@Jean Keim
Le terme de dynastie pour qualifier Jésus n’est effectivement pas le plus adapté. Celui de groupe de prêtres convient sans doute mieux. Le terme de conseil de prêtres utilisé par Emile me semble trop restreint. Ces corps de prêtres avaient sans doute un conseil à leur tête mais seuls, ces conseils ne pouvaient pas faire grand chose. Par exemple quand Jean-Baptiste est décapité, littéralement cela signifie que la tête du groupe a été séparée du reste du corps. Les chefs n’ont peut-être même pas été tués mais exilés loin de leurs subalternes.
Il me semble que si Jésus, Jean-Baptiste et les autres ont été une ou plusieurs personnes, cela ne change pas le fond du message. L’interprétation proposée par Emile nous permet de comprendre les évènements de manière plus réaliste et de les replacer dans leur contexte. Dans cette optique, la descendance de Jésus est constituée de tous les Chrétiens.
@ Emile
Oui Pharaon n’était que la tête d’affiche. Mais les prêtres qui oeuvraient derrière lui étaient constitués en clans aristocratique dont lui-même faisait partie. Un simple conseil de prêtres ne contrôle pas grand chose s’il n’est pas lui même à la tête d’un clan puissant. Le clan, c’est le corps et le conseil la tête. Quand Jacob voit le visage de Laban changer, c’est parce qu’une révolution de palais a eu lieu au sein du clan Laban et que les nouveaux membres du conseil dirigeant ne lui sont plus aussi favorables que les anciens.
Ce clan aristocratique est lui même dépendant de la population sur laquelle il s’appuie et qui est symbolisée par les épouses. Jésus n’a d’ailleurs pas d’épouse car il ne se destine pas à une royauté terrestre. Il n’a besoin que d’un soutien logistique minimum fourni par ses communautés partisanes disséminées un peu partout (Magdala, Béthanie...)