@Emilien Hamel
Le DSM est une (très dangereuse) invention des médecins psychiatres américains rassemblés au sein de la très puissante « American Psychiatric Association » qui gouverne le monde de la santé mentale.
Cette bible des « maladies » mentales est un véritable catalogue qui, en à peine 60 ans et 5 éditions, est passé de 50 « maladies » mentales à plus de 400 aujourd’hui pour le plus grand bonheur de l’industrie pharmaceutique mondiale à laquelle ses promoteurs sont toutes et tous peu ou prou inféodés (conflits d’intérêts +++) !
Ce qui, ne serait-ce que dans le principe, n’a absolument rien à voir avec la démarche de la psychanalyse.
En effet, la psychanalyse, elle, ne parle que, pour faire court, de névroses, de psychoses et de perversions (et non pas de « maladies » au sens médical du terme).
Et de « cure psychanalytique » visant non pas à l’éradication de nos névroses, psychoses et perversions (car nous sommes toutes et tous névrosés, psychotiques et pervers et c’est ce qui nous « tient » en vie, aussi ) mais à la prise de conscience par le sujet que sa souffrance d’être ainsi provient uniquement de son refoulement de ses désirs inconscients au nom d’interdits moraux et/ou sociaux qu’il a plus ou moins accepté d’intégrer.
Et aussi étrange que cela puisse vous paraître mais c’est la réalité : oui, il y a eu, il y a et il y aura toujours des personnes qui « souhaiteront/ voudront/s’imagineront être d’un autre genre [et non pas »sexe« ] que celui que la culture dominante dans laquelle ils baignent depuis l’enfance leur impose d’appartenir [et non pas »que celui que la nature leur avait donné]".
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