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Commentaire de Hervé Hum

sur Le véritable Jésus du professeur Guillemin


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Hervé Hum Hervé Hum 22 février 2018 12:05

@Guy Laflèche

Merci pour cette réponse très poli et qui corrige bien l’article.

Je comprend ce que vous écrivez sur le « mythe » et je l’écrirai plutôt ainsi pour ma propre compréhension.

soit Jésus n’a jamais existé et alors c’est un mythe.

Soit Jésus a existé et il y a deux possibilités.

 Soit Jésus est fils de Dieu et alors, c’est la foi chrétienne
 soit Jésus n’est pas fils de Dieu et alors, c’est une légende.

Mais une légende, est ce mélange du mythe et de la réalité !

Et c’est là où je diffère avec vous, lorsque vous écrivez

Mais on peut encore l’utiliser en un troisième sens, celui du symbolique, le sens religieux et mystique de l’interprétation « mythique », et cela commencera certainement avec l’interprétation du mythe des miracles de Jésus, jusqu’à la création de l’eucharistie. En ce sens, l’exégèse chrétienne correspondrait à l’interprétation mythique de textes légendaires (et pour ces exégètes, sacrés).

Non pas que je conteste ce que vous écrivez fort bien, mais que cela ne puisse pas s’appliquer à Guillemin !

Je m’explique, si la partie mythe ne repose plus sur la foi, mais sur la symbolique, encore reste t-il de savoir de quel symbole il s’agit ?

Pour Guillemin, Jésus symbolise ce qui est présenté comme sa profession de foi, c’est à dire, « aimez vous les uns les autres ». Et de rappeler que le mot catholique veut dire universel.

Sinon, oui, il est clair que Guillemin s’est limité à montrer comment le mal avait dominé cette institution, sans trop en tirer les conclusions. Mais pour autant, contesteriez vous une seule de ses assertions ne faisant que rappeler des faits historiques bien documentés ?

Et n’oubliez pas, « qui aime bien, châtie bien ». Guillemin aime surtout la légende de Jésus et veut croire en son mythe au-delà de la réalité et que ceux qui croient en lui, respectent d’abord ses préceptes. C’est à l’église et ceux qui se disent ses réprésentants de suivre la foi et non de la précéder pour lui faire dire tout et surtout son contraire.

Maintenant, dénoncer le machiavélisme des thuriféraire de l’église catholique et de vouloir redonner à l’église la pureté qui devrait être la sienne, est ce être soi même machiavélique ? Guillemin ne croit pas au mythe, mais croit au message.

Personnellement, je n’ai pas lu le livre, mais visionné la conférence qu’il donna autour de celui ci et fort justement appelé « l’affaire Jésus ».

Guillemin est un conteur captivant, passionnant et surtout pour moi, rigoureux dans son raisonnement logique et qui est la condition de l’honnêteté intellectuelle. Il ne s’agit pas là d’avoir raison, mais de suivre une raison. La différence est subtile, mais fondamentale., car selon que vous suivez ou faites suivre la raison, vous serez honnête (intellectuellement) La qualité de Guillemin est de faire attention de dire quand il entre dans la passion au lieu de la raison, mais aussi quand il est certain d’une source et quand celle ci est douteuse. Quand il sait ou croit, de quand il spécule. Et tant avec Jeanne d’Arc qu’ici avec Jésus, Guillemin spécule beaucoup... Surtout, mais il le dit et nous fait suivre son raisonnement le conduisant à ses conclusions.


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