Vous partez d’une base fragile (définition du seuil de pauvreté), avant de l’accomoder à votre goût pour arriver à la dénonciation de l’aggression sur les classes moyennes pour (soi disant bien sûr) garantir aux plus pauvres un meilleur confort de vie . Je peux vous garantir qu’une personne seule devant vivre avec 885€/mois va le sentir. Car « impôts déduits » est une pitrerie. La masse des impôts indirects (TIPP, TVA, taxes sur les taxes et j’en passe) va encore émarger cette somme et qui a connu les très faibles revenus sait que sa marge de manoeuvre sur les consommables (du gaz pour se chauffer à l’électricité, eau etc) est faible (explosion des coûts fixes compensant les coûts de consommables).
Evidemment si vous diluez les coûts fixes (logement etc) sur 5 personnes, les chiffres changent et montrent juste qu’un chiffre en soi ne dit pas grand chose.
« Ailleurs c’est pire », est un tour de prestidigitation pour inciter les râleurs au silence.
Mais bien sûr d’accord avec vous sur le fait qu’on ne vise que marginalement à améliorer les bas revenus en s’en prenant à ceux qui tirent l’essentiel de leurs revenus de leur travail. Il y a des moyens plus habiles de le montrer.
Depuis le milieu des années 1980 il y a eu un énorme transfert de richesses du monde du salariat vers le monde du capital. Le chiffre que j’ai en tête avoisine 100 G€/an de salaires versés en moins (en France mais tout le monde développé est touché) pour rémunérer les fournisseurs de capitaux (vous savez ce machin qu’on crée en claquant des doigts à 90%).
Classiquement on trait les bonnes laitières d’abord pour arroser les potes...