@sweach
dont l’efficacité du traitement n’a jamais été prouvée.
Dr Delbet et Neveu n’auraient raconté que des conneries ... ?
Il faut replacer dans le contexte, de avant 1959.
Le DR Neveu écrit juste après sont ’Avant Propos’ : « Il n’existe pas, à proprement parler, de traitement efficace, actuellement connu, de la poliomyélite. Toutes les méthodes thérapeutiques qui ont été essayées n’ont donné, jusqu’ici, aucun résultat satisfaisant. Il faut bien se rendre à l’évidence. La poliomyélite reste, à juste titre, une maladie redoutable, entre toutes, contre laquelle nos moyens de défense se bornent à des mesures d’hygiène préventives. Moyens précaires. »
° ° °
L’innocuité du vaccin contre la polio mise à mal un mois après son lancement Par Camille Lestienne Publié le 10/04/2015 à 18:44
ARCHIVES - Aux États-Unis, la campagne de vaccination contre la polio
entamée le 12 avril 1955 est stoppée net quand des enfants vaccinés
déclarent la maladie.
http://www.lefigaro.fr/histoire/archives/...
Dans son livre sur la polio, le Dr Neveu écrit : « C’était l’époque
du lancement du vaccin anti-polio français. La presse procédait donc au
grand battage qui accompagne toujours un évènement de ce genre, voire de
chaque cas de polio. Le public tremblait devant le « terrible fléau »
et se ruait sur le vaccin protecteur. Que serait-il advenu, s’il avait
appris que, la polio prise à son début, se guérit plus facilement qu’un
rhume de cerveau sans laisser de séquelles ? L’avenir du vaccin était
irrémédiablement compromis…et les laboratoires qui le fabriquent
voyaient leur échapper un chiffre d’affaire s’élevant à des dizaines de
milliards d’anciens francs. »
(Dr Neveu in « Prévenir et guérir la
poliomyélite », 7° édition, 1983 p 15)
Nicolas Neveu avait rédigé un rapport sur les guérisons qu’il avait obtenues chez des personnes atteintes de diphtérie. Pierre Delbet voulut présenter ce rapport à l’Académie de médecine, mais il se heurta à une opposition farouche de la part du corps médical. C’est dans une lettre adressée au Dr Neveu en date du 16 novembre 1944 qu’il révèle : « La publication de ma communication du 20 juin est définitivement refusée. Le Conseil de l’académie a trouvé, après 6 mois de réflexion, l’argument suivant : en faisant connaître un nouveau traitement de la diphtérie on empêcherait les vaccinations et l’intérêt général est de généraliser ces vaccinations. »