@Aristide
Bravo, vous au moins comprenez ce que constitue un
dialogue constructif : vous proposez enfin une piste, cad, ce qui
pourrait être un début de commencement de preuve.
Si vous le permettez, je vais la retourner pour tenter de vous montrer
comment les neurosciences ne nous apprennent rien et se contentent de
répéter que « ça se passe dans le cerveau », sous-entendu "le cerveau est
cause (et donc explication) de tout ça".
Le
phénomène que vous évoquez est bien connu des linguistes qui ont depuis
longtemps observé le babil des bébés qui contient initialement tous les
sons possibles ou presque puis se stabilise sur les sons prédominants
dans l’environnement social en même temps que disparaît la capacité à
prononcer correctement les sons non reproduits.
C’est sûr que ça peut se comprendre comme de la stabilisation synaptique
mais c’est surtout une parfaite illustration de l’image que j’utilisais
des chemins qui, selon qu’ils sont empruntés ou, au contraire, laissé à
l’abandon, vont persister ou disparaître.
ça a beau laisser des traces dans le cerveau, celui-ci n’a qu’un rôle d’enregistreur, ce qui est clé ici c’est l’activité dans laquelle le bébé s’engage qui stabilise « ses circuits », de la pure pate à modeler.
Vous voyez, j’inverse la logique qu’on nous fait miroiter et qui n’est que de la poudre aux yeux.
je dois arrêter pour ce soir.
Peut-être poursuivrai-je ma réponse demain...