@tab
Contrairement à vous je sais à quoi ressemble la Syrie puisque j’y suis allé en 2009, et que pas un atome de révolution ne planait dans l’air, ni à Damas, ni à Alep, je vous l’assure. Un taux de chômage dérisoire, un taux de croissance qui faisait pâlir tous les pays du monde, aucune dette publique, pas de mendiants nulle part ...Une révolution dans une économie prospère dans un pays paisible et fort accueillant remplis de gens qui n’ont pas l’air malheureux ça serait un peu bizarre non ?
La presse et internet étaient surveillés, c’est vrai, comme dans bien d’autres pays, de là à parler de dictature ?! la Syrie a un voisin très turbulent et très déstabilisateur dans la région, ce qui justifiait quelques prudences. Les syriens voulaient peut-être quelques changements, comme bien d’autres peuples, mais je n’en ai pas vu qui ressemblaient à des opprimés, et on pouvait circuler très librement dans tout le pays. Une dictature ? si vous pensez que oui, alors je dirais que le Maroc l’est bien plus, vous pouvez finir au fond d’une géôle pour quelques mots de travers... si je compare, et Israël n’en parlons pas, c’est l’apartheid là bas (j’ai vu aussi sur place).
Votre vision est très manichéenne. Vous cherchez à faire endosser ce malheureux chaos sur le dos d’un dictateur, oubliant au passage que sur le début d’incendie, la coalition n’a fait que jeter de l’huile sur le feu depuis le début pour « faire tomber Bachar al-Assad ». Qu’elle a repoussé toutes négociations parce que Bachar n’était pas tombé ! Faire tomber un président ne saurait être un programme politique, soyez logique monsieur tab, et expliquez-nous donc le programme de l’opposition... L’implication des occidentaux et de leurs amis wahhabo-salafistes du Golfe n’est qu’une œuvre de sédition depuis le début. Vous en êtes complice, inconsciemment j’espère.