Bonjour. Votre analyse concernant la question syrienne est très intéressante, mais cela n’a strictement rien à voir avec la question de l’élection présidentielle française, où la politique internationale a très peu de place. Fillon est certes un petit peu plus ’neutraliste’ que le reste de son parti et que l’actuel gouvernement, mais en réalité ce n’est qu’à la marge, car il était premier ministre lors de l’opération en Libye et de la prise de position contre le régime syrien au tout début de la guerre civile.
Concernant les attaques contre Fillon, il ne faut pas chercher l’action de services secrets étrangers ou de cabinets occultes, il s’est aliéné ses concurrents à la primaire en se vantant d’être plus intègre qu’eux, et a attiré forcément la curiosité des média sur ce sujet. il leur a suffit de consulter des fichiers administratifs de l’assemblée pour trouver les contrats d’assistant(e)s, et ensuite, les journaliste d’investigation ont gratté du côté de ses fournisseurs et relations.
Du reste, ils ont au passage accroché le Roux pour des pratiques semblables, il a éte lourdé le lendemain.
« Mieux vaut ne pas la ramener sur ses vertus, si l’on ne veut pas mettre le projecteur sur ses turpitudes » (nouveau proverbe sarthois