@Cazeaux pour complété votre article voici un autre très bien informé comment Macron a été mit en selle. :
(En 2011, l’économiste et le banquier se
retrouvent dans le sillage du candidat Hollande, dont ils conçoivent le
programme économique. À l’aube du nouveau quinquennat, Emmanuel Macron
est, in fine, celui qui a le plus tiré parti de son passage à la
Commission. C’est Jacques Attali qui l’a présenté au futur président,
dont il devient le secrétaire général adjoint à l’Élysée.
Quand, deux ans plus tard, il est
catapulté ministre de l’Économie, les réflexions de 2008 viennent
nourrir le projet de loi Macron : les professions réglementées, le
travail du dimanche, la libéralisation du transport en autocars... Si
cette dernière mesure n’était pas à proprement parler dans le rapport,
elle a été élaborée par l’Autorité de la concurrence dont Bruno Lasserre
est devenu le président. « Les cars Macron », dit-on
désormais. Durant cette nouvelle période, les contacts sont ravivés. À
l’Élysée, Emmanuel Macron consulte Pierre Nanterme sur la perception,
par les multinationales, des décisions fiscales du gouvernement. À
Bercy, quand il critique les 35 heures, il reçoit par SMS ce conseil de
Pierre Ferracci : « Trouve un équilibre. Si tu attaques les 35 heures, fais-le du côté des salariés. » Le même le rassure lors du mouvement social contre la loi Travail : « Ils vont perdre les élections. Valls te rend service en se mettant en avant. » Démissionnaire, le ministre laisse ce message à Boris Cyrulnik : « Amitiés, téléphonez-moi. » Et lorsque, dans son livre-projet Révolution, il situe Villeurbanne « en région lilloise » (sic), le Lyonnais Jihade Belamri lui envoie ce texto malicieux : « Il faut que tu viennes visiter ! » Mais contact ne veut pas toujours dire proximité. « Tout le monde reçoit des SMS de Macron au milieu de la nuit, ce n’est pas le marqueur d’une amitié », s’amuse un ex-commissaire. « Il est très empathique avec tout le monde mais il n’est proche de personne », ajoute un autre.)
http://desiebenthal.blogspot.co.uk/2017/01/macron-lhomme-des-banques.html