@Yaurrick
Parlez moi de la fiscalité suisse et des salaires suisses. Non vraiment, ce n’est pas une affaire ni de charges ni de fiscalité sinon la Suisse se serait écroulée depuis bien longtemps.
Ce qui est certain c’est qu’à force de délocaliser les entreprises vers des cieux plus cléments pour les actionnaires du grand capital, les compétences prennent le même chemin. Disons donc merci, nous les patrons j’entends, à l’UE qui permet les délocalisations à travers la libre circulation des capitaux sans aucun contrainte. C’est une très bonne affaire que celle de la concurrence libre et non faussée. Le petit peuple se tirera toujours d’affaire en mangeant quelques racines.
La France ne se relèvera pas sans sortir de l’Union européenne. Des réformes structurelles, si la France devait rester dans l’UE, ne changeraient rien, strictement rien à son problème. La France ne dispose plus des instruments de protection pour ses marchés !
Un Etat possède des instruments de protection concernant son « marché », ses emplois, sa production industrielle et agricole. Ils sont de deux ordres :
1°) Les instruments directs :
- Les droits de douanes
- les quotas d’importation et d’exportation
- Les subventions aux exportations
- Les barrières sanitaires et phytosanitaires.
2°) Les instruments indirects :
- La gestion du taux de change
- Les programmes par produit
- Les aides à la commercialisation
- Les subventions aux intrants et les exonérations d’impôts
- L’aide à l’investissement à long terme
Que reste t-il à la France de ceux-ci au sein de l’Union européenne ? Aucun ! La Suisse dispose en permanence de tout ces outils ! Et si le Franc suisse reste stable, parce que le « marché » veut de cette monnaie, c’est le pouvoir d’achat des résidents suisse qui augmente. C’est simplement la réalité qui s’offre à nos yeux !