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Commentaire de Ar zen

sur Humour Russe


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Legestr glaz Ar zen 16 janvier 2018 11:04

@capobianco

Dire que la France appartient à un système supranational, acté dans la Constitution française, c’est faire le jeu de la division ? 

Dire qu’il faut « l’unanimité » pour modifier les traités c’est faire le jeu de la division, alors que tous les autres partis veulent « une autre Europe », sachant que cela n’arrivera jamais, pour des raisons « d’unanimité » justement. Le piège européen a été conçu ainsi et vous tombez dedans ?

 Tous les hommes politiques qui prétendent vouloir changer l’Europe depuis l’intérieur, tous les hommes politiques qui ont un « programme » tout en restant dans l’Union européenne sont des menteurs. Les puissances de l’argent l’ont bien compris. Ce système supranational leur profite d’une manière éhontée. 

Qui joue la « division » ? Qui n’informe pas les électeurs ? 

Intéressez vous à la supranationalité et à l’ordre juridique de l’UE sinon vous serez toujours trompé.

L’ordre juridique de l’Union européenne

    Les politiques communes, qui sont l’essence de l’intégration multinationale, sont basées sur la législation commune. L’élément intrinsèque du concept de politique commune est sa force contraignante sur les États membres. Ces derniers doivent donner aux institutions communes les moyens d’appliquer les politiques communes et de faire respecter leurs décisions par toutes les parties concernées et leurs citoyens. À ces fins, les politiques communes sont formées par des actes juridiques arrêtés par les institutions communes, appliqués par les États membres et/ou les institutions communes et contrôlés par les institutions communes [voir le chapitre 4]. Les droits nationaux des États membres sont harmonisés dans un grand nombre de domaines dans le cadre des politiques communes. Un droit spécial, appelé précédemment « acquis communautaire » et désormais « acquis de l’UE », est ainsi créé afin de matérialiser les politiques communes, un droit qui a la primauté sur le droit national, même constitutionnel des États membres, que celui-ci soit antérieur ou postérieur à la législation européenne. En effet, selon la Cour de justice, les États membres ont transféré définitivement des droits souverains à la Communauté (et ensuite à l’Union) qu’ils ont créée, et ils ne peuvent revenir ultérieurement sur ce transfert par des mesures unilatérales [voir affaire 6/64], à moins de décider de se détacher de la CE/UE. Cela est encore une caractéristique du processus d’intégration multinationale, qui différencie cette dernière de la coopération intergouvernementale, où les décisions ont des conséquences politiques, mais n’ont pas un pouvoir contraignant sur les pays participants. Un processus d’intégration multinationale, comme celui de la CE/UE, ne pourrait pas fonctionner, si chaque État membre pouvait esquiver les obligations de la législation commune en mettant en jeu son droit national, y compris son droit constitutionnel.




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