Macron le candidat de la Fondation Saint-Simon
De la Fondation Saint-Simon à Emmanuel Macron
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En
mai-juin 2014, Emmanuel Macron est invité à la réunion annuelle du
Groupe de Bilderberg. L’ordre du jour prévoyait aussi bien la question
de l’échange interétatique de Renseignement que l’architecture du
Moyen-Orient post-Printemps arabes. Cette institution a été crée en
marge de l’Otan qui en assure directement la sécurité, quel que soit le
pays où elle se réunit. Son président actuel est le Français Henri de
Castries, Pdg d’AXA et président de l’Institut Montaigne.
En 2016, dans les locaux de l’Institut Montaigne, Emmanuel Macron
créé son propre parti, En Marche !, avec l’aide d’Henry Hermand (un des
principaux mécènes de la Fondation Saint-Simon, puis de Terra Nova) [3]. Après s’être largement expliqué sur les plateaux de télévision, l’homme décéde en novembre 2016, à 92 ans.
L’originalité de ce parti est que, durant ses huit premiers mois, il
n’aura pas ni programme, ni proposition, juste un candidat à la
présidentielle. Cela ne l’empêchera pas d’être rejoint par toutes
sortes de personnalités politiques qui n’eurent pas besoin qu’on leur
précise ce qu’elles savaient déjà : le programme de Macron, c’est celui
de Delors et de Strauss-Kahn.
Si la candidature de Jacques Delors visait à faire de la France le
pilier de l’Union européenne, celle d’Emmanuel Macron comme celle de
Dominique Strauss-Kahn entend faire entrer les électeurs (on n’ose plus
dire les « Français ») dans la globalisation. Le soutien apporté par les
médias est beaucoup plus facile que deux décennies auparavant car ils
se sont concentrés et que les six principaux patrons de presse sont
favorables à la globalisation.
Macron étant candidat à la présidentielle, Aubry renonce cette fois à
se présenter à la primaire socialiste. En février 2017, François
Bayrou, qui n’avait pu emmener les Démocrates-sociaux à soutenir Jacques
Delors, apporte son soutien à Emmanuel Macron.
C’est ainsi que l’on fait du neuf avec du vieux. Chaque année les
Français célèbrent dans la fête le « beaujolais nouveau », puis ils
retournent à leurs occupations. Car, à la différence de la « France
éternelle » de De Gaulle, cette aimable piquette ne se conserve pas.
http://www.voltairenet.org/article196012.html