« L’Irlande dit OUI à l’IVG : un camouflet pour l’Eglise catholique »
Rien d’étonnant lorsque l’on se rappelle ce qu’était l’Irlande avant le catholicisme.
Il est des peuples tout entiers que leur fidélité à l’ancien régime a condamnés à vivre en dehors des conventions du monde moderne et qui, dans leur lutte suprême, agonisent lentement.
L’Irlande est de ceux-là ; elle est restée attachée à sa primitive religion et en garde les traditions inconsciemment.
Lorsque le culte commença à déchoir dans la Gaule, c’est en Albion, mise au rang des îles saintes, que les Indiens, que les Druides mêmes, allaient l’étudier. (Voir les Commentaires de César.)
L’ancien peuple irlandais était divisé en tribus pastorales vivant sur une terre commune. Chaque membre de la famille maternelle possédait un lot de superficie variable. La distribution en était faite par les soins du brehon et du chef appelé Thanist, lequel, en échange de ses services dans le conseil, jouissait d’immunités et de redevances particulières.
A l’origine de toute société se retrouve pareille forme collective de la propriété du sol, à laquelle s’est substituée la forme féodale qui a constitué l’État moderne et s’est transformée en propriété individuelle. Mais, dans la lointaine île hyperboréenne, cette organisation particulière, que les Irlandais affirment avoir été un âge d’or, s’est maintenue beaucoup plus tard qu’en aucune autre contrée d’Europe, plus tard même que l’invasion anglo-normande, dont les efforts brutaux pour y établir la coutume féodale n’avaient pas encore complètement abouti au temps du roi Charles 1er.
Plus les vainqueurs mettaient d’obstination à l’abolir par des procédés féroces, plus les vaincus apportaient d’acharnement à s’y cramponner. Au 17ème siècle, ce territoire fut confié aux anciennes familles par lord Stafford, qui a eu une fin tragique, sous prétexte que ces familles ne pouvaient produire de titres de propriété écrits pour les biens dont elles jouissaient sans conteste de temps immémorial.
On s’expliquera comment chaque O’Byrne et chaque O’Toole, fût-il le plus pauvre des paysans, se considère comme le légitime propriétaire de la glèbe qui appartenait jadis à la Tribu dont il porte le nom. Ils furent dépossédés par des tyrans étrangers tels que Lord Monch et Lord Powerscourt, les deux grands Land-lords des environs de Brey.
Quelques-uns ont échappé aux mailles du filet, et l’on cite dans le comté limitrophe les Kavanagh qui vivent encore en simples cultivateurs sur le domaine de leurs pères.
On nous dira même qu’ils descendent du Celte Bratha qui a colonisé Erin l’an 1400 avant notre ère.
02/06 17:31 - Fergus
Bonjour, izarn « Y a pas à dire l’UE, quel progrés depuis 40 ans ! » Sur ce plan-là au (...)
02/06 17:16 - izarn
Moi je dirais plutot : Putain, ça existe encore ce genre de combat en UE ? Quand j’étais (...)
02/06 17:13 - Xenozoid
02/06 17:10 - izarn
01/06 17:13 - Eric F
@Fergus pour la PMA, je ne considère pas exactement de même nature le cas d’un couple de (...)
01/06 12:53 - Fergus
@ Eric F « les cas de GPA de pure solidarité » peuvent eux-mêmes poser des problèmes. Dans la (...)
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