Sans lire le livre, on peut aussi visionner la conférence qu’il avait faites sur ce sujet et visible sur youtube
J’ai un profond respect pour l’honnêteté intellectuelle de Guillemin. Pas forcément sur tout ce qu’il dit, mais sur le fait qu’il le dise sans tromper son lectorat.
Reste que votre article est plus une critique de Guillemin que de ce Cornellier.
Maintenant, j’avoue ne pas comprendre la différence entre nier l’existence de Jésus et parler de mythe ? Car, dire que Jésus est un mythe, consiste à nier son existence réelle et défendre sa seule existence imaginaire. Vous confondez mythe et légende, ce qui pour un professeur me paraît pour le moins ennuyeux.
On peut très bien soutenir la non existence de Jésus en tant que christ, douter de son existence en tant qu’humain et parler de légende, mais pas soutenir qu’il n’existe pas en tant que mythe.
Autrement dit, vous inversez le sens de la preuve ! Seul le mythe ne fait pas de doute. On peut penser qu’il s’agit d’un personnage historique dont la vie est transformé en légende, mais on peut tout à fait nier qu’il ait existé.
Bon, la critique de votre article pourrait être aussi longue que votre article, mais je ne le ferai pas.
Par exemple, à la lecture de votre article, je ne vois pas de machiavélisme voulu ou non de la part de Guillemin. Par contre, je sens que c’est votre foi catholique qui éprouve le besoin d’y voir du machiavélisme.