@Daniel Roux
« Ils n’étaient pas destiné à être lu, critiqué, commenté, décortiqué, par une foule de personnes instruites, à l’esprit éveillé par les lectures et l’instruction. »
Ce qui est étonnant, c’est que aujourd’hui, les exégètes se sont emparés des textes pour les lire, critiquer, commenter et décortiquer et malgré tout, ces textes continuent à avoir du sens (sauf pour le Coran dont l’exégèse scientifique est récente et très contradictoire avec le sens donné par les Musulmans).
« Prétendre que la Bible et les autres bouquins sont dictés par Dieu, est comme prétendre que les textes mythologiques sont des histoires vraies »
Tout à fait d’accord, mais cela n’enlève rien à leur intérêt. La Bible (ancien et nouveau testament) a toujours été compris par les Chrétiens comme un ensemble de témoignages (sauf pour les fous ignorants cités au-début de l’article). Sa nature de témoignage autorise toute les analyses, remises en contexte, etc. Sur l’ancien testament, il faut tenir compte du fait qu’il a eu une transmission orale du texte pendant plusieurs siècle, la mise par écrit date du 7ème siècle avant J.C. Les histoires qui y sont racontées ne doivent être comprises que comme le support de quelque chose de plus important. Si à la place de l’histoire de la genèse, les juifs avaient du apprendre par cœur un traité sur la miséricorde de Dieu, cela ferait longtemps que le texte aurait été oublié. L’archéologie, les textes historiques donnent des indications sur le contexte qui permettent d’éliminer ce qui n’a pas d’importance.