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Accueil du site > Tribune Libre > Tour de France : L’Ennui, maillot jaune !

Tour de France : L’Ennui, maillot jaune !

Je suis accro. Au tour de France. Lorsque j'étais miston, j'étais Bobet ou Rivière appuyant comme un fada sur les pédales de ma vieille cranque. Mes potes étaient Kubler ou Van Stenberguen, certains osaient même être Fausto Copi, le dieu ! Les résultats du jour étaient affichés dans tous les bistros du pays. Il n'y avait pas la télé mais on écoutait, béats, les retransmissions s de Georges Briquet. J'ai vu Bobet gagner à Avignon, sur les Allées de Loulle, devant Malléjac, après avoir battu tous ses concurrents dans la montée du Ventoux. Plus tard, jeune journaliste, j'ai suivi de près le drame de Simpson crevant sous le soleil menteur de ce même Ventoux et j'ai eu la chance et l'honneur de boire des canons avec Antoine Blondin. Bref, j'ai toujours été accro à cette formidable aventure qu'est le Tour de France.

Eh bien depuis plusieurs années, le Tour me gonfle les aliboffis. Pire, il m'emmerde profondément tellement il est devenu soporifique, prévisible, sans surprise. Heureusement il reste ce formidable survol de notre beau pays, et des pays limitrophes visités. Au fait, et si le Tour, je veux dire la course, n'était plus qu'un prétexte pour faire découvrir au monde entier les paysages somptueux de notre beau pays, filmés avec des débauches de moyens, nous faire découvrir des lieux discrets, retrouver des stars du paysage français comme le Mont-St-Michel, les Gorges de l'Ardèche ou le Mont-Blanc, les grandes cathédrales, les châteaux chargés d'histoire, s'extasier devant la beauté intimidante des grandes montagnes, lieux mystérieux entre tous, où se forgent les légendes.

Oui mais… Et la course ?

Le Tour, c'est aussi et surtout une grande caravane publicitaire, un outil gigantesque de bourrage de crâne commercial camouflé derrière un raout folklorique et festif. Pourquoi pas ? Mais le sport la-dedans ?

Le sport ? La course ?

Elle se résume à une confrontation plus ou moins virulente entre quelques équipes qui sont des machines de guerre au seul service du lideur, du chef. Il y a celles qui jouent en première division, les Sky de Froome, les Astana de Nibali, la Tinkoff de Contador et. Puis il y a les autres...

Les Sky, c'est l'équivalent en budget (20 millions) de celui de l'Agence mondiale antidopage (AMA) ! Astana, c'est 15 millions et l'appui d'un pays à la morale « pittoresque », le Kazakhstan dont la capitale se nomme...Astana ! Quant à Tinkoff, elle appartient à un bankster milliardaire russe...

Ces équipes sont là pour gagner, pas pour soulever l’enthousiasme, encore moins pour faire rêver. Le Tour, pour eux, c'est du business. Il faut gagner, et tous les moyens sont bons.

Les moyens organisationnels  : embaucher les meilleurs coureurs qui doivent dès lors, moyennant des salaires conséquents, renoncer à toute ambition sportive individuelle pour se mettre au service exclusif de leur lideur. Ces machines à rouler tuent la course en neutralisant toute tentative de bagarre. C'et ce qui se passe dans tous les cols, c'est ce qui se passe même sur les étapes de plat où les machines à rouler se mettent au service du sprinter maison. Et puis ces sordides « oreillettes » qui enlèvent toute initiative aux coureurs...

Plus de grandes chevauchés solitaires, plus de Koblet tenant – seul - à distance, pendant 140 kilomètres une meute de poursuivants ayant nom Bobet, Coppi, Ockers, Kubler, excusez du peu, lors d'une étape de légende entre Brive et Agen. Plus de Fausto Coppi et de Gino Bartali arrivant au pied des Alpes avec 30 minutes de retard sur le maillot jaune et prenant le maillot le soir. Plus de Bobet attaquant dans Vars, soutenu dans la Vallée du Guil pat son fidèle Deledda parti dès le départ de Gap, puis réussissant une formidable chevauchée solitaire, survolant les terribles cols de Vars et d'Izoard.

Maintenant, on s'emmerde…

Les moyens physiologiques : on se demande pourquoi ces gaillards sportifs jeunes, en pleine forme, ont besoin d'être suivis par des escouades de « médecins »... Le soupçon (? ?!!) de dopage est toujours là. Comme dans tous les sports professionnels d'ailleurs, football, tennis, rugby, athlétisme et autres. Pourquoi les autobus des grosses équipes sont-ils protégés par des vitres fumées et fermés comme des coffre-forts ? Les voleurs ayant toujours une longueur d'avance sur les gendarmes, beaucoup de traitement sont indétectables. Les « médecins » sont là pour faire en sorte que les coureurs « traités » respectent les périodes d'incubation, que les « traitements » se fassent dans des périodes précises avant les courses. Pas vu, pas pris. Et seuls les crétins se font prendre. Et pas question de balancer ! Sinon les lendemains seront durs pour la balance. Pareil pour les anciens champions s'ils ne veulent pas être éjectés du milieu qui est toute leur vie... Quant aux médias, les journalistes « sportifs » restent désespérément discret à ce sujet…

Les moyens techniques : Cette année, il y a commissaires à moto qui, paraît-il, détectent au moyen d'étranges tablettes, les éventuels moteurs électriques. Il est vrai que cette année, on n'a pas encore vu Froome faire comme l'an passé, dans la montée vers la Pierre-Saint-Martin, lorsqu’il a démarré comme s'il avait une mobylette ! Comme il l'avait fait au Ventoux en 2013. Ça donne à réfléchir. Les vélos peuvent être changés sans contrôle en cours de course. Ils sont rarement vérifiés à l'arrivée où, dans la cohue, il est très facile de remplacer un vélo « motorisé » par un vélo « propre…

Est-ce vraiment nouveau ? C'était mieux avant ? Plus propre ? Ça faisait rêver ? Le rêve n'a plus de raison d'être dans le monde du fric-roi. Et puis soyons honnêtes : où sont les champions, les « campionissimo » d'avant ? La plupart sont...morts, jeunes ! Bobet : mort. Coppi : mort. Koblet : mort. Anquetil : mort. Fignon : mort. Etc. Restent tout de même Poulidor, Thevenet et Mercx. Il faut croire qu'ils sont plus solides que les autres…

Bon. Allez, il n'empêche que je vais regarder l'étape de montagne contre la montre ! On peut toujours espérer…

 

Photo X - Droits réservés

 


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29 réactions à cet article    


  • Jo.Di Jo.Di 21 juillet 2016 17:14

    CrassoVox, c’est vraiment l’entre-soi des insignifiances ...
     
    Diarrhée gôôôchiste des mêmes auteurs branletteurs, éjaculant leurs articles niais qu’on ne lit même plus par habitude ...
     
    Crise migratoire : George Soros vole au secours de l’UE
     
    Le juif Soros philanthrope négrier aurait bien embaucher le maoïste gôôôchiste Barroso .... (mais c’est vrai que Goldman-Sachs c’est Rothschild en fait, le maître du gôôôchiste Macron ....)
     


    • Fergus Fergus 21 juillet 2016 17:43

      Bonjour, Victor

      J’étais moi-même accro au Tour de France, notamment passionné par les étapes de montagnes. Au temps où Bahamontès, Van Impe ou Herrera tentaient de renverser une situation défavorable en s’échappant sur plusieurs cols. Au temps où Merckx, battu par Ocana à Orcières-Merlette, engageait son équipe dans un contre-la-montre de... 250 km vers Marseille : à 45 mh/h, les coureurs étaient arrivés avec 1 h 30 d’avance sur l’horaire !

      En ces temps-là, le panache existait. Hélas, il était soluble dans les intérêts des sponsors. D’où ces tours d’un ennui mortel où le moindre avantage pris en 1ere semaine par l’un des favoris fige la course en escamotant toutes les grandes difficultés pour n’offrir aux spectateurs que des escarmouches peu significatives dans les ultimes kilomètres des étapes réputées les plus dures. Sur le plan du spectacle, c’est proche de la nullité.


      • aimable 21 juillet 2016 18:29

        Bobet, Rivière, je m’en souviens bien c’était il y a au moins 60 ans, a l’époque on écoutait le tour a la radio mais je me suis désintéressé du tour il y a au moins 30 ans, quand les coureurs se sont mis a monter les cols plus vite que moi en voiture


        • César Castique César Castique 21 juillet 2016 20:24

          « Et puis soyons honnêtes : où sont les champions, les « campionissimo » d’avant ? La plupart sont...morts, jeunes ! »


          C’est ça, soyons honnêtes !


          Et voyons la réalité d’un peu plus près.


          Entre 1947, premier Tour de l’après-guerre et 1998 (victoire de Marco Pantani, mort en 2004), vingt-neuf coureurs ont gagné le Tour de France, de une à cinq fois. 


          Neuf d’entre eux - qui sont donc très loin de faire une « plupart » - sont décédés prématurément, dont deux dans des accidents de voiture (Jean Robic, à 59 ans, et Hugo Koblet, à 39 ans). Solde : 20 coureurs.


          Deux d’entre eux sont décédés à un âge qui ne permet plus de les classer en catégorie « morts jeunes » : Gino Bartali à 86 ans et Charly Gaul à 72 ans. Solde : 18 coureurs.


          Parmi les dix-huit « survivants » vivants, onze ont entre 68 ans (Bernard Thévenet) et… 97 ans (Ferdi Kubler, né le 24 juillet 1919).


          Solde : sept coureurs, âgés de 42 ans (Jan Ullrich) à 61 ans (Bernard Hinault) et susceptibles d’entrer dans « la plupart » selon Victor, étant donné l’espérance de vie actuelle.


          Souhaitons simplement qu’ils continueront longtemps encore à démentir une légende urbaine, qu’on s’étonne de retrouver sous la plume d’un personnage qui se prétend, assez audacieusement, accro au Tour de France.


          • eugene eugene 21 juillet 2016 20:28

            Mais mon pauvre monsieur, ce tour est à l’image même de notre époque. Le rendement augmente,mais l’ennui aussi, à force d’avancées technologiques, qu’ils disent, de menagment, de préparation, de stratégie, d’oreillette. Le monde sur deux pédales est lui aussi connecté. Rien ne dit d’ailleurs que les pédales ne sont pas juste là pour la décoration, le moteur étant dans le cadre, et pourquoi pas téléguidé à distance. Le ver est dans le fruit, on a même réussi à transformer en catin notre petite reine. 

            Des robots casqués, dont le visage apparaît identique derrière leurs lunettes de soleil défilent comme un corps d’armée, derrière le robot chef, c’est à dire le leader, en relation direct avec son directeur sportif, lui même en relation avec le sponsor. Il faudra être vu au km 112 par la télévision, montrer son maillot en passant la ligne d’arrivée. 
            Quelques moments de grâce parfois, à voir le paysage, les gamins hurlant sur le bord de la route, inchangés pour le coup, identiques à ce qu’ils étaient il y a 50 ans. 
            Pour restaurer le tour, retour au paradigme des années 30 : quatre vitesses, pas de ravitaillement, le boyau de rechange sur le dos des coureurs. Pourquoi pas quelques étapes en vtt à travers les coupes feu et les chemins forestiers. L ’aventure. 

            • Fergus Fergus 22 juillet 2016 08:40

              Bonjour, eugene

              Et encore ne parlons-nous pas des oreillettes qui relient désormais les coureurs à leur directeur sportif : désormais, c’est ce dernier qui donne le signal de l’action ou les consignes d’inaction. Peut-être est-il relié lui-même au boss avec une oreillette. smiley

              Un autre constat que l’on peut faire : naguère les étapes de montagne pouvaient éliminer en une journée 10, 20 ou 30 coureurs lorsqu’il y avait de la bagarre, et cela malgré les « gruppetos ». Plus de ça de nos jours : il importe de ramener le plus d’hommes-sandwich à Paris pour la visibilité de la marque.


            • eugene eugene 22 juillet 2016 10:10

              @Fergus
              Le comble cette année ayant été atteint avec la récupération du temps de Froome, au mépris du règlement. Un non sens qui en dit long sur l’influence de certaines équipes auprès de l’organisation. C’est ainsi qu’Amstrong put pendant des années étendre son organisation mafieuse sur le tour, des coureurs aux commentateurs soit disant ébahis. 


            • Fergus Fergus 22 juillet 2016 17:43

              Bonjour, eugene

              Le cadeau fait à Froome relève en effet du scandale car il s’agissait d’un fait de course, aussi imbécile en soit la raison. Personnellement, je n’ai pas le souvenir d’un tel cadeau.


            • Paul Leleu 29 juillet 2016 23:54

              @Fergus


              d’un certain point-de-vue, la décision des commissaires en faveur de Froome constitue également un « fait-de-course »... c’est un fait factuel de facto... ! il a été reclassé... quelle que soit la raison... 

              il faut appliquer le réalisme jusqu’au bout... non ? ... au fond oui... nous avons vu des faits 

            • Aristide Aristide 21 juillet 2016 21:15

              Après le foot, le cyclisme qui fout le camp, mon bon mossieur ... Avec les JO, cela va être les 21 sports qui vont y passer. 


              Et toujours en embellissant un passé où les coureurs comme Simpson, Anquetil, Ocana et autre Merckx était supers, bon y’avait pas que de la flotte dans les bidons mais on savait pas. Simpson à l’agonie dans le Ventoux bourré d’amphétamines, cela c’était du sport. Anquetil et puis Merckx et autres suivant dépassant les motos en contre la montre, et tous les obscurs aussi chargés mais moins talentueux. Et pis, y avait Yvette Horner, dans sa capsule en verre qui jouait du musette à faire péter les appareils acoustiques, et avec tout cela, le jambon, les aspirateurs italiens, les machines à café, les stylos bille, .... et le Ricard, les casquettes sont devenues collector. Enfin, un tour bien plus mieux que maintenant. Pas de télé ou si peu, des radios reporters brodant sur les forçats de la route et inventant des bagarres en tête de peloton.

              C’est marrant de voir comment le temps enjolive les choses, d’autres m’ont dit que c’est cela la vraie vieillesse, quand tout vous parait mieux quand vous étiez jeune.

              Moi, j’aime bien roupiller à moitié devant un spectacle en HD, assez fadasse de temps en temps c’est vrai, mais tellement beau par son cadre, ces images assez exceptionnelles de notre pays, Bon cela vaut pas Arthus machin, quoique... Mais enfin, des caméras à veux tu en voilà des écarts à la seconde, ... C’est pas le résumé en deux minutes en noir et blanc. 

              Ahhh, la nostaligie ...

              PS : Pour Yvette un souvenir inoubliable d’enfant, 1962 Luchon-Superbagnères, un contre la montre avec Bahamontes, Anquetil chargé comme une mule comme d’hab, ne peut rien contre le petit espagnol qui bien sur devait marché à la sangria-amphétamines. 

              • Fergus Fergus 21 juillet 2016 22:45

                Bonjour, Aristide

                S’il est indiscutablement vrai que les coureurs étaient déjà « chargés » autrefois, il est non moins vrai qu’ils étaient nettement plus combattifs et que les incertitudes de la course étaient nettement plus élevées. De nos jours, la grande majorité des étapes de montagne se limitent à une course de côte dans les 5 ou 6 derniers kilomètres.

                Il ne s’agit donc pas d’« enjoliver les choses » du passé, mais de décrire une réalité.


              • César Castique César Castique 21 juillet 2016 23:57

                @Robert Lavigue

                Des doutes ont été émis à propos de cette anecdote, certains affirmant que Francis et Henri Pélissier, ainsi que Maurice Ville - c’est d’eux qu’il s’agissait -, s’étaient payés la... fiole d’Albert Londres. 


                Pour ce qui est du dopage dans les années 50-60, je ne saurais trop recommander la lecture de Doping - Les surhommes du vélo, de Roger Bastide (éd Raoul Solar, 1970) *. 


                C’était un autre cyclisme, une autre époque où les journalistes étaient systématiquement du côté des coureurs, plutôt que de celui des argousins d’une société qui va chercher chez les marginaux du sport de haut niveau, la preuve ultime de la survivance (hypocrite) d’un zeste de morale.


                C’était aussi l’époque où Rudi Altig (1937-2016) répondait, avec superbe, à un journaliste qui lui parlait de sportifs et de dopage, : - Nous ne sommes pas des sportifs, nous sommes professionnels !



                * Extrait de la préface : « On exige tellement de toi, coureur cycliste mon ami, on te porte si haut dans l’épopée du muscle que tu as été poussé à prendre le doping comme soutien et, somme toute, comme instrument de travail.


                « Quel homme de notre temps peut te le reprocher sans revenir sur lui-même ? Lequel d’entre nous n’appuierait sur le bouton du mandarin si cela devait suffire à lui donner la force de dominer le monde.


                « Il faut être présomptueux pour te juger au nom de la morale, mais te dire : « Attention, danger, ne va pas plus avant sur ce terrain miné… », cela, nous en avons le devoir (…)


                « Nous sommes tous bien convaincus de la nécessité pour vous d’user de stimulants, attachons-nous alors à trouver un juste milieu entre le Vittel et la « dynamite ». » 

              • eugene eugene 22 juillet 2016 00:01

                @Aristide
                Je connais tout de même un peu le milieu. Ancien coureur amateur moi même dans les années 70, j’ai côtoyé pas mal de coureurs qui sont passés pros. .Un paris risqué, car si tu te débrouillais pas mal en amateur, le risque était grand de gagner beaucoup moins d’argent ensuite. Et oui, sport populaire par essence, le vélo et la boxe étaient les deux seuls sports où l’on gagnait des sous, enfin un peu...Pas assez pour ne pas faire garçon de course ou laveur de carreaux l’hiver. Un champion s’achetait en fin de carrière une ferme, ou un magasin de cycles et il était content. . C’est l’avènement de « la vie claire » pas si claire que ça ,d ’ailleurs, avec Bernard Tapie à sa tête, et L’émergence de Lemon, l’américain, qui furent déterminantes. ...Le dopage est effectivement une vieille histoire, et si vous lisez « les forçats de la route », d’Arthur londres, Pelissier, un coureur de l’époque en parle déjà en terme éloquent, se décrivant « comme une cornue ». Cependant il faut relativiser ; si ces pratiques existaient, elles étaient très souvent empiriques, et parfois contre performantes, Les cocktails divers aboutissaient à des catastrophes, telle celle de Simpson, auquelle vous faites allusion, victime d’un abus d’amphétamines et d’alcool....C’est L’EPO, qui a tout changé. Avec ça, terminé, la hiérarchie a été bousculé comme jamais. On pouvait cette fois ci faire gagner un tocard, faire grimper un sprinter, des choses impensables auparavant, avec le dopage de l’époque.

                Nostalgie d’une époque, de sa jeunesse, ou regret de joutes homériques ?..
                .Il est vrai que les dernières ont disparu, que les tours sont devenus barbants au possibles, sub humains, avec des types dont on ne parvient même pas à savoir à quoi ils ressemblent, avant qu’ils ne descendent de leur machine. 
                Machines étranges elle même, dont parfois on saisit un exemplaire équipé d’un moteur miniaturisée. On parle même de roues pourvues d’électroaimant induisant une dynamique..Un usage qui serait réservé par son coût astronomique qu’à quelques uns...N’en jetez plus....Comment retrouver son regard d’enfant ; On est loin des combats épiques et hasardeux, qui firent le bonheur d’Antoine Blondin, et les analyses de Barthes.
                 Ce vélo n’est pas un vélo, dirait Magritte. 
                On a réussi à enlaidir et à falsifier un objet parfait, en rajoutant au fil des années l’argent, de plus en plus d’argent, de technologie, jusqu’au moment on l’on se demande en les voyant grimper, si ce n’est pas une cours e de cote de grosses motos....
                Il n’y a aucune d’amertume. Juste la comparaison de deux époques qu’ont a traversées , et qui ont de moins de choses à voir l’une avec l’autre, le vélo faisant office de révélateur, et de machine à explorer le temps. 
                Les années 60 tenaient en elles encore de la grâce de l’après guerre ! L’actuelle s’apparente à un univers orwellien, normalisé, ultra médiatisé, ou tout hasard, et incertitude est de plus en plus gommé. La chute représentant le seul risque.. . 
                L’essentiel est de garder l’émerveillement, le même qui faisait pianoter Yvette Horner sur son accordéon, dans des étapes de 250 kms.
                 L’usage du vélo permet cette grâce. La petite reine vous rend au centuple vos coups de pédales. J’ai fait 70 kms cet après midi, et n’ai pas pensé une seconde regarder cette étape de robots se battant contre la montre.

              • eugene eugene 22 juillet 2016 00:32

                @César Castique

                Que le vélo soit dur, très dur même c’est un fait. Mais personne ne vous force à montre dessus. D’ailleurs cette souffrance est aussi un plaisir. On parle maintenant des endomorphines, secrétés par l’effort, et qui passés un certain seuil d’effort inhibe la souffrance, et vous font même un peu planer. Ce qui explique l’addiction des sportifs à leur pratique. 
                Les propos de Rudi Altig sont quelques peu sulfureux. Ils font date, et datent le discours qui passait encore à l’époque. C’est vrai Anquetil ou Simpson ne diront pas autre chose. Le public est séduit par la franchise, et se fait complice, indulgent, manipulé en fait par des margoulins qui prétendent que le dopage est obligé. On dira la même chose pour la torture en Algérie, par exemple..... Il faut prendre ces propos avec beaucoup de recul et d’analyse.
                Un bémol : Non, il n’y a pas besoin de se doper pour faire un Paris Brest, ou un tour de France . N’importe quel coureur du peloton a au moins une centaine de victoire à son actif, et ceux qui sont pros, contrairement à d’autres sports où la technique peut être déterminante, ont forcément un physique hors norme, avant même d’être monté sur un vélo. En vélo, on ne devient pas un champion, on l’est déjà avant de monter dessus.....Le reste, l’entrainement, la passion, vous faisant passer ou non devant les autres
                Si un coureur se dope, ce n’est pas pour faire la boucle, c’est pour aller plus vite que les autres, et en trichant, point barre. 
                Les propos d’altig sont là pour le déresponsabiliser. Il nous dit qu’il n’a pas le choix, qu’il serait « obligé ».....Et puis, dans cet histoire de juste milieu, que c’est lui qui le détermine, qu’il fait donc les règles. Une sorte de coup d’état. sportif, où il se fait arbitre de ses pratiques honteuses.
                Ce genre de langue de bois, s’apparente à une pratique mafieuse, de mal nécessaire, et évolue le plus souvent sous le sceau du secret. Ses propos prennent sens dans un créneau historique. Quelques années plus tard, il mordrait sa langue. Le discours n’a pas changé, remarquez ; on entend ainsi des cyclises expliquer qu’ils ont été dopé « en dépit de leur propre grès » ou « qu’ils font le métier » euphémisme pour dire qu’ils font le pire, et qu’ils ne s’en excusent pas. 
                Tant pis pour les autres. Ils n’ont qu’à faire comme eux. 


              • César Castique César Castique 22 juillet 2016 00:35

                « On est loin des combats épiques et hasardeux, qui firent le bonheur d’Antoine Blondin. »


                Comme il n’est plus là pour se défendre, il est facile de mettre Albert Simonin (1905-1980) à toutes les sauces. Mais il reste les textes.


                Dans L’Equipe du 29 juin 1966, il écrit à la suite d’une manifestation de coureurs protestant contre les premiers contrôles nocturnes, infligés à Raymond Poulidor et à Hermann Van Springel :


                « ...puisqu’il s’agit d’êtres dans l’exercice de leur métier, on est amené à se demander pourquoi on ne prélève pas la salive ou l’urine du premier percepteur venu, du candidat aux examens universitaires dans sa mansarde, du bâtisseur de cathédrale, du poète maudit, du chroniqueur exemplaire. Le caractère vexatoire d’une loi appliquée à un canton de l’activité humaine où les sanctions naturelles sont, paraît-il, immédiates, en détruit la noblesse et l’objet. »


                • eugene eugene 22 juillet 2016 01:11

                  @César Castique
                  Professionnel, OK...Mais n’importe quel pro a justement une morale et un éthique, et la pratique est circonscrite dans un code de pratiques. Etre pro, c’est justement le contraire de « faire n’importe quoi ». ...Ce genre de discours ne tient pas la route, est rempli de sophismes vertigineux, surement venus de la plume d’un avocat prêt à vendre son talent pour défendre le pire, et le banaliser surtout. 

                  Il y a dans le sport, une notion en effet de modèle et d’exemplarité, au delà de la performance sportive. Le cas Benzema l’a très bien rappelé. On ne peut parler de noblesse en défendant des pratiques de truands et de tricheur. Ce sport l’a trop longtemps ignoré. Le public ne déteste rien de plus que de s’apercevoir que les champions qu’il a applaudis n’étaient que des margoulins !
                  Ce sport ne survivra pas à une nouvelle affaire Armstrong, ce truc sidérant, signififcatif de la corruption à plusieurs niveaux. Néanmoins il y eut Cristophe Basson, à qui l’on a volé une carrière, mais qui peut garder la tête haute. Plus loin, Gilles Delion, flamboyant vainqueur du tour de Lombardie, et qui mit fin prématurément fin à sa carrière, fatigué de ne plus pouvoir suivre les tocards qu’il semait l’année d’avant, mais qui prenaient maintenant de L’EPO ;

                • César Castique César Castique 22 juillet 2016 11:07

                  @eugene

                  En ce qui me concerne, j’ai toujours considéré le sport cycliste comme un monde à part, et j’ai constitué un solide dossier sur la question du dopage, à partir de l’affaire Delgado (1988). Je pourrais donc argumenter presque à l’infini, mais je n’en vois pas l’intérêt et vous non plus j’imagine. Personne de nous deux ne convaincra l’autre, ce serait donc du temps perdu.


                  Dans L’honneur des champions (éd. Hoebeke, 2000), Olivier Dauzat, a résumé en deux paragraphes et sept phrases, le clivage qui séparent les deux mondes – nos deux mondes - du cyclisme :


                  « Le cyclisme est un univers mafieux et grandiose, gangréné dès son origine par une consanguinité vénale avec les courses de chevaux. Les premiers champions cyclistes portent des maillots de jockey. On parie sur les courses des vélocipèdes, on arrange, on truque, on joue des coudes, on avale n’importe quoi pour avancer plus vite.
                   

                  « Il y a ici deux morales qui s’affrontent tragiquement. Une morale publique – un terrorisme angélique qui, brandissant une improbable éthique du sport, s’autorise à placer des coureurs en garde à vue pour leur fouiller le cul ! Et la morale primitive du peloton, fondée sur un terreau profondément impur où se mêlent le recours effréné aux stimulants et à la combine. Déclasser un seul coureur, c’est déclasser toute l’histoire du sport cycliste. »


                  Vous, vous vous alignez sur la « morale publique », ou peut-être pourrait-on dire sur la morale médiatico-publique, moi, sur la « morale primitive du peloton », parce que c’est toujours ainsi que j’ai vu le sport cycliste.


                  La « morale publique » l’a emporté (en apparence), je n’avais donc plus rien à faire dans l’univers de Prudhomme et de sa bande, dans laquelle figure en bonne place les médiateux du « Monde » et de « Libération », qui ont trouvé, dans le vélo, de quoi ronger un ultime os à morale.


                  Après avoir été un vrai fanatique qui organisait son année de travail de façon à ne rien perdre, télévisuellement parlant, des trois grands tours et de quelques courses par étapes de moindre importance, je m’en désintéresse complètement. J’ai même jeté une petite collection d’une quinzaine d’années du mensuel Vélo-Magazine.


                  Et, voyez-vous, ce qui plus tard m’a ulcéré, dans l’affaire Armstrong, ce n’est pas que ce « tocard »*, pour reprendre ce terme déplacé, ait gagné sept tours de France, c’est qu’il ait fini par se dégonfler, et par demander pardon. On avait passé de la mafia


                  En partie, parce que j’ai la conviction, au vu de la progression des moyennes et des performances générales, que rien n’a vraiment changé et que les victimes des contrôles ne sont pas plus « malhonnêtes » que les autres, mais simplement plus poissards. Dans ces conditions, autant tirer le nom du vainqueur, d’un chapeau, juste avant le départ de la course.


                  * Les vrais toquards tiennent deux ou trois ans puis disparaissent. Le Russe Evgueni Berzin et l’Italien Giorgio Furlan illustrent bien cette catégorie de coureurs que vous généralisez abusivement.


                • César Castique César Castique 22 juillet 2016 11:15

                  @César Castique

                  CORRECTION DES DEUX DERNIERS PARAGRAPHES ET DE LA NOTE :


                  Et, voyez-vous, ce qui m’a ulcéré, dans l’affaire Armstrong, ce n’est pas que ce « tocard »*, pour reprendre ce terme déplacé, ait gagné sept tours de France, c’est qu’il ait fini par se dégonfler, et par demander pardon, passant de la « Mafia » à la dérive sectaire de la confession publique. On passait de George W. Bush, born again, à Lance Armstrong, clean again. Non merci !

                   

                  Tout cela était d’autant plus ridicule et hypocrite que j’ai la conviction, au vu de la progression des moyennes et des performances générales, que rien n’a vraiment changé et que les victimes des contrôles ne sont pas plus « malhonnêtes » que les autres, mais simplement plus poissards.

                   

                  * Les vrais toquards tiennent deux ou trois ans puis disparaissent. Le Russe Evgueni Berzin et l’Italien Giorgio Furlan illustrent bien cette catégorie de coureurs que vous généralisez abusivement.


                • Paul Leleu 29 juillet 2016 23:46

                  @César Castique


                  oui... mais il y a une limite à cette philosophie... la « vertu mafieuse » ne peut prospérer que dans un « contexte moral »... puisque la vertu mafieuse consiste essentiellement dans le vol décomplexé comme figure de virilité. Il n’existe donc pas d’érotisme mafieux sans verrou moral à braver... 

                  C’est vrai que j’aimais aussi Armstrong, et sa manière de dominer Ullrich dans la tête. Mais le coup vis-à-vis de Basson ou de Siméoni est hors-cadre. De même que l’intérêt de ses « coups de gueule » pâlit si on imagine qu’il fut le premier utilisateur potentiel des « moteurs électriques »... 
                  Bref... le coup de menton du cador exige quand même un minimum de crédit pour être kiffant... et c’est là que ça coince.
                  Au fond, mis à nu, Armstrong semble moins viril... et je crois que la vraie virilité consiste à pouvoir être mis à nu tout en gardant sa superbe... 

                  Autre problème à la morale mafieuse... son côté mauvais perdant ou « petite bite »... en clair, d’un point de vue strictement mafieux Armstrong s’est fait plier le bras par une mafia encore plus puissante... donc, de quoi se plaint-il ? ...il y a dans la morale mafieuse une certaine idéologie des médiocres... on aime tricher tant que c’est nous qu’on entube les naïfs... mais si le gros diplodocus vient nous prendre par-derrière, alors on crie comme des jouvencelles... Un peu comme ces petits commerçants qui dépouillent le client sans vergogne, jusqu’au jour où une grand surface vient les liquider tous d’un coup... et la mafia de s’habiller d’un romantisme de pacotille qui ne trompe personne... les petites mafias cachent la violence médiocre de petits chefs sans envergure... et ils finissent par se faire entuber par plus malins qu’eux...

                  De ce point de vue, Froome ne fait que dignement succéder à l’ennuyeux « maitre Jacques » (Anquetil) ou à l’hégémonique Canibale (Mercks). Froome emploie les armes de son temps. Je ne trouve rien à y redire d’un certain point-de-vue. Et qu’on se rassure le fric, la dope et l’influence politique existaient déjà autrefois. (et au passage j’aime assez le Armstrong post-aveux... il commence à apprendre l’humour le ricain ! ). 

                  Le retour à la morale est donc une case obligée qui torture l’homme... mais un passage obligé... il faut faire avec tout, et même avec la morale !!!! 

                  Et au bout d’un moment, on se met à penser à quelques champions qu’on a raté à cause de dopés vermoulus qui nous font en plus la morale... Et là on a un peu la gerbe... parce-que c’est comme dans la vie et dans les autres métiers... et que au fond, le bilan global est assez catastrophique. 

                  Enfin c’est juste mon point de vue... 

                • Mmarvinbear Mmarvinbear 22 juillet 2016 02:27

                  Ce qui est bien avec le TDF, c’est qu’on peut faire sa sieste tranquille devant à l’ombre. La voix des commentateurs a un côté hypnotique qui permet de sombrer en un rien de temps.


                  Quand à la course... Quelle course ? L’étape du Ventoux a montré que Froome a déjà été désigné vainqueur par la direction de la course. Pourquoi perdre son temps alors ?

                  • Inquiet 22 juillet 2016 08:38

                    Je vais distinguer 3 choses :

                    1) Le dopage

                    Et dans le dopage (même si tous les dopages sont nocifs), le dopage « amateur » et le dopage « élaboré ».

                    Nous avons tous entendu « si tous les coureurs sont dopés cela remet les compteur à zéro et c’est de toute façon le meilleur qui gagne », sauf que « un bon dopage » avec suivi médical et optimisation n’est pas donné à tout le monde.

                    Ne rêvons pas dans l’immédiat nous n’aurons pas de collaboration active dans la lutte contre ce fléau qu’est le dopage, mais il faut quand même continuer à s’en offusquer et à exiger la « propreté » car il en va de la santé de nos enfants voulant rejoindre le peloton.

                    2) Le « mercato »

                    Comme le sujet l’aborde très bien, un des problèmes est que les « grosses équipes » possèdent les meilleurs coureurs qui ne laissent plus que les seconds couteaux (même si il reste des coureurs qui veulent briller comme leader dans d’autres équipes) aux autres équipes.

                    Le cyclisme, a son « Réal », son « Barça », son « PSG », sauf que c’est pire puisque UN seul coureur est désigné pour briller : le leader.

                    De même, on ne peut pas compter sur la logique commerciale pour empêcher cette façon de faire, mais par exemple les réseau sociaux pourrait critiquer un sponsor pour son hégémonie et le message publicitaire négatif qu’il véhicule : « j’écrase les autres » peut plaire à la mentalité anglo-saxone, pas sûr que ce soit le leitmotiv de tous les peuples.

                    3) Le classement et les primes

                    Voilà à mon sens le thème sur lequel on pourrait agir le plus rapidement pour remettre du spectacle dans le tour de France (il y aura des oppositions virulentes je le sais).

                    Un des problèmes, est que bien souvent, les coureurs préfèrent concourir pour des places d’honneur plutôt que pour la 1ère place car si on donne tout on risque de perdre la place déjà acquise et donc avoir une prime moins intéressante à vouloir « trop obtenir ».

                    Une des solutions serait de :
                    - maintenir la prime du vainqueur, du maillot jaune
                    - faire la moyenne des primes actuelles du 2ème au 10ème (donc même somme totale mais répartie équitablement entre les 9 coureurs)
                    - idem du 11ème au 20ème
                    - etc ... (si il y a encore prime)

                    Ainsi, même si il peut encore y avoir un effet de seuil entre le 8ème jusqu’au 12ème par exemple (sauf qu’en général les écarts entre 2 mitoyens du classement sont plus important au fur et à mesure qu’on descend), il y aurait moins de risque de perte de prime à attaquer le maillot jaune du 2ème au 7ème par exemple

                    Je pense que c’est d’abord sur cette répartition des primes qu’on fera évoluer les choses.


                    • Fergus Fergus 22 juillet 2016 08:50

                      Bonjour, Inquiet

                      Très bonne idée !

                      Une autre solution, pour éviter que les grandes étapes de montagne ne se réduisent à une course de côte pourrait être de prendre les temps réels de passage au sommet des cols hors-catégorie situés en cours d’étape sans modifier ensuite les procédures à l’arrivée. Ainsi pourrait-on ne pas escamoter totalement des cols comme le Galibier, le Tourmalet, la Colombière ou le Restefond.


                    • eugene eugene 22 juillet 2016 10:03

                      @Inquiet
                      J’ai bien peur que ça ne changerait pas grand chose. A l’heure actuelle, les primes et les prix bien que toujours intéressants à saisir dans la musette ne sont plus le déterminant essentiel.Les coureurs ont en effet des salaires qui n’ont plus rien à voir avec ceux des années 80 ; ne parlons pas d’avant....Le tour est là en tant qu’objet médiatique pour les faire repérer auprès du public et augmenter leur côte, et bien sûr montrer le maillot du sponsor...II y aura donc souvent plus d’importance à être vu échappé à l’heure du direct que de se montrer à un sprint en début d’étape, un retour sur investissement prodigieux pour une marque, quand on sait le prix de la publicité à l’écran. ..La raison pour laquelle il y a souvent une petite rivalité pour être dernier, « la lanterne rouge » ; objet de sollicitation, d’interview et d’images..

                      Réduire les équipes à cinq ou six coureurs, changerait vraiment la dynamique, Pas plus de voiture accompagnatrices, et même beaucoup moins, si l’aide mécanique était entièrement pris en compte par l’organisation du tour. Plus d’oreillette, évidement, ce réducteur d’intelligence, qui a supprimé l’essence de la couse. Alterner des étapes en VTT, à travers les sentiers, qui ferait éclater le classement général vers d’autres qualités, et d’autres profils de coureurs....Il faut évoluer si l’on ne veut pas mourir....D’ennui.
                       

                    • fatizo fatizo 22 juillet 2016 13:22

                      Comment voir du spectacle avec Froome et l’équipe Sky qui domine autant ce tour qu’Armstrong et son armada à l’époque, et étrangement cette année on ne parle plus de dopage.

                      Lorsqu’on voit les équipiers de Froome répondent aux attaques des leaders des autres équipes, on ne peut que sourire .
                      Bien sur, on connait le couplet de l’équipe Sky, avec tous les contrôles subis, le même discours qu’Arstrong à son époque.
                      Bien sur on se faisait insulter lorsqu’on disait que l’américain était dopé, quelques années plus tard on a vu le résultat.
                      Dans quelques années on va faire de même avec Froome, et se rendre compte que tous ces tours n’ont servis à rien.

                      • alain-aaae (---.---.120.132) 22 juillet 2016 14:05

                        excellent article moi aussi j aimais l tour de france mais c est vrai que c est de l argent qui est loi j aimais riviere coppi etc...j aurais aimé lorsque l on vu que amstrong trichais voir HINAUT se réjouir de la triche j aimerais que les laboratoire donne les résultats d HINAULT et bien d autres on aurait de sacrer surprise


                        • Aristide Aristide 22 juillet 2016 18:43

                          Une étape du jour qui démontre le contraire que ce que tout les spécialistes du coin prévoyait.


                          • Fergus Fergus 23 juillet 2016 08:44

                            Bonjour, Aristide

                            A peine moins ennuyeux que d’habitude : quelques escarmouches pour les places sur le podium dans la dernière difficulté et un col hors catégorie escamoté comme d’habitude !


                          • Emin Bernar Emin Bernar Paşa 22 juillet 2016 21:58

                            bravo Bardet, vive la France, vive le Tour !!!

                             smiley



                            • ENZOLIGARK 23 juillet 2016 07:49

                              L ’ Officiel Narcotique Tour Gooolois ... , ... un modele frOncais pour les generations futures sans doute  ??? !!! . Et , « heureusement » , pas de Commite Internationale Vaseline qui pourrait exclure le Tour de Trance des evenements sportifs ( AhAhAhAhAh ... ) zooropeens ... ! . MAIS que fait  l ’ ONUDC ( AhAhAhAhAh ... )[ Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime  ? ] a part nous prendre tou$ pour des yankees  ? . ... АФФ ИСС ...

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