En attendant il y a un qui s’énerve - ( Présidentielle de 2017 : Jacques Attali peut-il être l’homme providentiel ? )
-L’économiste
a récemment déclaré que si aucun candidat à l’élection présidentielle
ne reprenait son programme, il n’excluait pas de se présenter lui-même.
Invité sur le plateau d’i-Télé,
Jacques Attali a annoncé cette semaine qu’il préparait avec « des amis »
un programme politique. Le but : qu’un candidat à l’élection
présidentielle l’adopte afin de redresser l’économie de la France.
Cependant, si à gauche comme à droite, personne n’envisageait de
reprendre son programme, l’économiste a déclaré ne pas exclure d’être
lui-même candidat en 2017. "Si dans six mois ou un an j’estime que
personne n’a envie d’agir dans ce pays, dans l’intérêt du pays, je
reconsidérerai ma position", a-t-il sobrement expliqué. Mais l’homme qui
murmure à l’oreille des présidents pourrait-il être un candidat
crédible ?
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"C’est un acteur de la finance et de la mondialisation, explique à Planet.fr
Olivier Rouquan, politologue et chercheur associé au CERSA (Centre
d’Etudes et de Recherches de Sciences Administratives et Politiques). Il
est reconnu par les dirigeants économiques et internationaux. Une
valeur ajoutée par rapport aux actuels dirigeants français". Nul doute,
Jacques Attali a su comptabiliser une expérience impressionnante.
Economiste, écrivain, conseiller d’Etat, chef d’entreprise… L’homme est
aujourd’hui un véritable lobbyiste et il exerce une influence certaine
sur les chefs d’Etat successifs.
« Ne jamais avoir remporté d’élections pourrait être un handicap majeur » )
( Macron : les critiques acerbes de Jacques Attali
- Jacques Attali, invité de Jean-Jacques Bourdin sur
BFM et RMC, et ancien mentor d’Emmanuel Macron, ne s’est pas privé de
critiquer son poulain. En effet, si celui-ci représente une "des grandes
promesses de la vie politique« , il le trouve pour l’instant »décevant".
Le motif ? "Je suis très déçu de voir que Macron met tellement de temps
à accoucher d’une vision de la France", explique l’intellectuel. En
effet, Emmanuel Macron fait pour l’instant un tour de France pour faire
remonter les témoignages et idées des Français, à la suite duquel il
présentera un projet (qui sera peut-être un projet présidentiel).
"Je
pense que c’est une grave erreur démocratique, car il faut dire aux
Français, voilà ce qui ne va pas, voilà ce que je vais faire", juge
Jacques Attali.
Avant de se présenter, Emmanuel Macron "doit d’abord
présenter une vision« , et ensuite »une candidature en découlera", et pas
forcément pour 2017, car « dans 20 ans, il sera encore très jeune. »
C’est dit. )
Sans parler du livre de deux journalistes Frédéric Says et Marion L’Hour, ( Dans l’enfer de Bercy ) la boucle est bouclé pour cernée l’homme providentiel. Comme par hasard le même procèder que le livre sur Hollande ( Ce qu’a dit le Le Président ) comme si notre Hollande avait eu besion de se coup de grâce.
Qu’y a-t-il derrière le vif intérêt de Snowden pour les primaires en France ?
Emmanuel Macron a-t-il vraiment un avenir présidentiel ?
S’agissant d’Emmanuel Macron, ce
n’est pas une « bulle médiatique ». Son mouvement En Marche est bien
installé, ses troupes très motivées. De là à devenir le prochain
président de la République, c’est une autre affaire.
Bien malin celui qui pourrait dire aujourd’hui le nom du futur chef
de l’Etat. Depuis plusieurs mois, nos concitoyens s’évertuent à déjouer
tous les pronostics des sondeurs, désormais en pleine déconfiture. Pour
reprendre un mot de Jean-Luc Mélenchon, je dirai : "qu’ils s’en aillent
tous !« - au moins »qu’ils se taisent et se tournent vers un métier plus
sérieux". Ils se trompent en effet en permanence nos pseudo-savants des
chiffres. C’est ainsi qu’aux Etats-Unis, Donald Trump, contre toute
attente sondagière, a terrassé la favorite (des sondeurs), Hillary
Clinton. Chez nous la première victime du comptage statistique aura été
Cécile Duflot, sèchement défaite aux primaires écologistes. A droite et
au centre, les électeurs viennent d’éliminer tour à tour Nicolas Sarkozy
puis Alain Juppé. A gauche, ou plutôt au PS, enrichi des petits
« faire-valoir » que sont le PRG et le Front démocrate, le favori des
sondeurs, Manuel Valls, a lui aussi piteusement mordu la poussière.
Sanction
partout des « sortants ». Nos concitoyens ne veulent plus de ces vieux
professionnels de la politique installés sur la scène publique depuis
trois, voire quatre décennies pour certains. Avant l’affaire
« Pénélopegate », François Fillon, quoique lui-même l’un de ces vieux
professionnels, pouvait faire figure d’ « homme neuf ». Son élégance, sa
discrétion, sa pudeur, son intégrité, apparaissaient comme des atouts
d’un vrai renouveau de la vie politique (sur des valeurs cependant très
droitières). Aujourd’hui, embourbé dans une ténébreuse procédure
judiciaire, l’avenir immédiat de M. Fillon –la présidentielle- paraît
fort compromis.
Sanction
des « sortants », disions-nous. Sanction aussi des partis politiques
traditionnels : Les Républicains, le PS, EELV principalement. Tous les
dirigeants politiques se veulent désormais « anti-système »,
« anti-partis ». De Daniel Cohn-Bendit, Vincent Peillon, Cambadélis,
Robert Hue hier, à Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron
aujourd’hui, l’idée de « dépassement des partis », de la fin du clivage
partisan pur et dur, fait son chemin, devenant presque banale dans les
propos des uns et des autres.)
Tout me laisse à pensé que la candidature de Macron est en réalité une fausse candidature, et il auraient un jeux de dupe pour qu’au premier tour une nouvelle triangulaire Hamon, Le Pen, Mélanchon tous les trois ont l’avantage d’avoir un point commun la critique de l’UE mais sans vouloirs pour autant en sortir.
La grande publicité des médias sur Macron a pour effet de radicaliser les électeurs et faute de grives vont se rabattre naturellement sur des extrêmes qui feront la balance vis à viis d’Hamon..
Cela a un avantage certain de maintenir le couvercle sur d’autres candidats nettement plus intéressant qui aux filles des années sont tellement marginalises ne peuvent guère espérés un remboursement de leurs campagnes.
Au final quelque soit la nouvelle triangulaire des prochaines élections, c’est toujours le même monde des affaires qui en seront gagnants.