@JL
Je vais vous l’expliquer. Il se trouve que la GB n’appartient pas à l’espace Schengen. Pour parvenir en Grande Bretagne il y a trois moyens : le bateau, l’avion et le train. A pied, à la nage ou en pédalo, on oublie.
Si les contrôles n’étaient plus effectués sur le sol français, ils le seraient sur le sol britannique, c’est une lapalissade. Pour les arrivées par avion, c’est déjà le cas. Les Britannique devraient donc contrôler les arrivées des bateaux et des trains. Mais comme la G.B n’appartient pas à l’espace Schengen elle peut opérer par « non admission » ce qui est interdit dans les pays de la zone Schengen. Ces derniers doivent procéder par demande de « réadmission ». Le voyageur non admis en Grande Bretagne, reprend donc soit son bateau, soit le train dans le sens inverse sans possibilité de recours sur le sol Britannique. Et ceci se fait à la charge du transporteur. On comprend, dès lors, que les contrôles sont « accentués » au départ du voyage par le transporteur lui même. Cela a un coût très élevé.
Il y a, par ailleurs, une règle qui est oubliée un peu vite dans l’espace Schengen. Juste pour développer ce sujet. C’est celle de la « responsabilité » des transporteurs qui ont l’obligation de contrôler les identités des passagers. S’ils ne le font pas, ils encourent de sérieuses amendes et, de surcroit, ils ont l’obligation de prendre en charge la personne non admise sur le sol d’arrivée pour la ramener à son lieu de départ. C’est extrêmement coûteux. C’est de cette façon que les contrôles ont systématiquement lieu dans le pays de départ et non dans le pays d’arrivée. C’est ce genre de contrôles que vous subissez dans les aéroports internationaux.
Vous voyez du « zèle » dans cette affaire. Il ne s’agit pas de cela. Les Britanniques, si vous avez compris l’articulation des procédures de contrôle des voyageurs, sont du bon côté du manche (gag) et les Français du mauvais. Zèle ou pas zèle, la France l’a dans l’os !