@Laurent CRIADO
Je suis bien d’accord avec vous, mais ce sont les banques qui font la pluie et le beau temps, qui tiennent les vannes du crédit
dans les années 80
> Pour l’ancien, les prix du marché étaient assez bas, et pour cause ... , les banques demandaient 20 % d’apport (c’est énorme) et les frais de notaire (plus élevés que maintenant, ils ont bien baissé sous Jospin) ne pouvaient faire l’objet d’un emprunt bancaire. Autant dire que pour acheter dans l’ancien il fallait un gros apport, et donc de l’épargne.
> autre possibilité, les prêts PAP (conventionné) qui permettaient pour de l’ancien un financement comme dans le neuf, un faible apport, moyennant la condition impérative de faire faire par des Ets 50 % du montant d’acquisition en travaux de rénovation.
> pour le neuf, il fallait de 5 à 10 % d’apport, les taux bancaires
étaient un peu plus intéressants si mes souvenirs sont bons, les frais
de notaires étaient à taux réduit mais ne pouvaient faire l’objet d’un
emprunt.
et les taux d’intérêts étaient très élevés comme tenu de l’inflation du moment
Ce sont bien les conditions fixées par les banques (en accord peut-être avec des arrangements politiques en coulisses) qui dirigeaient le marché ... pour l’orienter vers la construction neuve, ou la rénovation.
Aujourd’hui les gens achètent sans apport, avec des taux très bas sur des durées pouvant être supérieures à 20 ans, peuvent bénéficier de prêt à 1 % pour régler leurs frais de notaire ...
bref acheter sans le moindre €uro en poche ou presque ...
il n’est donc pas très surprenant que les spéculateurs se soient emparés de l’aubaine pour faire monter les prix, et que cela a créé une bulle et des prix déconnectés de la réalité.
Heureusement les prix baissent ou stagnent pour revenir vers des valeurs plus justes.