Il est étonnant qu’en 2016, de tels fables puissent encore en berner certains. Cet article n’est hélas que propagande basée sur du vent et démontre surtout que pour son auteur, l’être humain doit être au service de l’argent et que le travail, ou plus précisément l’emploi — car il ne faut pas confondre les deux termes — est un fin en soi. Quel triste projet de société !
L’emploi n’est qu’un moyen pour le capitaliste d’extorquer de la plus-value au travailleur. C’est de cette façon qu’il peut accumuler plus de capital, nommé pudiquement bénéfice. Ce n’est qu’une forme moderne de féodalisme, où, au lieu de dominer les autres par le sang bleu, on le domine par l’argent que l’on a en masse. C’est pourquoi il y a tant d’emplois nuisibles à la société et/ou inintéressants. C’est juste un moyen pour les capitalistes de nous faire croire que nous sommes en démocratie alors qu’en réalité, nos politiques ne décident guère de choses et laisse juste faire la « main invisible », qui n’est autre que celle des possédants, nommés pudiquement « investisseurs » décider en réalité de quasiment tout : aménagement du territoire, qui produit quoi, où, comment, quelles recherches scientifiques doivent être effectuées, quels maladies pourront être soignées, etc.
À l’inverse, le travail, lui, est utile. Mais seulement s’il est utile à la société et à l’intérêt général. Il doit permettre à celle-ci de produire les biens dont elle a réellement besoin. Ces besoins doivent être définis démocratiquement. Et alors, le sens du slogan « Ne pas perdre sa vie à la gagner » prend tout son sens. Cela ne signifie pas ne rien faire. Cela signifie travailler utilement, pour l’intérêt général, seulement à la production de ce qui est nécessaire, plutôt que perdre sa vie dans un emploi inutile qui ne servira qu’à enrichir un capitaliste.
Et au final, il y aura bien moins besoin de travailler en effet. La plupart des objets produits aujourd’hui sont d’inutiles gadgets ou de dangereux objets dont la soutenabilité environnementale est inexistante. Toutes ces productions pourraient disparaître. À l’inverse, ce qui est utile est en général produit de fort mauvaise qualité — à tout hasard l’essentiel de la nourriture non issue de l’agriculture paysanne —, et là, il faudrait utiliser plus de temps pour une production de meilleure qualité, et surtout bien plus respectueuse de notre environnement.
Écologie et travail utile font bon ménage et feraient un merveilleux projet de société où notre travail serait utile, respectueux de l’environnement, et où notre environnement même serait à nouveau beau, agréable, et ne nous rendrait pas malade.
Travailler pour travailler ne fait pas un projet de société. Nos difficultés économiques et sociales sont uniquement dûes à ce système néolibéral mortifère où les possesseurs de capitaux ont tous les droits et ont confisqué nos démocraties de façade. Ça ne va pas mieux dans les autres pays. Les pauvres, les inégalités, explosent partout, que ce soit en Allemagne, en Angleterre, ou aux États-Unis.
Ce système et cette vision de la société fait de nous de simples esclaves des seigneurs capitalistes, destinés à être des soldats dans LEUR guerre économique.
23/09 18:36 - epicure
@Buzzcocks non seulement c’est répétitif, mais en plus c’est totalement faux. Peu (...)
23/09 18:32 - epicure
@foufouille En effet , c’est vraiment un pur article de propagande basé sur (...)
23/09 18:28 - epicure
Sachant que la France est l’un des pays ou les travailleurs ont la meilleure (...)
23/09 15:50 - anomail
@tashrin « tout le monde ne voit pas non plus dans sn travail le but ultime de sa vie » (...)
23/09 07:03 - Fifi Brind_acier
@rocla+ Pour fabriquer du pain, il existe des machines à pain à la maison, fabriquées dans ces (...)
23/09 06:59 - Fifi Brind_acier
@rocla+ Il est difficile de délocaliser la boulangerie..., il faut plusieurs semaines aux (...)
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