Je vais distinguer 3 choses :
1) Le dopage
Et dans le dopage (même si tous les dopages sont nocifs), le dopage « amateur » et le dopage « élaboré ».
Nous avons tous entendu « si tous les coureurs sont dopés cela remet les compteur à zéro et c’est de toute façon le meilleur qui gagne », sauf que « un bon dopage » avec suivi médical et optimisation n’est pas donné à tout le monde.
Ne rêvons pas dans l’immédiat nous n’aurons pas de collaboration active dans la lutte contre ce fléau qu’est le dopage, mais il faut quand même continuer à s’en offusquer et à exiger la « propreté » car il en va de la santé de nos enfants voulant rejoindre le peloton.
2) Le « mercato »
Comme le sujet l’aborde très bien, un des problèmes est que les « grosses équipes » possèdent les meilleurs coureurs qui ne laissent plus que les seconds couteaux (même si il reste des coureurs qui veulent briller comme leader dans d’autres équipes) aux autres équipes.
Le cyclisme, a son « Réal », son « Barça », son « PSG », sauf que c’est pire puisque UN seul coureur est désigné pour briller : le leader.
De même, on ne peut pas compter sur la logique commerciale pour empêcher cette façon de faire, mais par exemple les réseau sociaux pourrait critiquer un sponsor pour son hégémonie et le message publicitaire négatif qu’il véhicule : « j’écrase les autres » peut plaire à la mentalité anglo-saxone, pas sûr que ce soit le leitmotiv de tous les peuples.
3) Le classement et les primes
Voilà à mon sens le thème sur lequel on pourrait agir le plus rapidement pour remettre du spectacle dans le tour de France (il y aura des oppositions virulentes je le sais).
Un des problèmes, est que bien souvent, les coureurs préfèrent concourir pour des places d’honneur plutôt que pour la 1ère place car si on donne tout on risque de perdre la place déjà acquise et donc avoir une prime moins intéressante à vouloir « trop obtenir ».
Une des solutions serait de :
- maintenir la prime du vainqueur, du maillot jaune
- faire la moyenne des primes actuelles du 2ème au 10ème (donc même somme totale mais répartie équitablement entre les 9 coureurs)
- idem du 11ème au 20ème
- etc ... (si il y a encore prime)
Ainsi, même si il peut encore y avoir un effet de seuil entre le 8ème jusqu’au 12ème par exemple (sauf qu’en général les écarts entre 2 mitoyens du classement sont plus important au fur et à mesure qu’on descend), il y aurait moins de risque de perte de prime à attaquer le maillot jaune du 2ème au 7ème par exemple
Je pense que c’est d’abord sur cette répartition des primes qu’on fera évoluer les choses.