@JL
Cette rhétorique du riche telle que nous la rappelle Monique Pinçon-Chalot, est un discours usé jusqu’à la corde. Platon et même Aristote le tenaient déjà de leur temps .
Plus personne d’un peu censé, avec un minimum de conscience ne peut y croire.
Dans votre extrait, elle écrit
alors que les déficits et la dette sont liés à la baisse des impôts et à
l’optimisation fiscale.
Non, absolument faux, les déficits et la dettes sont liés au principe capitaliste du profit et de lui seul. Le mensonge économique fonctionne encore très bien.
Comme je l’ai écris dans mon premier commentaire,en système capitaliste, il est absolument impossible d’équilibrer les comptes de la nation entre production et redistribution (principe d’équilibre entre dette et crédit), car alors, cela signifie la fin du principe ou son gel, comme se fut le cas au sortir de la 2ème guerre mondiale. Mais après la chute du mur de Berlin, le système n’a fait que revenir à sa nature propre. Autrement dit, les lois sociales issues du CNR n’étaient qu’un anachronisme, un épiphénomène.
Ensuite, l’analyse est un peu plus subtile et vous pouvez aller voir mes articles portant sur la monnaie pour l’expliquer plus en détail, bien qu’il reste encore à dire.
Désolé, mais la logique est implacable, on ne peut pas soutenir l’épargne (avec la recherche d’intérêt) quelle qu’elle soit et soutenir un système économique équilibré, c’est totalement contradictoire, impossible. L’épargne monétaire (après la souveraineté sur la terre du noble) étant ce qui valorise la richesse en terme de capacité d’appropriation du temps de vie d’autrui. La seule et unique vrai richesse, c’est le temps de vie des êtres et la seule et unique fonction de la monnaie, c’est de comptabiliser ce temps de vie.
Tant que les gens, dont la majorité des économistes, croirons ou feindrons de croire par exemple que la monnaie sert à donner une valeur aux choses, ils continueront à se fourvoyer dans leurs analyses et ne pas pouvoir ou vouloir voir de solutions autres que dans le système actuel.
L’état de sidération et de manipulation est tel, que même et surtout ceux qui prétendent combattre le système, ne voient d’autres solutions économique qu’en préservant la propriété et le principe du profit, or, dans une économie globalisée, c’est strictement impossible.
La seule et unique alternative, c’est de transposer la propriété économique en responsabilité, mais cette dernière exige impérativement, absolument, d’abolir la propriété économique.
Ici, on est face à un conditionnement très puissant, celui de faire croire que c’est la propriété qui rend les gens responsables, alors qu’en réalité, c’est exactement tout le contraire.
J’ai écris un article (droit, devoir et responsabilité) qui le démontre de manière sommaire, mais j’attends que quelqu’un essaye de le réfuter !