@Courtois Laurent
Je ne fais aucune hypothèse sur le pays qui a utilisé le missile, mais il un problème de portée pour le M1. De plus, le lieu de l’explosion au-dessus du cockpit laisse supposer un missile venant de face plutôt en limite de portée pour une arrivée par au-dessus en mode balistique, c’est parfaitement possible avec un missile guidé par radar. Je situe le lieux du tir vers l’avant du Boeing et plutôt à une distance de 20 à 30 km pour que le vol balistique ait un sens avec une cible déjà à 10km d’altitude. Tout missile à guidage thermique est exclu. La forme des shrapnells est bien visible et doit permettre une identification du type de charge, mais mes compétences ne vont pas jusque là. Je n’ai utilisé que les photos publiques du Boeing pour arriver à ces conclusions, tout le reste peut être manipulé dans le contexte d’un conflit.
Par ailleurs, il est intéressant de lire les réponses au questionnaire sur les annexes du rapport officiel. Les Russes font tout pour évacuer l’idée du BUK en demandant l’effacement de paragraphes entiers dans le rapport, mais il n’arrivent pas vraiment à convaincre sur une autre hypothèse.
Par contre sur l’aspect préhistorique de ce missile, ça ne fait aucun doute. Le radar de poursuite du BUK, toutes versions confondues, ne permet pas l’acquisition de la cible avant le lancement du missile et il semble de plus qu’il ait une antenne fixe, ou au plus mobile sur 1 axe seulement, ce qui rend le processus d’acquisition très laborieux. On était nettement mieux équipés dans les années 80.
Normalement, l’équipage d’une conduite de tir est au courant des limitations. Cela sent la précipitation ou la pression de la hiérarchie, un peu comme Tchernobyl.