@Onizuka
Il faut bien que la religion trouve un interlocuteur auprès des
pouvoirs publics tout de même,
Théoriquement c’est du ressort du ministre de l’intérieur qui est en charge des cultes d’en être l’interlocuteur, pas du président de la république
Ce n’est pas cela que je dénonçais, il y a une différence entre entretenir des relations (recevoir, répondre à une invitation), ce que la loi, les institutions et les traditions prévoient, et assister à des cultes dans le cadre de fonctions représentatives (cf cas cités / M. Valls par ex.), car ces élus ne sont pas mandatés pour ce qui relève de pratiques privées., ni d’user des deniers de l’État pour ça.
A titre d’exemple, il est régulièrement répété que la laïcité ne concerne que « l’espace public ». Mais qu’est-ce donc que l’espace public ? Cette expression renvoie-t-elle aux propriétés de l’Administration, et dans quel cas tous les citoyens ne devraient pas manifester leurs convictions religieuses de quelque manière que ce soit, dans la rue, dans les jardins publics ou encore dans les hôpitaux ?
Il me semble que vous faites erreur, « l’espace public » n’est pas précisément une propriété de l’administration, mais un patrimoine de la nation, donc du peuple français. La rue, les jardins publics, les forets domaniales, ... n’appartiennent pas à l’administration, qui ne fait que les administrer, on ne pourrait donc interdire aux gens de manifester leurs convictions dans ces espaces. Dans « l’espace public », il faut bien distinguer les lieux à caractère institutionnels dans lesquels la loi de 1905 s’impose aux élus et agents publics, et s’exerce, une mairie par exemple, de lieux dans lesquels elle n’a pas vocation à être exercée, un musée, une université, une salle de spectacle ... Et c’est précisément cette notion « d’espace public » qui a été dévoyée pour interdire les signes ostentatoires ici ou là.
La loi de 1905 n’a aucun caractère d’obligation au sens juridique pour les citoyens, elle ne concerne que les élus et agents publics, cqfd !