Si mes enfants ne peuvent pas faire les études pour lesquelles ils se sont donnés les moyens à cause des coûts d’inscriptions et de logement, je me considère comme pauvre.
Si ma famille ne peut pas se loger dignement parce que le spéculation immobilière fait qu’on ne construit pas suffisamment de logement sociaux pour concurrencer efficacement cette spéculation, je me considère comme pauvre.
Si un de mes proches est condamné par une maladie dont les soins nécessitent une trésorerie importante, je me considère comme pauvre.
Si je ne peux avoir accès à une certaine médecine de qualité (courroies dentaires de mauvaises qualités ou totalement inesthétiques ce qui est préjudiciables socialement qu’on le veuille ou non), je me considère comme pauvre.
Si je ne peux avoir accès tout le temps au même titre que le « haut du panier » aux recommandations alimentaires qui aboutissent à améliorer mon espérance de vie tout court et en bonne santé, je me considère comme pauvre
La meilleure façon de différencier un riche d’un pauvre, n’est pas d’observer ses revenus, mais son accessibilité au progrès.
Le scandale n’est pas le partage des richesses, mais du progrès.
Donnez moi 1000 € pour tout salaire mais faites en sorte que j’ai exactement les même chance de me loger dignement, de me nourrir sainement, de me soigner efficacement et de former suivant mes compétences, et je signe tout de suite :)