@Pomme de Reinette
Ce n’est pas un argumentaire, et ce n’est pas le mien, ce sont les
propos du Ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, et c’est le droit
de tout état dont les citoyens sont massacrés par une organisation
terroriste qui le revendique.
Toujours
aussi mal inspirée, Pomme de Reinette. L’ « intervention »
française en Syrie n’a en effet aucune base légale, le droit de
défense invoquée par le criminel de guerre Le Drian étant du pur
charabia juridique (qui il est vrai pourrait être avalisé par un
juge servile, parce que servile, veul et colonialiste). Une
organisation terroriste n’étant pas un État mais une sorte de gang,
la lutte contre elle relève de l’opération de police, le droit de
la guerre, avec les privilèges indus des États associés, ne
s’applique pas. D’autant plus que dans le cas présent, la présence
militaire française en Syrie, pays agressé par la France depuis des
années, est parfaitement illégale. Si on veut à tout prix
s’obstiner à parler de guerre (ce qui implique de reconnaître la
nature étatique de l’EIIL), on devrait reconnaître qu’il s’agit
d’une guerre d’agression, qui depuis 2010 est prise en compte dans la
liste des infractions relevant de la CPI. Dans tous les cas, les
décisions de Hollande d’ordonner l’exécution de chefs djihadistes
relève de la Cour Pénale Internationale, pour ne prendre qu’un
exemple parmi d’autres.