@Pierre
Le vrai problème, c’est la médiocrité des raisonnements où la logique de la pensée est totalement abandonnée pour la seule passion. C’est le cas de votre commentaire, qui fait le deuil de la logique pour conserver votre croyance intacte, sauf qu’au passage, vous avez abandonné la logique en chemin.
Le mot démocratie n’a rien de difficile à définir si on s’en tient à son étymologie. Soit, la souveraineté du peuple.
Poser les conditions de cette souveraineté, ne porte pas sur la définition elle même. Voilà déjà une confusion qui vous sert à changer la définition et ainsi, d’un tour de passe passe sémantique, hop, une dictature devient une démocratie au rabais !
Quelles sont donc les conditions pour que la démocratie dans sa seule définition valable, donc, selon son étymologie’ « la souveraineté du peuple », soit vrai, donc, s’exerce ?
C’est la transparence totale entre le mode de gouvernance et les citoyens. Dès l’instant où cette transparence n’existe pas en totalité, alors, la démocratie n’est pas vrai, puisque par définition, rien ne peut être caché au souverain !
Or, dans aucun des pays cités, qu’ils soient occidentaux, russes ou chinois, la transparence est la règle, mais bien au contraire, c’est l’opacité qui domine toute la vie politique, mais aussi, économique. Or, la souveraineté du peuple, toujours par définition et non par interprétation biaisée, doit s’exercer sur tout ce qui touche au domaine public, donc, y compris l’économie. Or, l’économie relève du domaine privé, donc, hors du champs de la souveraineté du peuple et donc, interdit la démocratie de pouvoir s’exercer. Ce n’est pas une théorie, c’est de la logique pure, car affirmer la démocratie à l’intérieur d’un système économique fondé sur la propriété particulière et le secret des décisions tant économiques que politique, c’est affirmer que la souveraineté du peuple ne s’exerce pas sur les décisions, mais sur leur conclusions. Ce qui n’a aucun sens !
Autrement dit, en aucune manière une démocratie peut être limité au seul politique, elle doit aussi s’exercer en totalité sur l’économie, car le rôle principal, sinon le seul du politique, c’est la question de la redistribution de la production.
Ce n’est donc pas le terme démocratie qui est un mot valise, mais les détournements du sens du mot afin de servir de couverture à la dictature. Mais faut il abandonner le mot parce qu’il est pervertit dans son sens ou bien ne faut t-il pas plutôt revenir à son sens propre ? Faut t-il jeter le bébé avec l’eau du bain ? Faut t’il continuer à se laisser manipuler sur le sens des mots ?
Bref, c’est la définition du mot démocratie qui définit elle meme les conditions d’exercice de la démocratie et non un etre humain quelconque.
Voyez, il suffit juste de rester avec la définition propre et tout devient plus simple. Ce qui reste très compliqué, c’est de vouloir le beurre et l’argent du beurre, de vouloir la démocratie politique et la dictature économique, sauf que c’est logiquement impossible. Mais compliquer à excès est une technique de confusion visant à faire dire tout et son contraire à n’importe quel mot.
On peut faire la même chose avec beaucoup de mots, notamment le mot libéral. Le sens de ce dernier est totalement détourné, biaisé.
Vous écrivez
Pour moi, chaque peuple a son histoire, sa culture et ses mœurs. Imaginer qu’on pourrait un jour amener ailleurs notre conception de la démocratie qui comprend la liberté des individus au détriment de l’intérêt collectif, la règle de la majorité plutôt que du consensus ou l’indépendance de la justice est une utopie.
Vous comprendrez que je ne suis pas du tout d’accord !
La démocratie ne peut placer la liberté des individus au détriment de l’intérêt collectif, c’est un contresens total !
La souveraineté du peuple, en tant que tel, ne s’exprime que par la primauté de l’intérêt collectif et non à son détriment, qui aboutit mécaniquement à la dictature. De plus, en société, sauf dans une dictature personnelle dites absolue, il n’existe pas de liberté individuelle absolue, celle ci est toujours en relation avec celle des autres. Ici, c’est toujours de la logique pure, car il n’y a de société que s’il y a au moins deux individus partageant un même espace commun et qui exige alors le consensus, sauf en renonçant à vivre dans un espace commun ou que l’un exerce sa dictature sur l’autre.
Autrement dit, en démocratie et toujours selon sa définition propre, la liberté individuelle est contingenté à l’intérêt général et l’inverse en dictature, mais avec pour seule liberté, celle du dictateur.
La vie en société, c’est l’art du consensus, même pour le rapport dominant/dominé, peu importe la nature de ce consensus, par adhésion ou par contrainte, il n’y a de société que s’il y a consensus. Et ce dernier peut être plus ou moins viable qu’à la condition de règles ou lois communes. En démocratie, ce sont les lois qui dominent surtout les élites dirigeantes de telle sorte qu’il ne peut y avoir une élite dominante par la force, mais uniquement par la conscience.
En fait, l’intérêt général est la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale. Et celle ci, quel que soit le pays ou la culture, a toujours comme volonté première la justice sociale et économique.
D’« ailleurs, je vous rappelle que si l’ONU peut être vu comme cet embryon de gouvernance mondiale, la charte qui commande théoriquement son action, reprend les bases éthiques de la justice sociale et économique admises par tous, donc, par consensus général.
D’ailleurs, il convient de remarquer que le seul moyen d’obtenir un consensus, c’est par la justice qui se fonde, toujours par définition, sur la base de l’équilibre ou équité. Or, tout le système économique capitaliste actuel se fonde sur l’iniquité, sur l’injustice sociale et économique, mais qu’un discours constant et appuyé par la manipulation et violence instrumentalisé, arrive à faire croire qu’il existe une manière honnête de voler son prochain et une manière malhonnête de restituer son bien à son prochain.
Pour dernier exemple, vous connaissez l’expression »l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers ?
Mais savez vous ce que cette expression veut réellement dire ?
vous écrivez
Ce n’est pas un monde ou chacun se referme sur soi comme on veut nous le faire croire.
C’est plutôt comme dans un building où chacun est maître dans son appartement ce qui ne l’empêche pas d’avoir des contacts avec ses voisins et de voir ce qu’on peut faire en commun.
Être maître chez soi, ne signifie pas pouvoir battre sa femme et ses enfants ou écouter la musique à à 105 dB. (Dictature.
Désolé, mais ce que vous écrivez est une aporie, cela n’a aucun sens ! En effet, si je suis maître chez moi, don souverain, j’y fait ce que je veux, battre ma femme et mes enfants, écouter la musique à 105db. SI ce n’est pas le cas, alors, c’est que je ne suis pas maître chez moi et dois donc obéir à d’autres ou à des lois.
Là aussi, c’est de la logique pure, c’est le principe du tiers exclu, je ne peux être maître et contraint à la fois, là où s’exerce ma maîtrise sans perdre cette dernière.
C’est exactement ce qu’il se passe au niveau des pays, soit chacun continu à faire ce qu’il veut chez lui, martyriser une partie de son peuple au bénéfice de l’autre, polluer autant qu’il veut, rejeter ses ordures dans les océans, ou bien il doit obéir à des règles communes, mais impliquant qu’il perdre disons une partie de sa souveraineté. Car voyez vous, il y a consensus général sur la volonté de préserver les cultures de tout un chacun. Donc, l’argument de souveraineté pour défendre sa culture est fallacieux et sert, encore et toujours à jeter la confusion pour manipuler les cogito.
16/02 10:48 - Hervé Hum
@Pierre Le raisonnement logique est le seul qui donne des résultats réalistes. Je dois vous (...)
16/02 09:05 - Pierre
@Hervé Hum Votre dernier commentaire est plus clair et je vous comprends mieux. Nous ne devons (...)
15/02 13:39 - Hervé Hum
@Pierre la raison principale de notre incompréhension, c’est que nous n’utilisons (...)
15/02 12:19 - Pierre
@Pierre Je me rend compte que mon idée n’est pas possible à placer dans un commentaire vu (...)
14/02 09:56 - Pierre
@Hervé Hum Vous faites vraiment une fixation sur les dictatures alors que ce problème ne (...)
14/02 09:35 - Hervé Hum
@Pierre Les sciences humaines ne sont pas des matières qui répondent à la logique pure. Faux (...)
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