@genrehumain
John William Draper ne peut plus être considéré comme une référence dans le domaines des religions. Son livre « Conflict between Religion and Science » a été écrit en 1874 et beaucoup d’eau a coulé sous les ponds depuis.
L’étude scientifique du Coran a rapidement progressé depuis l’an 2000 et de nombreuses thèses ont été éditées depuis. OLAF ne fait que rappeler ce travail scientifique et quelque part ne contredit pas votre citation. Le Coran est incontestablement un livre qui définit le comportement de chacun dans la société dont la charia est l’expression. Mais là où Draper se trompe, c’est que ce livre de morale ou de droit ne fait pas une religion à cause de l’absence d’interactions entre Allah et les hommes. Par ailleurs, le Coran ne règle des interactions pacifiques entre les hommes uniquement dans le cadre d’une société complètement islamisée. Pour les non-Musulmans, c’est plutôt la guerre et là cela contredit toute morale naturelle et l’intuition que l’humanité se fait des relations entre les hommes. Je pense plutôt que Draper, en refusant de voir le Coran pleinement, voulait abattre le Christianisme (les ennemis de mes ennemis sont mes amis...).
Vous parlez de préjugés alors qu’OLAF parle de sciences. Les préjugés arrivent lorsque l’on fait confiance à celui qui énonce une vérité. Dès que cette vérité est vérifiée, on sort du préjugé. Il arrive très souvent aussi que l’on ne raisonne pas sur la totalité des présupposés et le raisonnement, même juste, peut conduire à un résultat erroné. Ainsi, dans le cas de l’islam, il existe des interdits qui empêchent d’établir la vérité. Il est hors de question par un Musulman de remettre en cause l’incréation du Coran ou le caractère prophétique de Muḥammad. Et pourtant, ce sont ces dogmes fondamentaux qui sont remis en question par la science.