avait, étaient eux-mêmes haineux et peu tolérants ? Vous avez vu l’ambiance générale qui régnait sur les trajets des manifestations ? Vous y étiez ? Moi oui, sourires, chants joyeux, ambiance bon enfant, aucun violence si ce n’est policière, aucun slogan homophobe, bref l’exacte contraire de ce que vous croyez. 
            Peut être ne devriez-vous pas vous contenter de cette basse moraline qui est répandu dans les medias et milieux intellectuels dominants du moment qui n’est qu’une méthode totalitaire de verrouiller le débat en qualifiant de haineux et d’intolérant tous ceux qui ne pensent pas selon ses dogmes. 

            « tandis que des cardinaux protègent des pédophiles qui continuent à créer de la souffrance, et ça, c’est pas un péché... Votre morale, autorise cela. Franchement, c’est schizophrène...  »
            Celle-ci aussi parmi vos déclarations est assez gratinée et résume bien votre absence d’objectivité et de bonne foi ou tout simplement de connaissance des sujets sur lequel vous rendez vos jugements, comme si la morale chrétienne autorisait la pédophilie et la couverture de ceux qui s’en rendent coupables. 
            C’est bien plus chez vous que ça respire la haine et l’intolérance finalement, et comme souvent ces deux tares sont basées sur l’ignorance, ce n’est pas une fatalité. 

          • tashrin 19 avril 2016 14:21

            ca fait bizarre que quelqu’un se permette d’emettre un avis autorisé sur ce qui semble relever de votre pré carré cultuel hein  ?  :)

            Mais pourtant c’est bien ce que se permettent en permanence les cathos sur l’organisation de la vie sociale, non ? De donner leur point de vue sur ce qu’il se passe dans la chambre à coucher des autres, d’édicter des normes sur ce qui est bien ou pas, moral ou pas, etc...


            • Rounga Rounga 19 avril 2016 14:35

              @tashrin
              ca fait bizarre que quelqu’un se permette d’emettre un avis autorisé sur ce qui semble relever de votre pré carré cultuel hein ? 


              Ce n’est pas tellement une histoire de pré carré, c’est plutôt que ce monsieur dit des conneries.

            • tashrin 19 avril 2016 14:48

              @Rounga
              C’est pas lui qui a commencé


            • Neymare Neymare 19 avril 2016 15:33

              L’agneau de Dieu a enlevé le pêché du monde donc logiquement il n’existe pas de pêché dans ce monde au regard de Dieu.
              Tout ce qu’on peut dire en plus, toute la morale, les lois etc... sont faites par et pour l’homme. Il n’y a que l’homme qui juge, Dieu ne juge pas car il n’a rien à juger, car pour Lui le bien et le mal n’existent pas : toutes ces distinctions ne valent que dans la dualité, histoire de donner une morale à l’homme, dans l’unité rien de tout celà n’est valable.
              Donc vivez votre vie sans vous prendre la tete pour des choses comme ça, soyez juste en accord avec vous memes. Il est de toute façon impossible de vivre dans ce monde sans rien déranger, vous trouverez toujours quelqu’un à qui vous aurez fait du tort.


              • njama njama 19 avril 2016 16:00

                @Neymare
                L’agneau de Dieu a enlevé le pêché du monde donc logiquement il n’existe pas de pêché dans ce monde au regard de Dieu.

                 smiley


              • Pascal L 19 avril 2016 23:19

                @Neymare
                « L’agneau de Dieu a enlevé le pêché du monde »


                Le Christ est mort pour nos péchés, il ne les a pas enlevés (dans le texte de l’Agnus, on utilise le présent « qui enlève le péché du monde », ce n’est donc pas fini). Dieu nous pardonne nos péchés, encore faut-il accepter ce pardon pour aller vers lui. Si quelqu’un vit dans la violence, peut-il encore accepter l’amour qui lui est offert ? Si pour Dieu, le bien et le mal était la même chose, pourquoi pardonnerait-il ?

                La morale n’est pas qu’une affaire d’hommes. On écrit « fraternité » au fronton des mairies et des écoles, mais comment définir la fraternité ? Existe-t-il des lois qui encadrent la fraternité ? Pourtant, sans la fraternité, l’égalité devient « je veux voir une seule tête » et la liberté devient « je fais ce que je veux et j’em... les autres ». Où est donc la morale laïque lorsque seul la peur du gendarme limite les comportements agressifs ? En fait chaque individu se cadre en fonction de principes supérieurs que l’on peut qualifier de « religieux », que ce soit la logique de la famille, de la tribu, du groupe idéologique dans lequel on se sent en fusion... La montée de l’individualisme a beaucoup réduit la portée de ces principes moraux. L’état fixe dans les lois les limites des comportements, mais se trouve bien incapable de trouver un minimum commun qui pourrait servir de morale laïque. Bonaparte avait créé le concordat pour se défausser du problème sur les religions et il en avait profité pour mettre les religions sous tutelle de l’Etat. 
                Par contre, il existe bien une morale chrétienne. Lisez ou relisez l’évangile Matthieu aux chapitres 5 à 7 et vous verrez que cela va bien au-delà de la morale dite laïque.

                « vous trouverez toujours quelqu’un à qui vous aurez fait du tort »
                Peut-être, mais utiliser cette justification pour ne pas se fixer de limites est pervers.

              • robin 20 avril 2016 09:11

                @Neymare :

                Jésus est prêt à rendre pur les gens qui le reconnaissent et veulent suivre son enseignement pas le monde entier, sinon pourquoi entre autres chose son apôtre Jean aurait dit que le monde entier git au pouvoir du diable dans 1 Jean 5-19 ? et à votre avis pourquoi dans le notre Père demanderait-on que son règne arrive si il était déjà là ?

                Comme quoi avec des prémisses absurdes on conclut logiquement n’importe quoi.


              • njama njama 19 avril 2016 15:57

                Le clergé n’étant pas concerné directement par le problème de l’IVG ... il ferait mieux de ne pas être si péremptoire dans ses positions sur un sujet, et pour un état qui concerne essentiellement les femmes.

                Si le clergé n’avait pas choisi d’être unisexué depuis le moyen-âge, peut-être pourrait-il mieux se prévaloir de discuter de ce genre de question. Qu’il planche donc plutôt que de s’occuper de problèmes féminins, sur l’abrogation pure et simple du célibat décrété au moyen-âge pour de sombres histoires d’argent et de transmissions de charges d’églises et d’évêchés (Querelles des investitures) après pourra-t-il peut-être avoir quelques compétences pour avoir voix au Chapitre « laïc » ...

                La loi sur l’IVG n’a jamais légitimé l’avortement, elle l’a légalisé, nuance d’importance fondamentale  !

                Supprimer la loi, et on revient aux faiseuses d’anges ... qu’une interdiction d’avortement n’a jamais empêché, et là il me semble que l’Église toute respectable qu’elle soit n’a rien à proposer d’autre de concret que de renvoyer ces femmes dans l’ombre, la détresse et le danger.
                 

                 


                • Julien30 Julien30 19 avril 2016 16:24

                  @njama

                  « Supprimer la loi, et on revient aux faiseuses d’anges ... qu’une interdiction d’avortement n’a jamais empêché, et là il me semble que l’Église toute respectable qu’elle soit n’a rien à proposer d’autre de concret que de renvoyer ces femmes dans l’ombre, la détresse et le danger.  »

                  Oui d’ailleurs en suivant votre logique donc légalisons la profession de tueur à gages et l’assassinat puisqu’il y a des gens qui cherchent à se débarrasser d’un proche ou d’un rival, d’un voisin ou que sais-je et qui sont condamnés à faire appel, dans l’ombre et le danger, à des spécialistes peu recommandables aux méthodes discutables, comme ça ce sera propre et fait dans des conditions contrôlées par la loi.

                • njama njama 19 avril 2016 16:46

                  @rounga

                  dans mon commentaire précédent La loi sur l’IVG n’a jamais légitimé l’avortement, elle l’a légalisé, nuance d’importance fondamentale !
                  est une réponse à votre fin d’article : « Mais qu’on accorde au moins que jamais un tel acte ne pourra être recommandé d’une manière générale par l’Eglise. »

                  Personne ne le demande à l’Église, pas plus que la loi n’a jamais « recommandé » l’IVG. Il ne s’agit pas pour la société civile de cautionner moralement ou non l’avortement, mais de faire en sorte que cet acte qui peut se faire même illicitement comme dans les pays où il n’est pas autorisé, se déroule dans les meilleurs conditions possibles (médicales) sans mettre en danger la vie de la femme, qui si elle ne veut vraiment pas le garder arrivera à avorter, et si pas à rejeter l’enfant quand il sera né ... déni qui peut parfaitement se comprendre si elle a été violée par exemple, car embryon ou enfant, sont perçus de la même manière comme un corps étranger.

                  L’église reste campée sur une posture morale amidonnée et moralisatrice, c’est déjà qu’elle juge, même si elle ne dit plus ouvertement que c’est un péché, une faute contre l’esprit. En plus d’assimiler à un crime est douteux d’un point de vue juridique, puisque l’embryon n’existe pas en tant que personne, et ne peut exister en tant que tel, car pour se faire il faudrait qu’il soit différencié de la femme qui le porte.

                  L’avortement, la prostitution, la pédophilie ne sont pas des problèmes que l’on peut régler par des lois. Reste l’éducation ...


                • Pomme de Reinette 19 avril 2016 16:56

                  @njama

                  L’avortement, la prostitution, la pédophilie ne sont pas des problèmes que l’on peut régler par des lois.

                  N’importe quoi ...
                  Il y a des lois très précises en France concernant tout ceci.
                  Vous feriez bien de vous renseigner ....

                  https://fr.wikipedia.org/wiki/Interruption_volontaire_de_grossesse_en_France #L.C3.A9gislation_applicable_en_France

                  Pour la pédophilie, cela s’appelle : abus sexuel sur mineurs
                  https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dophilie#La_p.C3.A9dophilie_et_la_loi


                • tashrin 19 avril 2016 17:08

                  @Pomme de Reinette

                  non non pas n’importe quoi, il a raison
                  C’est pas parce qu’il existe des lois que le probleme est reglé pour autant. Si c’etait le cas, la France qui est le pays européen à la legilslation la plus repressive sur la consommation de chichon est également le premier consommateur de cannabis...

                  La prositution par exemple, existe depuis la nuit des temps et existera tant que l’Humain existera
                  Vous aurez beau l’interdire, ca ne fera que deplacer le probleme dans des zones plus cachées, à l’abri des regards et des risques... Et c’est précisément le probleme... Est ce qu’il vaut mieux l’interdire pour degager les centre ville et faire plaisir aux bobos residents au detriment de la securité des professionnelles, ou l’encadrer en application d’un principe de realité afin de protegrer plus efficacement les professionnelles
                  Idem pour la drogue, l’alcool, l’avortement (le pedophilie je serai plus circonspect)

                  => On favorise la bienpensance et l’hypocrisie ou on fait dans l’efficacité ?

                  Pour l’avortement, idem... que vous l’interdisiez ou pas, il en existera... Vaut il mieux au nom de la morale l’interdire et laisser des gamines se faire charcuter dans des caves ou faire l’imapsse sur la bienpensance et repondre au besoin legitime d’information et de protection de la population ?

                  On peut aussi reproduire sur le cannabis... Vaut il mieux interdire au nom de principes moraux debiles (et alors que d’autres substances bien plus nocives sont autorisées) et alors qu’on sait parfaitement qu’on est le pays d’Europe à la consommation la plus forte ? Ou legaliser pour faire de la prevention et encadrer la consommation qu’on sait inevitable ?


                • njama njama 19 avril 2016 17:15

                  @njama
                  pour la question juridique j’ai répondu @ rounga, votre position n’est pas recevable d’un point de vue du droit positif
                  prendriez-vous les faiseuses d’anges pour des tueuses à gages ?

                  Plein jour sur un tabou
                  Clandestines de prêtres

                  Les sans-papiers de l’Eglise

                  "Longtemps occultée, la situation des compagnes de prêtres et parfois de religieux sort de l’ombre, et des associations existent dans différents pays d’Europe comme Plein Jour en France2. Vie chaotique, brisée bien souvent, pour ces femmes qui sont longtemps restées à l’écart, enfants abandonnés à la naissance ou qui grandissent sans père, encouragement à l’avortement, relations épisodiques o๠la sexualité joue le rôle essentiel... « 

                   »Mais comment défendre les valeurs de la famille lorsqu’on cautionne l’abandon d’enfants et qu’on paye des pensions alimentaires pour acheter le silence des femmes ?
                  Si prompte à brandir l’étendard de la morale, l’institution de l’Eglise catholique baisse pudiquement les yeux lorsqu’elle est concernée. Et quelle peut être la force d’une parole chez des prêtres pour lesquels l’obligation du célibat est souvent un alibi, prétexte à papillonnage et polygamie ? Tendance certes très masculine, mais peu propice à l’expression authentique de la parole dispensée."

                  http://golias-news.fr/article2826.html


                • njama njama 19 avril 2016 17:17

                  @Pomme de Reinette

                  pourquoi tashrin m’ a bien compris et pas vous ?
                   smiley


                • njama njama 19 avril 2016 17:19

                  @Julien30

                  ma réponse à votre commentaire est dans celui que je viens de poster 19 avril 17:15


                • Pomme de Reinette 19 avril 2016 18:17

                  @tashrin

                  Que vous le vouliez ou non, il existe des lois qui encadrent précisément toutes ces « activités ».
                  Quant à l’avortement, je viens de préciser qu’il est possible dans des conditions que déterminent la loi.

                  Si vous êtes diffluent et avez envie de parler de la pluie et du beau temps au lieu du sujet du fil (c’est un grand classique chez les gens qui prennent leurs désirs pour la réalité), ce n’est pas mon problème.


                • tashrin 19 avril 2016 20:35

                  @Pomme de Reinette
                  changez rien


                • Rounga Rounga 19 avril 2016 23:31

                  @njama
                  dans mon commentaire précédent La loi sur l’IVG n’a jamais légitimé l’avortement, elle l’a légalisé, nuance d’importance fondamentale !
                  est une réponse à votre fin d’article : « Mais qu’on accorde au moins que jamais un tel acte ne pourra être recommandé d’une manière générale par l’Eglise. »

                  Personne ne le demande à l’Église, pas plus que la loi n’a jamais « recommandé » l’IVG.

                  Bien sûr que si, c’est justement ça qu’on lui demande. La mission de l’Eglise n’est pas de légiférer sur terre, mais d’indiquer ce qui est moral. Elle conseille, elle qualifie des actes en fonction de l’accord ou non de ces actes avec la doctrine. Et c’est surtout vrai chez nous, où il y a longtemps qu’on a séparé la morale du légal, par conséquent vous devriez être pleinement satisfait.


                • robin 20 avril 2016 09:17

                   @njama

                   Entièrement d’accord avec vous pour dire que le célibat est une invention non biblique. Par contre pour l’IVG, ne jouons pas hypocritement sur les mots : légaliser revient à autoriser .

                  Si demain tout le monde se met à tuer tout le monde vous trouverez donc logique qu’on légaliser le crime ?


                • njama njama 20 avril 2016 12:11

                  @oncle archibald

                  Vous assimilez l’IVG à un meurtre.
                  « tuer » est-ce le mot qui convient ? ou est-ce un mot choisi par vous pour aller dans le sens de ce qu’il voudrait démontrer , c’est à dire désigner ce qu’il interprète comme un meurtre, et qui n’en est pas un.
                  Ou est-ce que l’embryon est un « être humain » ? est-il distinct du corps de la mère au point d’en faire un être distinct ? est-ce que le propre de l’être humain n’est pas d’être d’abord « né » ! L’enfant qui n’est pas né n’a pas de personnalité au sens juridique, c’est à dire qu’il n’est pas considéré comme une « personne » avec une identité propre.
                  Il peut l’être dans l’imaginaire des parents, de la femme qui le porte ... 

                  Le sujet ne parle pas des multiples cas de détresses pour lesquelles les femmes ne souhaitent pas poursuivre leur grossesse... Il n’évoque pas le déni de grossesse, qui est un parallèle intéressant, puisque certaines jeunes femmes vont même jusqu’à se débarrasser de l’enfant * à peine né comme un paquet dans une poubelle. (* non pas « de leur enfant », car elles sont dans le déni, et le déni est très souvent « total »), ça pose problème. Et peut-on simplement juger ? je ne crois pas...

                  Il y a beaucoup de choses très complexes derrière ces questions, et comme elles concernent en premier lieu les femmes, je pense réellement qu’il appartiendrait aux femmes de décider de cela ... et l’Église est très mal placée pour s’exprimer sur le sujet de la sexualité.

                  La loi Veil a mis fin à la « criminalisation » de l’avortement, et c’est une bonne chose, car non seulement la prison n’arrange rien, mais la société n’est pas à même de juger ces actes contre nature, pas plus qu’elle n’est capable de juger les suicides.


                • Rounga Rounga 20 avril 2016 14:18

                  @oncle archibald

                  Merci pour vos messages. J’y vois l’expression d’une profonde sensibilité pour la valeur de la vie humaine. Je me demande aussi, pour ma part, comment on peut avoir déjà eu un enfant, avoir suivi une grossesse avec les espoirs et les inquiétudes que cela comporte, et considérer comme rien un avortement. 
                  Je constate simplement que les avocats de l’IVG qui viennent s’exprimer ici parlent toujours avec bienveillance de l’avortement en général. Si encore il s’agissait de statuer sur un cas particulier, de déterminer la bonne décision dans une situation difficile, ça ne me choquerait pas que certains défendent l’avortement comme une solution possible. Mais ici, chez beaucoup d’intervenants aucune différence ne semble être faite entre l’avortement « contraceptif » et l’avortement pour raisons vitales. Aucune concession n’est à attendre de ceux-là : puisque l’avortement est un droit, alors c’est une chose aussi commune que de changer de chemise, quelles que soient les raisons qui motivent l’acte. Ce qui me choque le plus, c’est cela, et nullement que certains ne se sentent pas concernés par la morale chrétienne.

                • Julien30 Julien30 20 avril 2016 14:55

                  @njama
                  « est-ce que le propre de l’être humain n’est pas d’être d’abord « né » ! L’enfant qui n’est pas né n’a pas de personnalité au sens juridique il n’est pas considéré comme une « personne » avec une identité propre. Il peut l’être dans l’imaginaire des parents, de la femme qui le porte ... »

                  L’existence commence donc à la naissance, il n’y a pas d’être humain avant elle ? Toujours en suivant votre logique fondée uniquement sur une lecture limitative de la loi on doit donc pouvoir avorter à 8 mois et 29 jours et même au-delà si l’enfant n’est pas encore sorti du ventre de sa mère ? D’ailleurs il y en a qui défende déjà, en toute logique, cette possibilité. Une loi de la république n’est pas une vérité révélée, elle peut être modifiée ou abrogée, et s’arrêter à elle pour penser un sujet aussi important et grave est dangereusement réducteur et vous amène à dire que l’enfant pas encore né n’existe réellement que dans l’imaginaire des parents. Vous ne voyez donc a priori vous aussi aucune opposition légitime à ce que l’on puisse avorter quelques jours (ou mêmes minutes) avant la naissance ? Vous êtes finalement un pro-avortement conséquent, vous au moins allez au bout de la logique de la chose et ne restez pas dans la demie mesure hypocrite.


                • Rounga Rounga 20 avril 2016 15:09

                  @Julien30
                  Dans l’antiquité romaine, le père avait droit de vie et de mort sur sa famille. A la naissance d’un enfant, le père avait le choix entre reconnaître son enfant ou le tuer. L’entrée dans la communauté des hommes se faisait par conséquent non pas à la naissance, mais après la reconnaissance du géniteur. Quand les chrétiens ont commencé à augmenter leur nombre dans la société, ils étaient regardés bizarrement par les autres car ils ne mettaient pas ce droit en pratique. Les njama de l’époque devaient sûrement leur dire que le bébé n’était pas reconnu comme un être humain avant la décision paternelle pour justifier cet usage.


                • Julien30 Julien30 20 avril 2016 15:26

                  @Rounga
                  Oui encore un signe que l’esprit de l’époque loin d’être neuf et moderne comme le croit ses adorateurs est souvent sur bien des aspects un retour à des valeurs et conceptions pré-chrétiennes et païennes, et pas nécessairement les plus ragoûtantes d’entre elles.


                • Julien30 Julien30 20 avril 2016 15:32

                  @Julien30
                  Ainsi la théorie du genre elle-même est vieille comme le monde si je puis dire, Protagoras : « l’homme est la seule créature que Dieu a voulu sans nature, et la nature de l’homme c’est de faire sa propre nature ».


                • njama njama 20 avril 2016 15:48

                  @julien30
                  La mort commence après l’existence, puisqu’elle est sa négation, et comme ce qui n’existe pas ne pourrait mourir ? mais ici, nous sommes confrontés à différents plans de compréhension. Pour la femme qui vit une grossesse désirée, heureuse, la vie commence dès qu’elle sent (ce qui prend des mois parfois) ou se sait fécondée. Pour une autre qui rejette cette fécondation (pour diverses raisons ...), cette vie n’existe pas. Si une femme qui souhaitez cette vie perd son bébé pour une cause quelconque non définie, elle en sera affligée, si au contraire celle qui ne souhaitez pas cette vie le perd, pour une raison autant quelconque que non définie, elle n’en sera que soulagée, et se sentira libérée !. Vous ne pouvez écarter trop simplement du revers de la main la principale et seule intéressée.

                  Vous me faites dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ignore pas qu’à partir d’un certain stade de plusieurs mois l’enfant est viable, et quand il advient par voie naturelle, on appelle cela un prématuré.

                  La loi est limitative, je ne l’ignore pas, et c’est une bonne chose. Où placer exactement le curseur est une autre paire de manches qui ne saurait remettre en cause le principe de base. Maintenant si une fille violée souhaite avortée de son violeur et que cela vous choquerait, nous n’aurions plus rien à nous dire car vous feriez preuve d’un intégrisme religieux absolutiste au nom du « respect de la vie », et des dogmes, alors que, d’un autre côté, l’Église a toujours béni les armées, les canons, et la chair à canon et saint Georges leur saint patron avec !
                   Alors faut savoir ... la vie c’est sacré, mais c’est pas absolu, parce que ça dépend ... ainsi qu’en témoigne l’Église elle-même.

                  Les dogmes du Vatican ne sont pas plus des vérités révélées que les lois de la république, ou si elles le seraient, force est d’admettre qu’elles ne convainquent pas, ou plus les foules, et que sont nombreux ceux qui ne les reconnaissent pas en tant que telles, mais qu’elles sont mises au compte des convictions qui ne sauraient se prévaloir d’être des vérités universelles et s’imposer à tous. Que déjà la communauté des fidèles et des clercs catholiques s’affaire à être exemplaire... ce qui fera autant d’avortements en moins.

                  Vous n’ignorez pas je pense que les procédés abortifs existaient déjà avant Jésus. Pour preuve le serment d’Hippocrate (IVe siècle av. J.-C) « je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif », que cette question est vieille comme monde, que 2000 mille ans de christianisme n’ont rien changé à l’affaire, que toutes les contraintes précédentes n’y ont rien changé, qu’elles étaient toutes inefficaces.

                  Alors tant que vous raisonnerez sur ces concepts éculés, et inefficaces, vous ne changerez rien du tout, et ne ferez que déplacer le problème, en le glissant sous le paillasson et en vous donnant bonne conscience.


                • Rounga Rounga 20 avril 2016 15:53

                  @njama
                  J’ai du mal à entrevoir une logique dans tout ce que vous dites. Tout est si confus.


                • njama njama 20 avril 2016 16:14

                  @Rounga

                  Ce qui est confus, c’est la posture de l’Église. Elle n’approuve pas l’IVG, ok, la cohérence avec sa doctrine peut se comprendre.

                  Mais que propose-t-elle concrètement hormis que son influence lobbyiste contribuerait à l’interdire, ou à la restreindre très fortement... 
                  et cela ne changera rien, ou si peu, mais aussi pour pire.


                • njama njama 21 avril 2016 12:37

                  @oncle archibald

                  Il y a certainement et proportionnellement autant de violeurs dans l’Église que dans la société civile ... la pédophilie et les abus sexuels (qui ne sont pas que homosexuels), des prêtres en commettent aussi ... j’ai rencontré personnellement une femme mexicaine qui s’appelle Julia Klug qui a été violée par un prêtre quand elle avait 7 ans ...

                  En rapport avec l’avortement il y a deux niveaux, celui individuel, les femmes se débrouillaient pour avorter discrètement avec ou sans complicité, quand elles en avaient la possibilité ; illicitement ? l’interdiction n’était transgressée que quand elle était apparente. Et la morale (sociale) était sauve.
                  De l’autre, le niveau social, la société civile ayant opté par la loi pour que les avortements se déroulent dans de meilleurs conditions, et l’Église, en tant qu’institution - non pas l’Église en tant que « foi »- qui au nom de sa propre morale (très louable j’admets) s’en indigne.

                  Cachez ces avortements que je ne saurais voir ? cette prostitution, cette pédophilie que je ne saurais voir ? ...
                  Ce n’est pas en se mettant la tête dans le sable que l’on résout quoi que ce soit. Ce n’est pas en condamnant pénalement et/ou moralement ces femmes que l’on fera avancer le problème. Mais je comprends la tentation de la société de le faire, car ainsi par des tels procédés fallacieux, elle s’exonère à bon compte de toutes responsabilités dans l’histoire, alors que les fragilités éducative, économique, sociale relèvent en partie de ses propres responsabilités politiques.


                • Rounga Rounga 21 avril 2016 13:03

                  @njama
                  J’ai vraiment l’impression que vous ne parlez pas de la même chose que votre interlocuteur. Ce dont vous parlez, c’est des moyens pour régler les problèmes liés à l’avortement. Mais le problème dont les autres parlent, c’est la valeur morale de l’avortement. S’agit-il de quelque chose de moral, d’immoral, de neutre ?


                • njama njama 21 avril 2016 15:03

                  @Rounga

                  certainement, nous ne sommes pas sur le même plan de compréhension.
                  Il y a différents plans à la morale :
                  Il y a la morale individuelle, la morale familiale, la morale sociale (dont l’expression est le droit, et la justice), la morale de l’État (rapport entre dirigeants et le peuple, et les circonstances extérieures), et la morale religieuse (devoir envers Dieu).
                  De quel plan parlons-nous ?

                  En l’occurrence dans ce sujet comme dans d’autres, l’Église se met indûment à la place de Dieu quand elle invoque la morale de Dieu parce qu’elle est elle-même incapable de concevoir Sa Miséricorde, Sa Justice, ... ou si peu !!! ni les tenants et aboutissants dans ces histoires d’avortements toutes singulières, toutes dramatiques (aucune femme ne rêve d’avorter), d’où son incompétence totale à les juger. En raison également qu’elle n’a jamais été mandatée par LUI à aucun moment pour la représenter sur terre. Elle ne doit donc se contenter, comme tout croyant dans la mesure des possibilités de chacun, que de l’accomplir cette morale selon comment elle la comprend, de par l’esprit et le cœur.

                  Mais l’Église se prenant pour le corps du Christ vivant selon les seules prédications de Paul de Tarse mais Corinthiens, Romains,Collosiens, Ephésiens, ne sont pas les Paroles de Jésus, du Verbe_Christ , il ne peut donc en découler qu’ un discours totalement incompréhensible pour qui ne partage pas ces convictions-là, ainsi qu’une autorité sans autres fondements que cette théologie d’une Église « incarnant » la morale religieuse.

                  Si l’avortement est moralement blâmable, voire justiciable comme cela l’était auparavant, en vertu de la morale sociale, (et familiale), il ne peut l’être en raison de la morale religieuse, puisque celle-ci ne lie que la relation de l’individu à Dieu. Personne ne portera la faute d’un autre. Par contre on peut tenter que ce genre de fautes, d’égarements (situations complexes et indésirées dans la presque totalité des cas...), ne se reproduisent que de moins en moins ... jusqu’à ne plus être. La loi pénale ayant été expérimentée, elle a suffisamment révélée son inefficacité en plus d’être affligeante puisqu’elle endommageait et fragilisait encore davantage ces femmes qui avaient avorté.


                • njama njama 21 avril 2016 15:09

                  erreur de lien (Mais l’Église se prenant pour le corps du Christ vivant)

                  Catéchèse de Benoît XVI : L’Église est le Corps du Christ


                • Rounga Rounga 21 avril 2016 15:23

                  @njama
                  Il y a différents plans à la morale :
                  Il y a la morale individuelle, la morale familiale, la morale sociale (dont l’expression est le droit, et la justice), la morale de l’État (rapport entre dirigeants et le peuple, et les circonstances extérieures), et la morale religieuse (devoir envers Dieu).
                  De quel plan parlons-nous ?


                  Cette segmentation de la morale en différents « plans » ne me paraît pas du tout évidente. Comment la justifiez-vous ? Pourquoi, par exemple, la morale religieuse devrait être distinguée de la morale individuelle ? Car si on accepte l’idée qu’il existe une telle chose que les devoirs envers Dieu, comment ne pas considérer que ceux-là doivent orienter tous les autres types de devoir ? Pourquoi les rapports entre le peuple et les dirigeants définiraient-ils une morale différente de la morale individuelle ? Il serait par exemple immoral, sur le plan individuel, de voler un particulier, mais moral pour un dirigeant de voler son peuple ? Je pense que votre façon de distinguer ainsi plusieurs morales demande de plus amples explications.

                  En l’occurrence dans ce sujet comme dans d’autres, l’Église se met indûment à la place de Dieu quand elle invoque la morale de Dieu 

                  C’est votre point de vue, mais celui de l’Eglise est totalement à l’opposé. Ce n’est donc pas un argument qui pourra la faire fléchir.

                  En raison également qu’elle n’a jamais été mandatée par LUI à aucun moment pour la représenter sur terre.

                  Encore une fois, l’Eglise pense exactement le contraire (Matthieu 16:18 : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise »).
                  Par conséquent, tous vos arguments théologiques ne peuvent, du point de vue de l’Eglise, pas toucher, puisqu’elle part sur des principes complètement contraires aux vôtres (les paroles de St Paul sont bien inspirées par l’Esprit Saint selon elle, esprit qui était justement promis par Jésus pour protéger l’Eglise et la mettre sur la bonne voie).

                • njama njama 21 avril 2016 17:12

                  @Rounga

                  Il est évident que les différents « plans » sont intriqués les uns dans les autres. Avec plus ou moins des effets de subordinations entre eux parfois.

                  La morale individuelle ne se réfère pas forcément à la morale religieuse, elle peut se référer à une morale laïque athée, donc à d’autres types de convictions, humanistes, philosophiques, endogamiques... (morale sociale).
                  Que ce soit l’une ou l’autre de ces morales que l’on choisisse, religieuse ou non, il va de soi qu’il faut tenter de s’y référer, de les accomplir, c’est l’évidence pour ne pas être en contradiction avec soi-même d’une part, pas plus qu’avec un corpus de convictions sociales communes.

                  La morale désigne l’ensemble des règles ou préceptes relatifs à la conduite, c’est-à-dire à l’action humaine selon certaines valeurs fondamentales, donc c’est toujours « par rapport à... », l’autre, individu ou groupe, dans un cercle de relation plus ou moins large, famille, relations, société.
                  La morale religieuse est seulement (d’un point de vue monothéiste) la relation par rapport à Dieu, puisque le principe même de la religion est de (se) relier (du lat. religare) au Divin.

                  Vous savez pertinemment que la primauté de Pierre est loin d’être partagée dans le monde chrétien (Actes 4/11 et 1 Pierre 2/4 ne s’enchâssant pas très bien avec Mt 16/18). Mais là encore, je reconnais une parfaite cohérence « avec elle-même » dans le discours de l’Église.

                  Vous pensez que la morale de l’Église relève de la morale de Dieu, en raison même que vous croyez qu’elle est le Corps du Christ, mais si vous faites abstraction de ce dogme bâti sur les interprétations théologiques des écrits de Paul, vous devriez admettre qu’elle n’est qu’une morale sociale, loin de ne pas être fort honorable j’en conviens, mais seulement celle d’une communauté de croyants, parmi d’autres communautés d’humains de convictions différentes.

                  « Car si on accepte l’idée qu’il existe une telle chose que les devoirs envers Dieu, comment ne pas considérer que ceux-là doivent orienter tous les autres types de devoir ? »

                  parce que toute l’activité humaine ne relève pas de devoir(s) envers Dieu, qui nous A Créé laisse libre de nos choix. Un Dessein un peu fou, et très risqué ... smiley
                  On appelle cela le libre-arbitre je crois. Donc, quel que soit le cas de figure, catholique ou non, on ne saurait invoquer une « préséance » de la morale de Dieu, au seul argument de Sa Grandeur, ou de Sa Transcendance, par rapport aux autres plans moraux cités. Ce qui ne la dévalue en aucun cas.
                   


                • Rounga Rounga 22 avril 2016 10:48

                  @njama
                  Je ne vois toujours pas de raison de séparer plusieurs plans de la morale. Si nos actes se font toujours effectivement par rapport à quelque chose, je ne vois pas pourquoi la règle dont procède notre conduite devrait différer en fonction de la chose par rapport à laquelle on agit.

                  Si je dis que la morale religieuse l’emporte forcément sur les autres, c’est dans l’hypothèse où on admet qu’il existe des devoirs envers Dieu. Un athée ne reconnaît pas l’existence de ces devoirs, et considère donc qu’il n’y a pas de morale religieuse, que ce n’est qu’une construction arbitraire établie à partir d’une chimère. Mais si on admet qu’il existe un être absolu, infini, alors on doit aussi admettre que les devoirs envers cet être conditionnent notre vie éternelle, qui est incommensurable par rapport à notre vie terrestre, et par conséquent ce sont forcément ces devoirs qui sont les plus importants, quand bien même leur accomplissement nous vaudrait des désagréments dans la vie temporelle.

                  Mais si nous revenons à l’avortement, remarquons que la désapprobation morale de cet acte ne vient pas directement de l’Eglise, mais de la morale évangélique elle-même, comme je l’ai dit dans l’article. Qu’on soit d’accord ou pas avec la légitimité de l’Eglise, il n’en reste pas moins qu’éviter d’avorter pour accueillir un enfant est dans l’immense majorité des cas la voie chrétienne.


                • njama njama 19 avril 2016 16:15

                  et l’Église réclame quoi au juste ?
                  le retour à avant ? car c’était comme cela dans la bonne petite France catholique, comme dans les pays voisins, les jeunes filles étaient rangées au placard dans des foyers d’accueil pour mineures enceintes le temps qu’elles accouchent, puis tout était mis en œuvre pour leur enlever leurs bébés ...

                  Elles, ... les filles du Plessis
                  fiction – librement inspirée de faits réels, superbe !

                  Synopsis : Dans les années 1970, une maison du Plessis accueille les jeunes filles enceintes. Qu’importe que l’enfant que portent ces mineures soit le fruit de l’amour ou du viol, au sein de cette institution, un seul mot d’ordre : remettre ces filles dans le droit chemin que cet accident leur a fait quitter. Mais, le jour où la révolte gronde, le mécanisme s’enraille… 

                  Film complet VF

                  https://www.youtube.com/watch?v=FDSbWSDe3AY


                  • César Castique César Castique 19 avril 2016 16:34

                    «  Ainsi, puisque les catholiques croient à la vie éternelle, et sont capables de mépriser les plaisirs de la vie charnelle, ils ne devraient pas avoir de remords à mettre un terme à la vie des foetus, ce qui reviendrait en somme à expédier une âme au paradis sans la faire passer par la case »vie terrestre« . »


                    Avec ce type de « raisonnement », on pourrait relancer les croisades, massacrer tous les musulmans, les transformant ainsi en martyrs de leur foi accédant directement au paradis d’Allah, même ceux qui, dans des circonstances normales, en auraient été privés pour cause de vie dissolue et de consommation de pâté Hénaff...

                    • panpan 19 avril 2016 17:17

                      Ça ne vous a jamais gêné que ce soit toujours des hommes qui débattent de l’avortement ?
                      Moi, je voudrais bien les y voir !!!...


                      • njama njama 19 avril 2016 17:22

                        @panpan
                        vrai, avec un polichinelle dans le placard qu’il n’aurait pas désiré, ou qu’on les aurait forcés ... sûrement penseraient-ils autrement ...


                      • César Castique César Castique 19 avril 2016 18:12

                        @njama

                        « ..., avec un polichinelle dans le placard qu’il n’aurait pas désiré, ou qu’on les aurait forcés... »


                        C’est pas justement ce qu’il se passe tous les jours ?!?!?!?!

                      • petit gibus 19 avril 2016 21:38
                        @panpan  smiley

                        Il serait temps que dans cette église sclérosée
                        une papesse accède au pouvoir 
                        pour les faire un peu évoluer
                        et retrouver leurs fondamentaux évangélique

                      • Rounga Rounga 19 avril 2016 23:42

                        @panpan
                        Je suis certes un homme et j’ai écrit un article pour m’exprimer sur ce sujet. Mais il s’agit d’un site ouvert, et si des femmes veulent elles aussi écrire un article pour aborder le sujet, ou si elles désirent réagir à mon article, elles en ont tout à fait la possibilité. Je ne vois donc pas bien en quoi consiste le reproche que vous faites ici.
                        Je ne vois pas non plus en quoi les hommes seraient illégitimes pour parler de l’avortement. Nous avons nous aussi été des embryons dans le ventre de notre maman avant de venir au monde, et si nous sommes ici pour en parler aujourd’hui, c’est justement parce que l’avortement n’a pas été choisi par notre mère. La question de l’avortement peut avoir une influence sur l’humanité future. En fonction de l’extension de cette pratique, des êtres humains du futur pourraient exister ou ne pas exister. Nous sommes nous-mêmes des humains du futur, si on se place du point de vue du passé, et par conséquent la question est totalement universalisable. Les hommes peuvent en traiter aussi bien que les femmes. Certes, les femmes portent l’enfant, et par conséquent l’avortement est un acte qui a lieu dans leur corps. J’admets volontiers que cela leur donne un surplus de légitimité pour avoir un avis, mais je connais bien des femmes (la mienne, par exemple), qui n’enlèveraient pas un mot à tout ce que j’ai dit sur cette page.


                      • Rounga Rounga 19 avril 2016 23:51

                        @njama
                        avec un polichinelle dans le placard qu’il n’aurait pas désiré, ou qu’on les aurait forcés ... sûrement penseraient-ils autrement ...

                        Votre argument ne rend pas légitime l’avortement, il rend simplement compte de la faiblesse humaine. Il est évident que le fait de porter un enfant nous incline, dans certaines situations, à envisager la possibilité de l’avortement. On comprend qu’une jeune fille qui risque l’exclusion de sa famille pour être tombée enceinte en-dehors du mariage sera sans doute tentée de pratiquer une opération en douce pour éviter le scandale. Mais ce que le message du Christ dit, c’est de mener une vie conforme à l’amour. Une femme enceinte a une occasion d’aimer son enfant, et ce que le christianisme conseille, c’est de prendre cette occasion. Elle ne dit pas en revanche que c’est facile : on peut perdre le soutien de ses proches, vivre dans la pauvreté, etc. Mais, d’une part, si nos proches nous lâchent pour une telle raison, c’est qu’il n’y avait pas une relation d’amour authentique avec eux, et ensuite, les réticences devant les duretés de la vie procèdent davantage du sentiment égoïste que de l’amour. L’amour est ce qui donne justement la force de dépasser ces penchants. On ne peut donc pas affirmer que l’avortement est légitime, ou moral, en raison du fait que c’est la solution que beaucoup d’êtres humains choisiraient dans certaines situations.


                      • alainmarc 19 avril 2016 17:27

                        C’est pas fini avec les superstitions ?
                        Pauvre humanité...


                        • Rounga Rounga 19 avril 2016 23:54

                          @alainmarc
                          La superstition, c’est croire que des gestes, des rituels effectués d’une certaine manière, peuvent nous apporter des avantages pour notre vie présente. Les religions abrahamiques disent exactement l’inverse. Elles vulgarisent au contraire des conceptions métaphysiques de très haute volée de façon à ce que tout le monde, du plus simple d’esprit au plus savant, puisse en tirer bénéfice.


                        • Loatse Loatse 19 avril 2016 19:21

                          Ainsi, puisque les catholiques croient à la vie éternelle, et sont capables de mépriser les plaisirs de la vie charnelle, ils ne devraient pas avoir de remords à mettre un terme à la vie des foetus, ce qui reviendrait en somme à expédier une âme au paradis sans la faire passer par la case « vie terrestre ».


                           si les chrétiens méprisaient/méprisent tant que cela les plaisirs de la vie charnelle, ils se seraient tous fait eunuques pour les hommes, les femmes elles, préservant ad vitam aeternam leur virginité.. ce qui inévitablement aurait précipité la fin du christianisme faute de descendants...

                          Sans l’attrait charnel et les promesses des plaisirs sexuels qui en découlent et auxquelles, hormis quelques rares ascètes, nous aspirons tous, croyants comme athées , il n’y aurait donc pas un catho aujourd’hui pour débattre sur l’épineux sujet de l’ivg...

                          il ne serait pas un peu couillon ce philosophe là.. ?






                          • robin 20 avril 2016 09:23

                            @Loatse
                             
                            Un vrai chrétien considère qu’il est idiot de diaboliser les plaisirs charnels (Rappelez vous Jésus transformant de l’eau en Vin dans les noces de Cana, c’est bien pour le boire non ?) mais par contre il considère que c’est mal de les mettre à la première place dans nos vies voire d’en être esclave ce qui est très différent. Mais c’est tellement plus facile de caricaturer l’adversaire pour l’humilier.


                          • Jean B 19 avril 2016 22:07

                            Merci à l’auteur de cette réaction salutaire face à la horde des merdias stigmatisant en Permanence l’Eglise et déformant le message. Mr enthoven est en train de réecrire la bible pour nous proposer le nouveau message compatible avec les canons des médias.
                            J’ai pas vu encore parler de pédophilie dans les commentaires mais ils vont certainement arriver ...
                            Ceux qui en connaissent le moins, aiment bien en parler le plus, cela se voit dans le niveau des commentaires et des réactions suivant votre article .
                            Bon courage.


                            • Rounga Rounga 19 avril 2016 23:56

                              @Jean B
                              Merci.


                            • Rounga Rounga 20 avril 2016 00:02

                              @sampiero

                              Combien de ces maltraités ont souhaité n’être jamais nés ?

                              J’aimerais sincèrement le savoir. Souhaiter n’être jamais né, c’est une affection psychiatrique très rare. Ça porte un nom, mais je ne me souviens plus lequel. Mais quoi qu’il en soit c’est leur problème, et ce n’est pas à nous de décider qui a le droit de vivre ou pas. Moi je pars du principe que toute vie vaut d’être vécue. On peut naître malheureux et finir sa vie heureux, et c’est cette possibilité, qui est offerte à tout le monde, qui justifie qu’on défende la vie, et toutes les vies.

                            • robin 20 avril 2016 09:29

                              @Jean B

                              "Ceux qui en connaissent le moins, aiment bien en parler le plus, cela se voit dans le niveau des commentaires et des réactions suivant votre article . "

                              ca leur donne surtout une excellente occasion de justifier leurs propres turpitudes.


                            • Pierre 19 avril 2016 23:44

                              Ce n’est tout de même un mec convaincu qu’une vierge peut faire un moutard qui va venir nous donner des leçons en matière de procréation !!


                              • robin 20 avril 2016 11:00

                                @Pierre

                                ca vaut toujours aussi bien que des mecs qui pensent qu’un tas de molécules d’acides aminées formeront un jour par hasard (on ne rit pas) un être vivant.


                              • Pierre 22 avril 2016 23:51

                                @robin
                                sauf qu’on n’a jamais entendu les réflexions de Joseph sur cette question...


                              • Le Gaïagénaire 23 avril 2016 14:27

                                @Pierre 22 avril 23:51


                                Si, par le symbolisme mis en place par les religieux pour semer la confusion sur un inceste ou un viol par un homme en autorité.


                              • vesjem vesjem 19 avril 2016 23:52

                                c’est rigolo de voir deux couillons se répondre en lisant un texte supposé radiologique ...mais filmé
                                la décadence de la pensée spontanée et de l’intelligence ;
                                pour le sujet en question , c’est évident que l’avortement est un meurtre pour commodité quel que soit l’âge de foetus ; même pour l’agnostique que je suis ; pour quiconque en somme


                                • robin 20 avril 2016 08:45

                                  Enthoven est comme tous les julots casse croute, il est bine obligé de faire plaisir à ses maitres anti-chrétiens pour garder sa place et donc raconter n’importe quoi comme souvent.


                                  • Jean Keim Jean Keim 20 avril 2016 09:41

                                    Chacun exprime ce qu’il pense smiley comment pourrait-il en être autrement ?

                                    Sur quoi s’appuie une pensée, une réflexion, une analyse, une opinion, ce n’est pas avec des idées que nous pouvons nous entendre.

                                    • vesjem vesjem 21 avril 2016 19:12

                                      @Jean Keim
                                      y’en a qui pensent « mieux » et qu’on entend beaucoup mieux que d’autres


                                    • toma 20 avril 2016 10:43

                                      Aussi, ne pas oublier ce que l’Eglise dit, tu ne tueras pas ton prochain. 


                                      Donc estimer l’IVG acceptable d’un point de vue religieux du fait de faire passer une âme directement par la case paradis sans passer par l’état charnelle, c’est un peu gros. 

                                      Bref, ce monsieur dit n’importe quoi et le texte est bien long pour le justifier. 

                                      J’estime que l’IVG est un acte sérieux qui ne doit pas servir de moyen de contraception. Les deux personnes sont généralement des adultes, elles savent le débouché que leur « coït » peut avoir, si la dame tombe enceinte, est-ce au fruit innocent de leurs actes à en porter les conséquences, seul ? 

                                      Les femmes qui se font avorter 3 fois par an devraient se voir interdire une IVG, ca coute à la sécu et elles doivent le faire exprès, pas possible. 

                                      Mon éternelle question reste : Est-ce que nous donner toutes les libertés de ce monde nous rend plus libre et heureux ? 

                                      Ou alors devons nous aussi, parfois apprendre à vivre avec les conséquences de nos actes ? 

                                      • Kenou (---.---.2.109) 20 avril 2016 12:05

                                        A mon seul, seul la femme qui porte le foetus peut en décider.

                                        Il s’agit de son corps. Tout corps qu’elle porte en elle est sien tant que celui ci n’a pas vu le jour.

                                        C’est considéré la femme comme un simple appareil de reproduction que d’oser lui interdire le droit d’avorter.

                                        Que l’on interdise à la femme d’avorter, elle trouvera un autre moyen d’arrêter une grossesse qu’elle ne souhaite pas, quitte à mettre sa propre vie en danger.


                                        • vesjem vesjem 21 avril 2016 08:54

                                          @Kenou
                                          réfléchis un peu plus, et reviens nous dire ce que tu penses


                                        • Le Gaïagénaire 20 avril 2016 21:13

                                          À Tous,


                                          Mettre un enfant au monde sans son consentement n’est-ce pas un vice à tout contrat ?

                                          N’est-ce pas la définition d’un esclave que d’être forcé à être à un endroit par la force d’un tiers ?

                                          Sachant tout ce que vous savez maintenant de la vie sur terre, qui répondrait oui à la question suivante : si le choix vous en était donné accepteriez-vous de renaître ?

                                          Cordialement

                                          • Rounga Rounga 20 avril 2016 21:23

                                            @Le Gaïagénaire
                                            On atteint le summum de la connerie avec ces propos. Excusez-moi d’être insultant, mais je ne vois pas quoi dire d’autre.


                                          • vesjem vesjem 21 avril 2016 09:04

                                            @Le Gaïagénaire
                                            la reproduction est un acte globalement instinctif
                                            une petite mode supposée moderne part du principe qu’on choisit de procréer (parfois) ; il n’en est rien ; le monde et ses innombrables coïts , avance sans états d’âme quant à la reproduction et à son acte déterminant ;


                                          • Kenou (---.---.2.109) 21 avril 2016 10:07

                                            @vesjem « une petite mode supposée moderne part du principe qu’on choisit de procréer » : Ne serait-ce pas plutôt une liberté prise par les femmes ?

                                            N’est-il pas plutôt question de liberté accordée ou non à autrui (en l’occurrence à la Femme avec un grand F) de disposer de son corps à sa convenance ?

                                            La Femme donne la vie, et je conçois facilement que cet incapacité de l’homme à en faire autant puisse générer de la frustration et un désire de contrôle sur la Femme, en s’appuyant sur la religion (des guerres ont bien étaient menées et sont encore menées aux noms de Dieux aussi multiple ou unique soit-il ... je serai Dieu, je m’offusquerai que l’on utilise mon « nom » pour justifier pareils actes).

                                            Je remercie ma mère de m’avoir donné vie, et je remercie ma femme de m’avoir donné un enfant. Elles l’ont fait par amour, et non par obligation.

                                            Que d’enfants sont nés sans être aimé ... et alors on fustige la femme de ne pas aimer un enfant alors même qu’elle ne la pas voulu...

                                            La femme n’a pas a attendre qu’on lui accorde ou non cette liberté. Cette liberté est sienne de toute façon, ne nous en déplaise. Ce ne sont pas nos choses.






                                          • vesjem vesjem 21 avril 2016 11:15

                                            @Kenou
                                            je veux dire que la procréation , dans son principe naturel , est un instinct ;
                                            même si par une supposée volonté de la raison , on décide de devenir parent ;
                                            il en va avec l’homme comme pour tout être vivant sur cette planète ;
                                            l’amour, la jouissance, l’envie irrépressible du contact charnel, la copulation et enfin la reproduction , sont inscrits en nous ; (pour ne pas parler scientifiquement )
                                            nous faisons juste semblant , par ces artifices et ces mots , de le vouloir


                                          • Kenou (---.---.2.109) 21 avril 2016 11:36

                                            @vesjem
                                            Je pense donc je suis. L’être humain est certes un animal, cependant à la différence, nous sommes doté de réflexion qui nous incite à agir autrement que comme des lapins.

                                            Nous marchons sur deux jambes, nous portons des vêtements, nous philosophons ...
                                            La reproduction, un instinct certes, mais cela n’en fait pas une obligation ni une loi.

                                            Si l’on pousse votre raisonnement au bout, il faudrait donc obliger toutes les femmes à procréer, et le viol ne serait qu’un acte naturel.

                                            Si une femme décide d’avorter, en quoi cela concerne le gens ? N’est-elle pas maître de sa vie, et de son corps ?
                                            On pourrait avancer l’argument qu’elle tue l’enfant qu’elle porte. Cela supposerait donc qu’à partir du moment ou une femme tombe enceinte, elle n’a plus aucun droit, ni aucune liberté, si ce n’est celui de donner la vie.
                                            Quelques soient les douleurs et blessures psychologiques que cela pourrait avoir sur la femme, seul l’enfant compte. Une vie pour une autre ! 

                                          • Rounga Rounga 21 avril 2016 11:51

                                            @Kenou

                                            On pourrait avancer l’argument qu’elle tue l’enfant qu’elle porte. Cela supposerait donc qu’à partir du moment ou une femme tombe enceinte, elle n’a plus aucun droit, ni aucune liberté, si ce n’est celui de donner la vie.
                                            Quelques soient les douleurs et blessures psychologiques que cela pourrait avoir sur la femme, seul l’enfant compte. Une vie pour une autre ! 

                                            On va essayer de récapituler l’argument.
                                            Vous concédez, au moins provisoirement, l’hypothèse suivante : l’avortement consiste à tuer un enfant.
                                            A partir de là, vous en concluez : « à partir du moment ou une femme tombe enceinte, elle n’a plus aucun droit, ni aucune liberté, si ce n’est celui de donner la vie ». 
                                            On doit donc en conclure que le fait de ne pas pouvoir tuer quelqu’un est une privation intolérable de ses droits et de sa liberté ! 
                                            Chacun jugera comme il veut, moi je trouve ce raisonnement incroyable.

                                          • Kenou (---.---.2.109) 21 avril 2016 14:40
                                            @Rounga
                                            J’écarte « l’instinct animal », « les principes religieux », soyons sérieux.
                                            J’avance un autre argument, qui pourrait être débattable : « l’avortement consiste à tuer un enfant » et qui pourrait justifier que l’on se batte contre l’IVG.

                                            Cependant, à l’état de fœtus, d’haricot sans cerveau, a-t-on le droit morale de s’opposer à la décision qu’une personne peut faire quant à son propre corps ?
                                            De quel droit serions nous ses juges ?
                                            Comment peut-on s’offusquer devant une femme qui met fin à une grossesse qu’elle ne souhaite pas, alors qu’il s’agit à ce moment que d’un haricot. S’il y a souffrance physique, ou mentale, ce n’est que pour la femme. Le haricot n’est rien, ne ressent rien. 

                                            Et quoi ? On tue des animaux par milliers tous les jours pour se nourrir (ou pire, pour le plaisir), et l’on proteste quand une femme souhaite retirer l’haricot qui pousse en elle et malgré elle ????

                                            Pour ma part, j’ai pris pour option de ne pas condamner la Femme qui m’a donné vie et je la laisse être seule juge. 


                                          • Rounga Rounga 21 avril 2016 15:01

                                            @Kenou

                                            Etape 1 : « J’avance un autre argument, qui pourrait être débattable : « l’avortement consiste à tuer un enfant » et qui pourrait justifier que l’on se batte contre l’IVG. »

                                            Etape 2 : « Cependant, à l’état de fœtus, d’haricot sans cerveau, a-t-on le droit morale de s’opposer à la décision qu’une personne peut faire quant à son propre corps ?
                                            De quel droit serions nous ses juges ? »

                                            L’étape 2 contredit l’hypothèse exprimée dans l’étape 1. Si on part de l’hypothèse « l’avortement consiste à tuer un enfant », alors on considère que le foetus en est un, même si c’est un « haricot sans cerveau ». Il faut rester cohérent dans le raisonnement.
                                            Dès lors, cela ne concerne pas seulement le corps de la femme, mais aussi la vie de l’enfant qu’elle porte.

                                            Le haricot n’est rien, ne ressent rien. 

                                            Je vous invite à regarder une vidéo d’avortement, filmée de l’intérieur. Le « haricot » a des membres, et quand l’aspirateur commence à l’emporter, il s’agite, se débat, essaie de s’accrocher. Il a déjà une volonté de vivre, comme tout être vivant, depuis le moment où l’ovule a été fécondé. Et cette volonté de vivre qui provoque la division cellulaire est la même que celle qui le fait s’agiter pour tenter de rester dans sa matrice ou qui nous pousse à courir pour fuir un danger, Schopenhauer serait d’accord avec moi pour dire ça. 

                                            Pour ma part, j’ai pris pour option de ne pas condamner la Femme qui m’a donné vie et je la laisse être seule juge.

                                            C’est très gentil de votre part. Encore êtes vous là pour lui accorder votre mansuétude, ce qui ne serait pas le cas si elle avait pris une autre décision quant vous étiez encore au stade « haricot ». Vous considérez le monde avec vous et le monde sans vous comme strictement équivalents ? Vous êtes sûr que vous n’avez pas une petite préférence personnelle pour l’un ou l’autre ?

                                          • Kenou (---.---.2.109) 21 avril 2016 16:23

                                            @Rounga
                                            « Le « haricot » a des membres, et quand l’aspirateur commence à l’emporter, il s’agite, se débat, essaie de s’accrocher. »

                                            Je vois ici simplement un besoin de rendre humain ce qui ne l’est pas encore
                                            Pour mois ce n’est qu’une réaction logique d’un corps (celui de la femme) qui subit une intervention afin d’extirper un foetus.

                                            « Dès lors, cela ne concerne pas seulement le corps de la femme, mais aussi la vie de l’enfant qu’elle porte. »
                                            A ce stade, on parle de foetus, ce n’est pas un enfant. Et c’est son foetus à elle, son corps, pas le votre, ni le mien. Elle peut bien en faire ce qu’elle veut non ?

                                            Il est difficile d’admettre que notre vie ne dépend que de la femme non ? Tout comme le fait d’admettre que la terre est ronde et que l’homme n’est pas le centre de l’univers.

                                          • Rounga Rounga 21 avril 2016 16:39

                                            @Kenou
                                            J’ai comme l’impression que vous ne voyez pas le défaut de votre raisonnement. Comme je l’ai déjà pointé du doigt et que vous réitérez cette erreur, je vais expliquer, mais cette fois très lentement.


                                            1) Vous avez dit  : « J’avance un autre argument, qui pourrait être débattable : « l’avortement consiste à tuer un enfant » et qui pourrait justifier que l’on se batte contre l’IVG. » Ça veut dire que dans la suite du raisonnement, on considérera que l’hypothèse suivante : « l’avortement consiste à tuer un enfant » sera adoptée. Cela veut dire que « avorter »="tuer un enfant", et comme « avorter »="enlever un fœtus", l’hypothèse revient donc à « fœtus »="enfant". Ce n’est pas moi qui l’énonce dogmatiquement, mais c’est votre hypothèse que vous avez posée au début, je ne fais qu’une déduction logique de ce qui est contenu implicitement dans votre hypothèse.

                                            2) Ensuite vous passez au développement de votre raisonnement : « Cependant, à l’état de fœtus, d’haricot sans cerveau, a-t-on le droit morale de s’opposer à la décision qu’une personne peut faire quant à son propre corps ? »Ici, vous considérez que le fœtus n’est pas un être humain, ce qui contredit directement l’hypothèse que vous veniez pourtant de formuler.Donc votre raisonnement se résume à ceci : « même si on admet que le fœtus est un être humain, le fœtus n’est pas un être humain, donc l’avortement ne pose pas de problème ». J’espère que vous saisissez à présent.

                                            Il est difficile d’admettre que notre vie ne dépend que de la femme non ? Tout comme le fait d’admettre que la terre est ronde et que l’homme n’est pas le centre de l’univers.

                                            Euh, non, vraiment ça ne me pose aucun problème. Et d’ailleurs je ne vois même pas le rapport.

                                          • Kenou (---.---.2.109) 21 avril 2016 17:06

                                            @Rounga
                                            Vous ne m’avez pas compis Rounga.

                                            Lorsque je dis J’avance un autre argument, qui pourrait être débattable : « l’avortement consiste à tuer un enfant » j’entends par là que ceci est un argument qui pourrait être défendable (contrairement aux arguments religieux et etc). Je ne dis aucunement que je le défends.

                                            A mon sens, un foetus, n’est pas un enfant. Mais je peux comprendre que certains puisse le considérer ainsi. Auquel car je peux comprendre leur bataille de sauver « ses vies » comme on pourrait vouloir sauver un être humain de chair et d’os. Cependant comprendre, ce n’est pas adhérer.

                                            Les valeurs que l’on donne à la vie est variable selon les individus, les lieux, les époques.
                                            Dans d’autre lieux, ou d’autres temps, un homme a bien peu de valeur (voir pas du tout).
                                            Les hommes lâchent des bombes un peu partout, s’entre-tuent autant que faire se peut, mais ceci n’est que peu condamner.
                                            Les états-unis, farouchement opposés aux avortements, sont pour le port d’armes et la peine de mort.

                                            Moi je suis contre les armes, et contre la peine de mort, mais pour l’avortement (car à mon sens, c’est à la seule femme de juger de la question) ... allez comprendre.

                                            Je vous remercie pour ce débat

                                          • vesjem vesjem 21 avril 2016 18:34

                                            @Kenou

                                            « Je pense donc je suis »

                                            Rien n’est moins sûr , kenou
                                            il y a tellement de raisons possibles d’être ou de n’être pas , que même çà , peut ne pas être vrai ;
                                            mais il faut creuser profondément pour atteindre cette supposition , et surtout se débarrasser de son égocentrisme qui place l’homme en position de tangenter la compréhension de l’ « Existence »....sans l’atteindre , évidemment..


                                          • Rounga Rounga 21 avril 2016 18:52

                                            @Kenou
                                            Bon, pour vous un foetus n’est pas un enfant. Pour moi, je ne vois décidément pas comment on peut penser une telle chose (bien que ce fût mon cas il y a bien longtemps). Mais bon, brisons ici.


                                          • Le Gaïagénaire 21 avril 2016 21:41

                                            @Rounga 21 avril 18:52


                                            Mais quelle est la différence entre le haricot, l’oeuf, le gland, le foetus ?

                                            Ils sont tous des esclaves obligés d’être au monde par l’instinct d’un tiers généralement totalement inconscient. Certains deviennent maso, sado ou même pédo conséquence d’une procréation non désirée engrammant un programme de non reproduction orientant vers son semblable..

                                            Il y a vice de consentement donc pas de contrat social valide. 

                                            Cependant, pour les foetus c’est pire car ils deviendront une ressource pour faire la guerre (soldats, chevaux), pour parasiter une société (mères, professeurs, médecins, justice, etc), pour l’oligarchie (religions, gouvernements, CA, Utopia ). 

                                            Comment s’attendre à ce que des cellules souches tumorales matricielles reproduisent autres choses que leurs programmes.

                                            Cordialement

                                          • Rounga Rounga 21 avril 2016 21:53

                                            @Le Gaïagénaire
                                            Ah ben en fait on n’était pas encore au summum dans votre dernier message. Vous vous êtes surpassé.


                                          • Le Gaïagénaire 22 avril 2016 00:45

                                            @oncle archibald 21 avril 23:14


                                            L’avortement consiste à reconnaître qu’une femme ne veut pas être mère à ce moment là pour des raisons qui peuvent même être inconscientes.

                                            C’est reconnaître que le désir d’enfant sera transmis par les gamètes comme le non désir l’est avec des conséquences désastreuses lui.

                                            C’est aussi reconnaître que la seule différence entre le foetus humain et les autres créatures, c’est qu’il peut être volontairement désiré/voulu et devenir un être HUMAIN au lieu de devenir un humanoïde.

                                            C’est aussi épargner une peine d’esclavage de 80 ans à un être parfaitement innocent.

                                            Cordialement



                                          • Kenou (---.---.2.109) 22 avril 2016 09:50

                                            @oncle archibald
                                            Qu’on le veuille ou pas, une femme qui ne souhaite pas d’enfant trouvera toujours un moyen d’avorter seule ou accompagnée.


                                            La femme est un être libre. Elle disposera toujours de son corps comme elle le souhaite. C’est une liberté que chacun a. A moins de l’enchaîner comme une esclave ?
                                            Interdire l’avortement, c’est renouer avec le cintre et les aiguilles.
                                            Quel est le plus barbare ?


                                          • Rounga Rounga 22 avril 2016 10:37

                                            @Kenou et @Gaïagénaire

                                            Vous placez toujours le débat sur le plan de la légalité : selon vous, on ne doit pas interdire l’avortement. Mais oncle archibald dit la même chose que vous. Simplement, lui et moi sommes d’accord pour dire que l’avortement consiste à tuer un être humain, et donc que c’est un acte moralement grave, qu’on peut envisager dans certains cas, mais qu’il est impossible de comparer avec une opération neutre, telle que retirer une tumeur ou une carie.


                                          • Kenou (---.---.2.109) 22 avril 2016 11:49

                                            @Rounga
                                            Soit. Partons du principe en ce cas, que ce n’est pas une opération neutre, et que cela équivaut à un meurtre (je précise que je n’adhère pas à ce point de vue).

                                            1/ Interdire l’IVG est-elle une bonne solution ?
                                            Compte tenu du fait que la femme est tout de même libre d’user de son corps comme elle le souhaite, ne vaut-il pas mieux user de notre intelligence afin que l’acte soit le moins douloureux pour la femme mais aussi pour l’être qu’elle porte en elle ?

                                            2/ Peut-on concéder à la femme le fait qu’elle est seule juge sur la question, et donc accepter que l’humanité dépend quelque part, de son bon vouloir ?

                                          • Le Gaïagénaire 22 avril 2016 14:41

                                            @Kenou 22 avril 11:49

                                            Vous savez tous que la pire tarée criminelle peut « mettre bas » 10 enfants et c’est ce qui est totalement inacceptable :


                                            http://www.journaldemontreal.com/2016/04/19/chateauguay-des-parents-furieux-dapprendre-que-karla-homolka-vivrait-pres-de-chez-eux

                                            « Karla Homolka a plaidé coupable à une accusation d’homicide involontaire en échange d’une peine réduite de 12 ans de prison. Cette entente avec la poursuite a fait réagir le public canadien, car Karla Homolka aurait joué un rôle important auprès de son ex-mari, le tueur en série Paul Bernardo, dans les meurtres, enlèvements et viols de deux jeunes ontariennes dans les années 1990. »

                                            http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/famille-monoparentale-de-reculades-178651#forum4527376
                                            Le Gaïagénaire 12 mars 23:38Je serais d’accord à la condition que préalablement elles aient passées par :





                                            « La solution consiste à mettre à jour la matrice avant qu’elle ne commence à se reproduire afin de briser la chaîne de la transmission intergénérationnelle des tares. Et c’est à l’école que cela doit se produire en obligeant toutes les filles, potentiellement mères, à dresser leur biographie (ontogenèse). »

                                            Mais ne vous en faites pas, on fera de l’eugénisme vétérinaire à la place :


                                            « La solution universelle passera par le combat de l’homme contre les désirs et la conjuration de la peur de la mort. Avec comme moyen incontournable à l’échelle planétaire la maîtrise démographique. »

                                          • Kenou (---.---.2.109) 22 avril 2016 15:07

                                            @Le Gaïagénaire
                                            On ne peut pas comparer Paul Bernardo à une femme qui souhaite avorter ... 

                                            La question reste donc la même : 
                                            Peut-on considérer que la femme est libre d’user de son corps comme elle le souhaite, ou doit-elle être sous l’autorité de l’homme afin d’assurer la reproduction ?

                                            La liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres...

                                          • Le Gaïagénaire 22 avril 2016 21:10

                                            @Kenou 15:07


                                            Pour résumer : à quand un permis avant d’avoir des enfants ?

                                            Paul Bernardo ? Moi je parle de Karla Homolka.


                                          • Le Gaïagénaire 23 avril 2016 14:36

                                            @oncle archibald 22 avril 23:19


                                            Pourquoi un homme DÉSIRERAIT-IL AVOIR un enfant ?






                                          • Rounga Rounga 24 avril 2016 15:02

                                            @Le Gaïagénaire
                                            Pourquoi ne le désirerait-il pas ?

                                            On se demande si vous faites exprès d’écrire des sottises.


                                          • Le Gaïagénaire 24 avril 2016 15:57

                                            @Le Gaïagénaire  23 avril 14:36


                                            @oncle archibald 22 avril 23:19


                                            Pourquoi un homme DÉSIRERAIT-IL AVOIR un enfant ?


                                          • Le Gaïagénaire 25 avril 2016 14:18

                                            @oncle archibald 25 avril 12:38


                                            Mon point est à l’effet que l’idéal c’est de procréer un enfant pour lui-même.

                                            Comme vous le dites si bien le reste s’inscrit dans l’animalité des humanoïdes soumis à l’entropie.






                                          • Le Gaïagénaire 25 avril 2016 23:38

                                            @oncle archibald 25 avril 16:59


                                            http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/famille-monoparentale-de-reculades-178651#forum4527376

                                            Le Gaïagénaire
                                            12 mars 23:38

                                            Je serais d’accord à la condition que préalablement elles aient passées par :

                                            «  La solution consiste à mettre à jour la matrice avant qu’elle ne commence à se reproduire afin de briser la chaîne de la transmission intergénérationnelle des tares. Et c’est à l’école que cela doit se produire en obligeant toutes les filles, potentiellement mères, à dresser leur biographie (ontogenèse). »

                                            La réponse à ma question du désir d’enfant par les deux parents est que ce désir d’un enfant pour lui-même est transmis par les gamètes, épigénétique, donc donne un cerveau au programme reproducteur respectant la vie. Seul l’humain peut être désiré.

                                            Mais ne vous en faites pas, on fera de l’eugénisme vétérinaire à la place :


                                            « La solution universelle passera par le combat de l’homme contre les désirs et la conjuration de la peur de la mort. Avec comme moyen incontournable à l’échelle planétaire la maîtrise démographique. »


                                            L’eugénisme est Anglais impérialiste même Darwinien, pas Nazi. C’est une dérive entropique. Les vrais tarés projetant leurs tares de psychopathes pervers narcissiques sur leurs victimes. Comme Hitler désignant les juifs, les homos, les gitans, les malades mentaux, etc. comme boucs émissaires.

                                            Mais bien avant cela, des « religieux » ont écrit des chefs d’œuvres de projections criminelles sur l’Autre.


                                            Cordialement

                                          • beo111 beo111 21 avril 2016 11:19

                                            Bon, j’ai l’impression que ce que dit le Raphaël E. c’est de la merde, mais on va mettre ça sur le compte sur sa rapidité d’élocution liée à sa pratique en radio commerciale, ce qui le met en posture de « philosophe mitraillette », c’est sûr que c’est pas évident.

                                            À titre personnel en tant que chrétien intéressé par le principe de laïcité je dirai les choses suivantes :
                                            - ce qui a trait à la politique de la cité dépend du législateur terrestre
                                            - ce qui a trait à la vie, à la mort, à l’amour, c’est du ressort de dieu, de la transcendance, de principes supérieurs, de ce que vous voulez en fait, en fait de la religion qui vous relie vous individu à un truc pas matériel auquel vous croyez

                                            À ma connaissance seule la guerre en tant qu’action collective pouvant entraîner la mort est à l’intersection des deux, c’est ce qui la rend si intéressante.

                                            Pour l’IVG c’est beaucoup plus simple, c’est du côté de la religion. Mais la religion du médecin qui va pratiquer - ou pas - cet acte. Je n’ai aucun jugement à porter sur son action, c’est une affaire entre lui et Dieu. À mon sens l’IVG ne devrait être ni autorisée, ni interdite, car elle ne concerne pas une action collective, mais une action (principalement) individuelle d’un praticien qui a sa conscience.

                                            Par contre je suis opposé au remboursement de l’IVG par la sécu, car ce sont nos cotisations collectives et dedans il y a les miennes aussi.


                                            • Kenou (---.---.2.109) 21 avril 2016 11:49

                                              @beo111
                                              Heureusement qu’il y a des célibataires qui ne veulent pas d’enfant et sont farouchement contre l’explosion démographique qui cotisent quand même pour que les femmes puissent accoucher en toute sécurité...

                                              Heureusement qu’il y a des gens aux dents parfaites qui cotisent pour que des gens aux dents sensibles puissent se faire soigner des caries.
                                              Heureusement qu’il y a plein de gens qui cotisent pour des maux qu’ils n’ont pas.
                                              Heureusement que la solidarité existe pour que des gens dans la difficulté, et le malheur soient aidé.
                                              Aimez vous les uns les autres qu’il disait ....


                                            • Rounga Rounga 21 avril 2016 11:55

                                              @Kenou

                                              Heureusement qu’il y a des gens aux dents parfaites qui cotisent pour que des gens aux dents sensibles puissent se faire soigner des caries.
                                              Heureusement qu’il y a plein de gens qui cotisent pour des maux qu’ils n’ont pas.

                                              Et voilà. L’avortement mis au même niveau que n’importe quel acte médical, au niveau d’une simple carie.

                                            • Kenou (---.---.2.109) 21 avril 2016 17:17

                                              @Rounga

                                              La mauvaise hygiène dentaire est l’une des premières causes de mortalité dans le monde ...
                                              Quoi qu’il en soit, entre laisser une femme pauvre prendre des risques pour avorter ET voir cette femme bénéficier d’aider pour avorter sans risque, je préfère la deuxième solution.


                                            • Rounga Rounga 21 avril 2016 18:48

                                              @Kenou

                                              C’est décidément un dialogue de sourds. Je déplore la comparaison avec la carie car la carie n’est pas un être humain, on peut s’en débarrasser avec beaucoup moins de scrupules.


                                            • Kenou (---.---.2.109) 22 avril 2016 09:54

                                              @Rounga
                                              Un foestus n’est pas un être humain.

                                              Le plus logique serait que les moyens de contraceptions (préservatif, pilule et etc) soient remboursés à 100%, et l’IVG à 50%

                                            • Rounga Rounga 22 avril 2016 10:33

                                              @Kenou
                                              Un foestus n’est pas un être humain.

                                              Comme je l’ai dit plus haut, je pense exactement le contraire.


                                            • philouie 22 avril 2016 11:28

                                              ce qui reviendrait en somme à expédier une âme au paradis sans la faire passer par la case « vie terrestre ».
                                              avec de telles arguties, je vous justifie les attentats suicides quand je veux.


                                              • Aristide Aristide 22 avril 2016 11:50

                                                @philouie


                                                Vous n’avez même pas besoin, vous le faites ...

                                              • philouie 22 avril 2016 11:51

                                                @Aristide
                                                donnez vos preuves.


                                              • Aristide Aristide 22 avril 2016 11:55

                                                @philouie


                                                Une trace de la condamnation sans ambiguïté ? 

                                              • philouie 22 avril 2016 11:59

                                                @Aristide
                                                vous devriez mieux me lire et vous verriez que j’accuse l’Otan d’être derrière ses crimes et donc les auteurs de faire le jeu de nos ennemis.


                                              • Aristide Aristide 22 avril 2016 16:06

                                                @philouie


                                                C’est difficile d’être clair et condamner ces barbares, hein. L’ambiguïté est là.

                                                C’est bien ce que je dis, vous ne condamnez pas et au contraire vous essayez de dissimuler votre... grossière manipulation derrière une analyse des causes, des circonstances, ... enfin tout une bouillie mélangeant complotisme, quelques éléments irréfutables.

                                                C’est qui ces ennemis que vous nommez comme nôtres ? Serait ce que vous désignez les islamistes ? 

                                              • philouie 22 avril 2016 17:48

                                                @Aristide
                                                Avant de condamner, il faut enquête, vérité , responsabilité.
                                                Vous ne me verrez pas condamner des marionnettes sans que je sache qui est le marionnettiste.
                                                Vous parlez de barbares, mais qui est le barbare ?
                                                un chef d’état qui détruit des pays au nom d’intérêts privés est-il pour vous un barbare ?
                                                un membre de la police payé par nos impôts qui participent à des crimes d’états est’il un barbare.
                                                un procureur qui ment pour couvrir les exactions de criminels est-il un barbare ?
                                                Vous êtes un naïf qui vous arrêtez à l’apparence des choses et ce faisant vous vous faites complices de vrais criminels qui reste dans l’ombre, ou même qui passent tout sourire à la télévision, voir demandent aux électeurs de leur accorder leur suffrage mais qui sont en réalité les vrais responsables des crimes mises en scènes par l’état.
                                                vous voulez savoir qui est le nous quand je parle de nos ennemis.
                                                 ce nous est nous les musulmans, et nous les français que l’on soit musulmans ou pas.
                                                c’est nous le peuple, qu’on pousse à la guerre et qui finira en chair à canon.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité