@ Michel-J Cuny
Très d’accord avec votre article, et toute votre introduction à ceci près que Theodore Herzl que l’histoire présente comme père fondateur du sionisme, n’en est que le père putatif tardif ainsi que je l’exposais dans votre précédent article « Un phare pour le sionisme : Benjamin Disraeli », un peu comme Jean Monnet et Maurice Schumann passent pour être des pères fondateurs de l’Europe, alors qu’ils ne sont que pères putatifs l’histoire démontrant qu’ils ne purent l’être.
Du « proto-sionisme » de race pure british, chrétien, aristocratique et colonial, de Lord Schaftesbury, (1838) qui spéculait (c’est le cas de le dire) sur le retour des Juifs lesquels redeviendraient les fermiers de Judée et de Galilée pour le plus grand profit de la Couronne britannique ..., à Theodore Herzl, bien de l’eau a coulé sous les ponts, les idées circulant, phosphorant, Marx, Engels, passant par là dans l’histoire, leurs idées imprégnant, fécondant, certains courants de pensées politiques nationalistes ou inter_nationalistes, dont ce sionisme en gestation. Pourquoi en aurait-il été épargné ?
Les remarques de Hélène Carrère d’Encausse sont donc parfaitement pertinentes quand elle cite Julius Martov et Arkadi Kremer, un des fondateurs du Bund (Union générale des travailleurs), un mouvement socialiste juif.
J’avais cité également ---------- Moses Hess (1812-1875) philosophe allemand, proche de Karl Marx et de
Friedrich Engels, qui est aussi considéré comme l’un des fondateurs du
sionisme, en particulier du sionisme socialiste (par opposition au « sionisme politique » de Theodor Herzl),et des kibboutzim.