Il faut vraiment ne pas connaître les religions pour rapprocher Akhenaton et le Dieu des Juifs et des Chrétiens. Akhenaton est un Dieu olympien qui n’a que faire des humains. Son culte s’est bien éteint et tous les monothéismes ne sont pas équivalents.
Le Dieu des Juifs et des Chrétiens est un Dieu qui se révèle aux hommes et qui fait alliance avec eux. Il est même tellement proche des humains qu’il va prendre la nature humaine et mourrir pour eux.
De même Saul de Tarse n’est en aucun cas le créateur du Christianisme. Il s’agit d’une thèse juive et aussi musulmane, mais qui ne tient pas à l’analyse. Il est logique que Freud l’ai reprise. Paul a toujours été confronté à la méfiance des Chrétiens (il n’arrête pas de se justifier) et n’aurait jamais pu leur imposer le message fort des Evangiles. Les lettres de Paul ne contiennent aucun dogme, mais plutôt des exhortations pour soutenir la foi des communautés naissantes. Il suffit de comparer les lettres de Paul et les Evangiles pour comprendre la différence. Même si les lettres de Paul sont antérieures à la rédaction des Evangiles, elles n’auraient pas pu inspirer de manière homogène les 4 Evangiles qui proviennent de 4 traditions différentes. De toutes façons, pour un Chrétien, le Christ est vivant et continue à se révéler tous les jours à ceux qui le cherchent. Paul est mort.
« en prenant tous les territoires du monde pour cible » Dieu propose son salut à tous les hommes. Ils sont libres de le prendre ou pas, mais il n’y a aucune raison de le cacher. Cette universalité est exprimée dans les Evangiles.
Le Christianisme ne fait la promotion d’aucune loi ou standard. Il n’existe qu’une seule loi qui est une loi d’amour et qui se situe plutôt comme un principe qui peut inspirer la création des lois. Ainsi, les principes de l’instruction à charge et à décharge ou la possibilité de rachat d’une personne reconnu comme coupable sont inspirés directement des règles en vigueur dans les monastères et les ordres religieux.
Par contre la multiplication actuelle des lois et des standard ne reconnait plus le principe d’amour. Il s’agit d’une dérive bureaucratique plutôt destinée à protéger les pouvoirs en place en écartant tout risque d’évolution.