Ces déguisements qui n’existaient pas, il y a encore peu de temps, dans nos pays occidentaux, s’apparentent, à mon avis, à un problème d’identité.
Une identité qui se joue dans le déguisement et qui consiste à dissimuler celle dont on est porteur (travestis par exemple). Il s’agit dans le même temps de la coexistence de deux personnalités, la civile et la religieuse. Et celles qui se déguisent ainsi veulent convaincre les autres que cette fausse identité est vraie. Ce déguisement s’inscrit alors dans une stratégie de communication.
La confusion entre l’être intime et l’être social devient alors significative d’une forme de pathologie.
Évidemment l’aspect religieux est omniprésent, mais j’ai du mal à croire que ces personnes ont la connaissance de la langue du Coran pour exprimer leur foi de manière vestimentaire, que d’ailleurs les textes ne prévoient pas.
Ce mimétisme carnavalesque est indéniablement une forme avancée d’un prosélytisme aussi inquiétant qu’une tenue nazi dans un lieu public.
Amoureux de la Liberté, je prend celle de combattre ces pantomimes obscurantistes.