@Fergus
J’habite et je travaille dans la banlieue parisienne et les choses n’y sont plus ce qu’elles étaient. Il s’agit peut-être plus d’un communautarisme que d’un phénomène religieux proprement dit, mais on voit les barbes s’allonger et les femmes se voiler. Dans quelques quartiers, on ne voit même plus que ça. Cela ne touche pas que des populations marginalisées, je rencontre des salariés qui se sont mis à apprendre l’arabe et à montrer des signes religieux alors qu’ils semblaient plutôt non religieux auparavant. Il devient alors impossible de partager un repas au restaurant alors qu’ils le faisaient sans problèmes. Cela ne touche bien évidemment pas toutes les populations musulmanes, mais ceux-là font pression sur toutes les populations d’origine nord-africaine et c’est encore pire pour les Chrétiens originaire de ces régions qui sont considérés comme des apostats. Pourtant, ils sont relativement nombreux à se convertir au Christianisme. Ces Chrétiens sont plus fort côté spiritualité et résistent beaucoup mieux que les agnostiques à la pression des fondamentalistes.
Ce qui me choque le plus, ce ne sont pas tant les signes extérieurs de leur religion que leur incapacité à sourire dans leurs relations avec les autres, comme si la violence était leur seul mode d’expression.
Ceux qui évoluent vers l’agnosticisme sont des populations qui habitent les centre-villes et sont peu en contact avec d’autres Musulmans, mais cette population tend à disparaître des banlieues.