@Vraidrapo
Après fin de la guerre d’Algérie, les « soldats du contingent » n’ont plus été envoyés sur des terrains d’action, et la défense nationale du territoire a pour sa part reposé sur la dissuasion -les éventuels agresseurs potentiels n’étant plus des pays de proximité-. De ce fait, il n’y avait plus d’« enjeu » lié au service militaire, devenu simple routine.
Il y a des expériences variées (en ce qui me concerne, à part la vacuité, je n’ai pas à me plaindre) , mais l’idéalisation qui en a été fait ces dernières années en terme de « melting pot » est un leurre, le brassage géographique s’effectue désormais du fait des déplacements, on ne voit plus de jeunes de 20 ans qui n’avaient jamais quitté leur bourgade, et le brassage social n’existait guère. Quant à l’« apprentissage de la discipline », s’il n’est pas fait en âge scolaire, le temps perdu ne se rattrape pas.
Vous parlez de « mauvais esprit », mais rappelez-vous que pour les « appelés » de base, la durée du service militaire était structurée par le temps restant à passer avant la quille.