C’était bien, sauf pour votre dernier paragraphe, là, vous tombez dans le panneau.
Vous réagissez en tant que réactionnaire et non en tant que progressiste.
Pour réfléchir et théoriser en évitant les chausses-trappes de la réaction, il faut s’appuyer uniquement sur la raison et elle seule, car celle-ci repose sur ses propres postulats et non sur l’affect humain.
Votre critique est fortement la bienvenue !
Mais, pour tout « gauchiste » qui se respecte, il n’y a de révolution du peuple que mondiale où le cadre national ne peut être qu’une étape y menant, sans cela, la « dictature du peuple » ne peut advenir. Limité au cadre national, le peuple réclamera toujours des chefs pour les mener. Historiquement, il n’y a aucun contre exemple.
C’est là, la contradiction fondamentale du capitalisme, le fait que si son inertie le pousse à la mondialisation économique, il ne peut l’atteindre sans s’effondrer et est la raison pour laquelle, il doit toujours procéder au reflux pour revenir au cadre national du point de vue sociétal. Ici, tous les oligarques n’en ont pas forcément conscience, mais les stratèges, si.
La preuve en est que le conflit entre les dirigeants occidentaux et russes n’a aucun sens en lui même, puisque tous partagent la même idéologie économique, sauf que le système capitaliste a un besoin vital de maintenir l’état d’urgence permanent et pour cela, il faut un ennemi extérieur crédible. Et il n’y a que la Russie ou/et la Chine dans ce rôle.
Bref, désolé, l’idiot utile... C’est vous !