@Laurent CRIADO
Entre les prix de loyers et prix des logements à l’achat il y a une corrélation évidente, qui est surtout basée sur la rentabilité de l’investissement ...
La moitié ou un peu plus du parc immobilier est locatif ... dont une bonne partie d’immeubles appartient aujourd’hui à des fonds d’investissement compte-tenu d’une certaine sécurité du placement (qui les revendent parfois à la découpe pour encaisser un max de dividendes).
L’immobilier, n’est pas comme on le pense souvent à première vue, que du logement, car il est aussi du capital entre les mains de capitalistes.
Si le prix des loyers conditionnent en bonne partie le prix de l’immobilier, ils ne conditionnent pas pour autant le coût de la construction (le coût et non pas le prix) qui lui ne fait pas faire l’objet de bulle spéculative hormis celle des promoteurs mais là nous raisonnons sur de la valeur ajoutée, sur un prix, et non un coût réel.
Dans la bulle spéculative des années 2000, générée surtout par l’ouverture en grand des vannes du crédit immobilier à taux bas, pour la construction neuve, dans un premier temps le différentiel s’est fait sur le prix des terrains qui a explosé pour un coût de construction qui lui ne pouvait que peu varier (prix des matériaux, main d’œuvre ...), puis ensuite sur les surfaces (terrains et habitations) qui deviennent aujourd’hui de plus en plus petites pour le même prix.
Je ne suis pas sûr que ces modifications d’APL influeront beaucoup sur cet ensemble, mais du moins auront-elles un effet pour brider les loyers, et stabiliser l’ensemble.
Faut l’espèrer ...
Je crois qu’il faudrait aussi corréler l’APL et les allocations logements à un ratio surface / prix du loyer