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Commentaire de njama

sur Qui est vraiment Eugénie Bastié, la petite dernière des réseaux libéraux cons américains ?


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njama njama 17 mai 2016 12:31

@Julien30

ibid

Question : Vous évoquez aussi les liens de François avec l’Opus Dei.

Paul Ariès  : Bergoglio a toujours su travailler avec l’Opus Dei et exprimer ses sentiments favorables les plus profonds, comme lorsqu’il se recueillit 45 minutes sur la tombe du fondateur de l’Opus… Son élection a d’ailleurs été accueillie avec « une joie profonde » (sic) et l’Opus a mis ses jeunes au service de sa théologie écologique (sic). La gauche se laisse souvent duper, car elle a une image partielle de l’OD. Je veux dire que nos ennemis les plus farouches ne ressemblent pas toujours à l’image d’Epinal qu’on choisit de se construire. La gauche n’a jamais pu admettre que Mgr Romero, le « martyr des pauvres », assassiné en pleine église par un commando, était beaucoup plus proche de l’Opus Dei, qui le revendique comme un compagnon de route, que des théologies de la libération qu’il combattait férocement. L’Opus Dei fournit aussi à François quelques notions essentielles pour la « reconquista » comme la référence aux marginalités.

Question  : vous évoquez aussi les Chevaliers de Colomb.

Paul Ariès  : l’Eglise combat officiellement la franc-maçonnerie, mais elle a son propre mouvement discret, l’Ordre des chevaliers de Colomb. Je rends compte, dans mon livre, des documents confidentiels auxquels j’ai pu accéder et qui donnent le visage de cette organisation très puissante aux Etats-Unis et très implantée dans les bases militaires. J’ai pu montrer aussi que cet Ordre est devenu une source essentielle de financement de l’Eglise capable de la tirer des mauvaises passes. Grâce à lui, l’Eglise ne désespère pas de créer le principal fond financier international, pour peu que les systèmes de retraite soient déconstruits. Les liens entre le Vatican et les Chevaliers de Colomb déjà forts sous Jean-Paul II et Benoit XVI se sont renforcés avec François. Ce sont ces bonnes relations qui expliquent que le pape François ait canonisé, lors de son voyage aux Etats-Unis, le Père Serra, considéré par l’Eglise comme le principal évangélisateur de l’Ouest, mais dénoncé par les peuples autochtones comme un prêtre coupable de génocide. J’avais signé la pétition internationale suppliant le pape François de renoncer, comme l’avaient fait ses prédécesseurs, à cette canonisation, mais, dans ce domaine aussi, François a fait pire que pire.

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https://lafacecacheedupapefrancois.wordpress.com/


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