’’Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche.’’
Cet article n’exclut pas les soldats, il n’y a aucune restriction comme l’indique le ’’toute personne’’.
Article 122-5 du code pénal :
’’N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte.
N’est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu’un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l’infraction.’’.
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’’Seulement, ce soir-là, le carnage ne se déroule pas seulement à l’intérieur : dehors, des victimes, parfois blessées, tentent péniblement de s’échapper par une sortie de secours donnant dans le passage Saint-Pierre Amelot, derrière le Bataclan. Le policier est l’un de ceux qui assistent à ce spectacle insupportable, filmé par certains riverains et notamment par un journaliste du « Monde ». D’après les retranscriptions que « l’Obs » a pu consulter, il les signale à sa hiérarchie : « Deux victimes se trouvent dans le passage Saint-Pierre Amelot [...], il est impossible d’aller les chercher. »
A cette heure-là, l’un des deux terroristes toujours vivants tire avec sa kalachnikov vers les forces de l’ordre postées dehors. Les hommes de la BAC ne sont pas équipés pour riposter, et encore moins pour couvrir un de leurs collègues et lui permettre d’aller chercher des victimes.
A la radio, le policier demande donc à l’état-major de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) si les « militaires porteurs de Famas » de la force Sentinelle présents à ses côtés sont « autorisés à engager » [à « tirer », NDLR]. Les militaires sont au nombre de 8. Eux aussi se sont arrêtés devant le Bataclan en entendant la fusillade, alors qu’ils allaient relayer une équipe chargée de surveiller des bâtiments situés non loin de là.
La consigne donnée par radio au policier est claire : le chef "répond par la négative et précise que les militaires ne sont qu’en assistance, ils ne peuvent pas intervenir". Fin de la conversation. A 22h28, l’état-major demande si les policiers font toujours l’objet de tirs. Un policier de la BAC répond par la négative mais signale :
"Un individu [...] au niveau de la porte qui donne sur le passage et qui nous attire vers la porte où il y a les blessés et il attend juste qu’on passe pour pouvoir nous rafaler. [...] Avec les moyens qu’on a d’armement et de protection, on ne peut pas aller chercher les victimes."
Les militaires n’ont toujours pas le feu vert pour tirer. Les victimes ne seront secourues que plus tard, sans l’aide de l’armée. ’’ ...
15/06 16:18 - Konyl
@Et hop ! C’est tout à fait exact, d’ailleurs les militaires qu’on voit en (...)
13/06 14:28 - Et hop !
@Debrief Quelqu’un qui est sur le territoire en temps de paix, c’est un (...)
13/06 14:25 - Et hop !
@Garibaldi2 : Nous n’avons aucun motif légitime pour intervenir militairement au Moyen (...)
12/06 18:52 - gaijin
@sophie pour donner au peuple l’impression qu’on agit ............
12/06 18:47 - sophie
@leguminator oui, mais alors pourquoi déployer ces soldats dans nos rues ?
12/06 08:46 - popov
@Oceane Elle est la conséquence des agressions criminelles dont la France... Et la Suède qui (...)
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