@sweach
A propos du contexte historique, il manifeste des rivalités économiques, des concurrences académiques qui feront qu’un remède sera privilégié par rapport à un autre aux effets supposés similaires, ou proches.
Pierre Lance, écrivain, journaliste et philosophe ... écrit dans le livre que je citais plus haut : « Car la « vérité » antibiotique du champignon penicilium, découverte par Alexander Fleming en 1927 (ou 28 ou 29 selon les dictionnaires) allait se heurter à toutes les obstructions pendant quinze ans. Il sera fait obstacle à cette vérité parce qu’on utilisait alors les sulfamides, moins efficaces mais financièrement très rentables.Et la vérité de Fleming ne triomphera que grâce à la guerre, parce qu’il fallait à tout prix récupérer les milliers de blessés menacés par la gangrène. Autrement dit, sans la Deuxième Guerre mondiale, pas de pénicilline et pas de « triomphe de la vérité », de celle-ci comme de bien d’autres. »
L’analogie avec d’un côté la découverte fortuite du chlorure de magnésium comme remède par les Dr Delbet et Neveu, et de l’autre la vaccination polio qui était nouvelle et simultanée, est un peu du même ordre que celle entre la pénicilline et les sulfamides (antibiotiques sulfamidés) découverts l’un et l’autre à la même époque. Le choix de l’un se fait souvent au détriment de l’autre ! ... du moins souvent dans un premier temps
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antibiotique_sulfamid%C3%A9#D.C3.A9couverte