@gerard5567
Bonne question !
on dira... Insignifiant !
Les salariés occidentaux ne luttaient pas contre la mondialisation tant que celle ci était ou du moins, apparaissait à leur avantage, mais contre le fait qu’à même travail, même salaire en terme de pouvoir d’achat. Autrement dit, ils luttent pour conserver une différence de traitement entre salariés occidentaux et les autres. De parfait petits capitalistes, impérialistes, colonialistes dans la mentalité, ne voyant pas d’inconvénient à tirer profit de la sur-exploitation des salariés des pays pauvres, mais oubliant au passage qu’eux même sont aussi de simples salariés dont la condition et fonction est la même !
Croyant que revenir vers le nationalisme et son pseudo protectionnisme est la solution pour les sauver de ce nivellement, mais oubliant que, dans les conditions actuelles, cela n’améliorera pas leur propre situation tant que dans le même temps, la propriété économique et le système qui la défend ne change pas. Bref, même causes, mêmes effets.
Le courage des lâches est de s’en prendre aux faibles et d’épargner, voir flatter le fort pour espérer son empathie, sauf que ce dernier méprise plus que tout la lâcheté et y voit surtout une bonne raison de le brimer encore plus. En effet, plus de concurrence entre pays équivaut à conserver voir donner plus de pouvoir à ces mêmes propriétaires. Pour exemple, les dirigeants d’une multinationale comme Monsanto ont beaucoup plus de difficultés à se faire obéir avec une campagne mondiale plutôt que limitée aux frontières des pays. Les maîtres du système actuel sont tout, sauf des idiots et attisent la violence en forme de contre feu pour interdire une conscience sociale planétaire d’émerger réellement et au pire, les faire s’entretuer comme au bon vieux temps pas si lointain. Car une conscience sociale planétaire signerait la fin de leur domination et leur propre nivellement.
Vous savez, cela me fait penser aux personnes qui voudraient maigrir tout en s’empiffrant ou qui haĩssent les riches tout en jouant au loto, qui s’insurgent contre les taux d’intérêts de leur crédit, mais cherchent à obtenir le meilleur taux pour leur épargne, ou encore, achètent les produits chinois ou du Bangladesh pour payer le moins cher et ne comprennent pas qu’ils perdent leur emploi... Etc.
On doit certes accuser les maîtres du système pour cela, mais sans la complicité active et même très active des prolétaires économiques, ils ne pourraient pas poursuivre dans cette voie.
La première des choses est de prendre conscience du sens de l’aphorisme de Bossuet,
« Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences » qu’Einstein traduisait par « on ne résous pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré ».