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Commentaire de Pascal L

sur Pourquoi Jésus n'a jamais dit de rendre à César ce qui est à César !


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Pascal L 15 juillet 2016 15:55

@Pomme de Reinette
Ce n’est pas exactement ce que dit Edouard-Marie Gallez dans sa thèse. Le problème du Coran, c’est que l’essentiel de la théologie avait déjà été enseignée par les Judéonazaréens. Il fallait donc s’approprier cette théologie sans que cela passe pour un revirement. Les glissements sémantiques devaient passer inaperçu. Si les premiers exemplaires du Coran ont été retirés plusieurs fois de la circulation, il est certain que beaucoup d’adeptes devaient en connaître une partie du contenu par cœur. Il fallait en gros le temps d’une génération pour faire passer un de ces glissement. A partir du moment où le Coran a été plus répandu, les modifications devaient être les plus minimes possible. On a donc joué sur la voyellisation, absente des premiers textes, pour changer le sens de quelques mots. Mais le choix des mots de remplacement étant limité, il a fallu une explication de texte à côté, d’où le rôle des Hadiths. Les lieux autour de la Mecque ont aussi été baptisés pour ne pas avoir à trop changer le texte. Le nombre de rédacteurs du Coran révélés par cette étude pouvait être élevé dès le départ si nous considérons qu’il s’agit bien d’une collecte de fiches de prêches.

En fait, le Coran se lit très bien à partir du moment où vous intégrez les glissements sémantiques connus dans la lecture. Il peut y avoir quelques autres dogmes nouveaux et moins connus, mais ce n’est pas évident de garder la cohérence du texte avec ces dogmes. On a peu joué avec le texte, mais plutôt avec l’explication du texte. 
De toutes façons, il reste beaucoup de « détails » à approfondir pour avoir une image complète, mais il semble y avoir assez de sources pour qu’on puisse y arriver. Il y a d’ailleurs beaucoup de thèses en cours.

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