@HELIOS

Je suis étonné de ce que vous écrivez. « L’UPR ne peut pas gagner seul » ? Vous raisonnez en « parti traditionnel ». Vous semblez ignorer que l’UPR est un mouvement « provisoire » qui souhaite rassembler les Françaises et les Français, hors clivage pour redonner les « manettes » à la France. Après la reprise de la souveraineté de la France, hors Union européenne, ce parti se dissoudra. Une démocratie semi directe aura remplacé notre oxymorienne démocratie représentative.

Je pense que 90% à 95% des électrices et des électeurs ne connaissent pas l’UPR. Les résultats obtenus par ce mouvement, en terme de suffrages, sont donc exceptionnels si l’on considère sa « notoriété ». Avec 11500 adhérents ce mouvement n’est plus un « micro » parti. Il est le parti dont il faut taire, pas seulement le nom, mais surtout les analyses rationnelles et documentées qui démolissent tous les mensonges rassassés en boucle depuis des décennies. Les médias de grande diffusion s’y attèlent au quotidien.

Mais je suis d’accord avec vous. L’UPR est un parasite, pas de la souveraineté mais du système oligarchique actuellement en place. Ceci vous le savez puisque le but annoncé de l’UPR est de sortir de l’UE pour que la France retrouve sa souveraineté mais que les élites refusent parce que cela nuirait à leurs objectifs. C’est à ce moment précis de votre développement que vous manquez d’objectivité et que vous raillez l’UPR. Parce que ni le FN, qui souhaite, au mieux, proposer un référendum au peuple de France sur la sortie de l’UE, ne pense vraiment souveraineté nationale. Parce que imaginer une souveraineté nationale en faisant partie de l’UE, ça c’est vraiment du parasitage. Au même titre que le front de gauche d’ailleurs.

L’élite financière qui dirige la France, en privilégiant ses intérêts particuliers, l’a bien compris. Les 10 milliardaires qui possèdent tous les médias donnent la parole aux partis qui ont fait allégeance. Qui commande les sondages pour ces journaux ? Quel est l’intérêt de faire paraître ces sondages ? Ce sont des instituts privés qui « travaillent » les sondages. Cela coûte de l’argent, beaucoup d’argent. Qui investit dans ces sondages coûteux et pourquoi ? Quelle est la stragégie du donneur d’ordre qui dépense des sommes folles pour faire paraître un sondage ? Est-ce le FN ? Est-ce le Front de gauche ?

Alors mon cher Hélios poussez le raisonnement jusqu’à sa toute fin. Pourquoi les élites financières porteraient-elles la voix de partis qui nuiraient à leurs intérêts ? Si vous avez la réponse, je suis preneur. Et typiquement, les partis muselés par ces « merdias » comme le PRCF et l’UPR sont ceux qui présentent le plus grand danger pour eux. Pour comprendre une telle manipulation il faut sortir un peu des sentiers battus des clivages droite-gauche. Celui ci n’existe plus ! Le clivage aujourd’hui est dans l’annonce de la sortie de l’Union Européenne ou le maintien dans l’UE. La seule critique de l’UE n’effraie pas les élites financière.

Pour vous paraphraser, « la réalité est donc simple » : soit vous avez fait allégeance au système en lui permettant de défendre les intérêts particuliers d’une petite caste de nantis, pour lequel vous ne présentez par conséquent aucun danger, et vous avez droit au chapitre, soit vous êtes pour l’intérêt général et vous êtes mis au ban des merdias. La tactique est extrêmement simple : ne jamais parler d’un parti, faire en sorte de taire totalement ses analyses, permet à l’élite de conserver la main. Le parti de Macron a été lancé sur le marché comme une marque de lessive. Qui est Macron arrivé ministre sur les recommandations de l’élite financière ? Combien d’adhérents ? Quel programme ? Il est pourtant ominiprésent dans les merdias. Figurez vous Hélios que lui n’a même pas fait 0,87%. C’est dingue non ?

Si vous ne mettez pas votre intelligence à votre service et faisant les mises en perspective nécessaires, il est certain que les Française et les Français qui réagissent comme vous l’auront profond dans l’os. C’est de la manipulation d’opinion et rien d’autre.

A moins que vous ne soyez Vous même un « agent » de l’élite financière qui cherche à détourner le regard du peuple des vrais enjeux. J’ai beaucoup de mal à imaginer quelqu’un comme vous passer à côté des mises en perspective assez facile à réaliser.

L’élite financière est organisée, très organisée, et possède les moyens financiers de ses actions.

Le peuple est divisé en de multiples partis dans un clivage droite-gauche, voulu par les élites, pour, justement, diviser le peuple et se maintenir au pouvoir à travers la plus « grande minorité ». C’est ce qui se passe depuis plusieurs élections présidentielles. Il n’y a aucune majorité, c’est la plus grande minorité qui l’emporte. Il est donc important pour « l’élite » de « fragmenter » l’opinion en de multiples composantes, de droite et de gauche, pour tirer ensuite les marrons du feu. Et cela fonctionne.

L’UPR est un parti « hors clivage ». Cela « dérange » les élites qui n’avaient pas envisagé l’émergence d’un tel parti qui détruit le processus et la stratégie qu’elles ont mis en place.