Pour votre 1ère remarque, si la classe dominante s’en sort
toujours, c’est parce qu’elle utilise la division du prolétariat, tantôt
à l’intérieur, tantôt vis à vis de l’extérieur. C’est selon la
conjoncture du moment. Et les avancées sociales sont le fait de l’union
des travailleurs au niveau international, pas au niveau national, qui s"est appuyé sur l’internationale. La
division des travailleurs au niveau national existe depuis le début,
renforcé après la 2ème guerre mondiale. Cela s’appelle le corporatisme. Il y a ainsi le corps des
fonctionnaires (eux mêmes divisés en grades), les artisans, les
agriculteurs, les ouvriers par branches d’activités, les différents
services de sécurités, etc. Effectivement, on ne vit pas dans la même
réalité !
D’ailleurs, la solidarité avec les
cheminots des autres travailleurs est vraiment fantastique, le
syndicalisme se porte à merveille. L’exemple de la Grèce, entre autres,
montre tout simplement qu’une fois au pouvoir, la pression est telle,
que même sincère, la volonté s’effrite face aux menaces économiques.
Sans compter qu’on se laisse facilement persuader moyennant quelques
avantages. Puis aussi, parce que les recettes pour soi disant sortir du
capitalisme, sont les mêmes que celles du système en place. C’est à
dire... Le capitalisme ! Votre réponse à spartagus le laisse
malheureusement penser. En effet, une coopérative dont les salariés sont
propriétaires de l’outil de production et cherchant à faire du profit,
cela reste du capitalisme dans son principe directeur. Vous avez changez
un peu la forme, mais pas le fond. Et pour parer aux dérives prévisibles, vous n’aurez de choix que la dictature des technocrates.
Pour
le suffrage universel, je note votre correction, sauf que si je vous
lis, on ne vote pas pour une question de choix économiques ? C’est donc
que tout le monde est d’accord sur le plan économique ! Mais alors, de
quoi parlons nous ici ?Le but de l’UE, c’est d’ailleurs cela, ne plus
parler de choix économique, la chose étant entendu, il n’y a plus rien à
discuter, comme disait Coluche « allez hop, circulez y a rien à voir ».
On peut toujours discuter de savoir s’il faut ou non donner une poupée
aux garçons, ou comme vous l’écrivez dans votre article sur les identitaires, question sociétales hors l’économie. Désolé, mais parler de politique, c’est
parler d’économie, sinon, c’est disserter sur le sexe des anges. Ou aujourd’hui, savoir qui aura l’honneur d’appliquer la même politique.. Economique, mais pas sur le sexe des anges !
Ensuite,
vous me sortez l’argument supposé imparable des anti-mondialistes, sauf
un détail, c’est que toute leur argumentation repose sur le système
actuel et s’effondre dès qu’on en sort. Autrement dit, si vous voulez
continuer à pouvoir argumenter, il ne faut surtout pas sortir du système
actuel ! La culture, cher monsieur, dépend de ceux qui l’a font et de
ceux qui l’adoptent. comme disait encore Coluche "et pourtant, il
suffirait que personne n’en achète pour que cela se vende plus". Et vous
pensez convaincre comment les gens de plus en acheter ? Avec la
kalachnikov ou le famas ?
Vous défendez
l’Etat-nation français, sa culture comme finalité, puisque vous niez
l’existence d’une culture mondiale, mais vous n’êtes pas un identitaire
au sens nationaliste ? Ah oui, vous dites que les identitaires défendent la culture de l’Europe, du blanc, alors que vous NON, c’est celle de la France. Dites, vous n ’avez pas peur du ridicule ? Surtout que dans votre article, vous reprenez mes propres arguments, mais sans en tirer les conclusions qui s’imposent, c’est à dire, le fait que l’oligarchie ne renonce pas au principe de l’opposition nationaliste, mais qu’elle le déplace au niveau de blocs dits impérialistes. Or, l’impérialisme est tout simplement le stade ultime de la nation, tout comme l’empereur était le stade ultime du monarchisme avec ses royaumes. C’est que pour comprendre ce que j’écris, il faut quitter la forme pour passer au fond, Mon article traitant du rapport entre coopération et compétition l’explique, mais vous préférez regarder ailleurs. Pourtant, la preuve irréfutable est faites via la création de l’Etat-nation français lui même, car constitué de régions qui furent longtemps en conflits, appartenant à d’autres royaumes, avec des cultures propres et ne voulant pas de la France, avant d’y être rattaché, de gré ou de force et donnant naissance alors à la culture française. La dynamique est la même au niveau européen et jusqu’à la planète entière, tout simplement, parce que nous sommes tous des humains. Chose que vous reniez d’un coté, tout en faisant semblant de le soutenir de l’autre. Mais cette contradiction, vous la niez en noyant votre discours, ce qu’on appelle du sophisme.
Si le terrorisme n’a rien à voir avec l’union sacrée de la nation, il faudra que vous l’expliquiez à la majorité des citoyens, de quelque nationalité que ce soit. Le déni est de votre coté !
Quand à la différence entre nation européenne et union fédéraliste, elle se situe surtout dans les mots utilisés. Ainsi, faut t’il dire que les USA sont une nation ou bien une union fédéraliste ? Et la suisse, une nation ou bien une union fédéraliste ? Ridicule !
Pour votre conclusion, je vous renvoi à votre propre lien. Pourquoi ? Parce qu’il soutient le fait que les oligarques ne sont pas mondialistes, mais impérialistes, c’est à dire, d’un monde divisé en quelques blocs antagonistes. Le mondialisme, cher monsieur, c’est par définition l’union de toutes les nations et non pas la division en quelques blocs de nations. Un empire, c’est une nation dont les nations qui l’a composent son, para rapport à elle, des régions. Principe de division fractale ! Il n’y a changement de sens que lorsqu’il y a singularité, c’est à dire, comme expliqué dans l’article traitant de la relation coopération/compétition, quand il n’y a plus de compétition entre au moins deux blocs antagonistes, mais union, c’est à dire, la mondialisation.