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Commentaire de njama

sur Qu'est-ce que la diplomatie des ONG ?


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njama njama 7 février 2017 08:44

Amnesty International vient encore une fois de plus lâcher ses chiens, qui, s’il faut l’en croire, dénonce tortures et exécutions de masse qui auraient été commises dans la (seule) prison de Sednaya, au nord de Damas,entre 2011 et 2015. Nul doute que les médias relaieront docilement sans rien vérifier ses aboiements sur le régime syrien.

Mon scepticisme sur la validité de ces informations pas de première fraîcheur sur la Syrie qui tombent (inopinément ?) dans un moment creux où depuis la « libération » de Alep les médias, ayant fait depuis plusieurs années l’économie d’être sur place n’ont plus grand chose à dire sur ce conflit, se fonde sur une prudence motivée par les récurrentes allégations de cette ONG et sur les objectifs douteux et manifestement partiaux qu’elle poursuit :

Syrie : Pour qui roule Amnesty International ?
Par Silvia Cattori — 26 mai 2015
Billet rédigé après la publication du rapport d’Amnesty International sur « les crimes de guerre et violations des droits humains à Alep en Syrie. »

Le rapport d’Amnesty International du 4 mai en est un ultime exemple (3).

Son biais démontre qu’Amnesty, est aujourd’hui une ONG dont la direction abandonne de plus en plus son rôle d’honnête dénonciateur des abus touchant les victimes, pour faire sienne la propagande répandue par les partisans de l’idéologie d’ingérence humanitaire (4).

Le rapport d’Amnesty n’a aucune crédibilité car il se fonde essentiellement sur la collecte de chiffres et les comptes rendus d’ONG proches des groupes djihadistes extrémistes sunnites qui veulent renverser Assad – comme l’OSDH – et qui ne font que de servir ou répercuter leur propagande. Chiffres et compte-rendus rapportés sans vérification par l’AFP, dont les dépêches sont ensuite reprises telles quelles par les « grands médias ».

Le discrédit d’Amnesty International
Par Philippe Tourel — 28 novembre 2016
Sous couvert de défense des « droits de l’homme », Amnesty International continue de travailler la main dans la main avec les puissances qui cherchent à déstabiliser des pays, ici le Soudan, tout comme hier en Libye, et aujourd’hui en Syrie. [Silvia Cattori]


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