@O Coquinos
Merci pour cette longue réponse à laquelle je me dois de réagir ne serait-ce que par simple respect pour le temps que vous m’avez consacré.
Que François Asselineau cite souvent et, selon vous, trop souvent, CDG, ne me perturbe pas. Je me concentre sur l’essentiel du contenu du message qu’Asselineau veut faire passer. Chacun d’entre nous a, certainement, des critiques à faire à Asselineau. Mais ces critiques ne sont pas identiques pour chacun de nous. Vous avez les vôtres, j’ai les miennes, et d’autres en ont encore. Le fait de citer CDG vous pose problème. Quant à moi, je passe très largement au dessus de ça. Ce n’est pas important à mes yeux. Pour vous cela semble l’être. Votre manière de percevoir les choses vaut bien la mienne. Mais le fait de citer CDG, ou de ne pas le faire, peut-il nuire au message général ? De mon point de vue, en s’appuyant sur CDG, Asselineau arrive à faire passer un message. CDG est, en France, pratiquement inattaquable. En revanche, s’il devait citer (à juste titre, je suis d’accord) Chavez ou Castro, il aurait des retours de bâton considérables. Le combat contre l’UE et l’OTAN est déjà
titanesque sans qu’il soit besoin d’ajouter de la difficulté à la difficulté. Par ailleurs, lorsque François Asselineau cite le CNR il reçoit une volée de bois vert puisque le CNR est daté, qu’il est d’une autre époque et, en somme, démodé ! L’oeuvre du CNR n’est pas connue des Français.
Je n’ai pas de crainte, comme vous, d’un possible ancrage à droite de l’UPR. Tant que le programme restera proche de celui du CNR je resterai serein. Les gens de gauche à convaincre, j’en suis, s’ils veulent bien se donner la peine d’examiner le programme de l’UPR, verront bien que ce dernier propose de très nombreuses mesures dites de gauche (au plan social notamment mais aussi de l’usage de la démocratie en faveur du peuple).
Je partage votre opinion sur la manière dont CDG est arrivé au pouvoir. Je pense qu’il faut parfois forcer le destin. CDG avait aussi contre lui les forces de l’argent. J’imagine que cela ne devait pas être facile de maintenir à flot toutes les mesures prises et mises en place par le gouvernement provisoire de la République Française. C’était le jeu du chat et de la souris.
Concernant Trump et Farage, je ne partage pas votre avis. Farage est un libéral et François Asselineau l’a dit assez souvent. Il n’épouse pas les idées sociétales de Farage mais uniquement sa farouche volonté de sortir de l’UE. Pour Trump, FA a nourri l’espoir d’un changement. Des signes positifs étaient donnés. Aujourd’hui FA dit clairement que « l’Etat profond » américain a pris le dessus.
Pour résumer, et pour conclure, provisoirement, je dirai que vous avez des exigences, louables, que je n’ai pas. Vous placez la barre très haut. Peut être que vous ne prenez pas bien en compte l’immense difficulté que rencontre François Asselineau à proposer son projet de quitter l’UE et l’OTAN. Il est le seul à mener ce combat face à des forces immenses : les puissances de l’argent. Le rassemblement, au delà des clivages, c’est bien l’UPR qui le concrétise et qui l’incarne.