Les économistes qui rejettent tout de go, la monnaie des bitcoin me semblent accuser un décalage d’époque. Les 2 attributs fondamentaux de la monnaie que sont la confiance et la fonctionnalité de moyen d’échange, sont remplis par le bitcoin.Sauf que les usagers de cette monnaie savent qu’ils vivent dans un monde de plus en plus virtuel de par la prégnance presque totale du signal numérique électronique comme support physique et son corollaire la donnée et l’information discrète comme son ombre, acceptent comme d’évidence l’existence d’un échange marchand virtuel.Reste le 3ème attribut non fondamental de la monnaie qu’est la thésaurisation, l’usager virtuel ne reconnaît cet attribut que pour les métaux précieux , et le placement des bitcoins joue le rôle de thésaurisation d’une autre forme qui est dynamiquement active. Côté régulation, c’est vrai que tout ce qui est virtuel ne peut être commandé qu’avec incertitude, surtout s’agissant de la dynamique des grands agrégats et peut donc se préter à des phénomènes de bulles imprévisibles.Main, c’est çà le prix à payer dans les changements d’action des agents économiques dans des systèmes technico-économiques sociaux devant s’arrimer à une ère nouvelle, bonne ou mauvaise, toute ou presque pilotée par l’esprit technologique hanté par un complexe de survie que par l’innovation dans 3 principales dimensions que sont : le Hard, le Soft et les processus d’organisation et de management qui y vont avec.