@Rounga
certainement, nous ne sommes pas sur le même plan de compréhension.
Il y a différents plans à la morale :
Il y a la morale individuelle, la morale familiale, la morale sociale (dont l’expression est le droit, et la justice), la morale de l’État (rapport entre dirigeants et le peuple, et les circonstances extérieures), et la morale religieuse (devoir envers Dieu).
De quel plan parlons-nous ?
En l’occurrence dans ce sujet comme dans d’autres, l’Église se met indûment à la place de Dieu quand elle invoque la morale de Dieu parce qu’elle est elle-même incapable de concevoir Sa Miséricorde, Sa Justice, ... ou si peu !!! ni les tenants et aboutissants dans ces histoires d’avortements toutes singulières, toutes dramatiques (aucune femme ne rêve d’avorter), d’où son incompétence totale à les juger. En raison également qu’elle n’a jamais été mandatée par LUI à aucun moment pour la représenter sur terre. Elle ne doit donc se contenter, comme tout croyant dans la mesure des possibilités de chacun, que de l’accomplir cette morale selon comment elle la comprend, de par l’esprit et le cœur.
Mais l’Église se prenant pour le corps du Christ vivant selon les seules prédications de Paul de Tarse mais Corinthiens, Romains,Collosiens, Ephésiens, ne sont pas les Paroles de Jésus, du Verbe_Christ , il ne peut donc en découler qu’ un discours totalement
incompréhensible pour qui ne partage pas ces convictions-là, ainsi
qu’une autorité sans autres fondements que cette théologie d’une Église
« incarnant » la morale religieuse.
Si l’avortement est moralement blâmable, voire justiciable comme cela l’était auparavant, en vertu de la morale sociale, (et familiale), il ne peut l’être en raison de la morale religieuse, puisque celle-ci ne lie que la relation de l’individu à Dieu. Personne ne portera la faute d’un autre. Par contre on peut tenter que ce genre de fautes, d’égarements (situations complexes et indésirées dans la presque totalité des cas...), ne se reproduisent que de moins en moins ... jusqu’à ne plus être. La loi pénale ayant été expérimentée, elle a suffisamment révélée son inefficacité en plus d’être affligeante puisqu’elle endommageait et fragilisait encore davantage ces femmes qui avaient avorté.