Si E-M G a su formuler à partir de documents une cohérence historique dans l’hypothèse
de sa thèse de doctorat, les contradictions de ses conclusions
avec la Bible le rattrapent ... et ruinent sa démonstration !
L’historien ne sort-il pas de son rôle à vouloir établir
l’authenticité d’une Révélation ? Quel historien aurait établi fermement
les précédentes connues, celle de Jésus, de Moïse, d’Abraham et de tous
les petits prophètes ?
Une lecture purement « historique » minimisera toujours les aspects « inspirés » propres aux Révélations, « manifestations du Verbe »
(épiphanies, théophanies, Parole de prophètes) car ce genre de considérations, tout comme celui des passions, n’est
pas pris en compte par l’historien. Nous sommes bien d’accord sur cette
méthodologie de recherches et sa déontologie, mais cela n’empêcha pas
Olaf d’écrire (et E-M G de le penser j’imagine ou même de l’avoir écrit)
dans sa conclusion p.86 :
« Pourtant, même sans cela, le faisceau
de preuves et d’indices est assez dense et convergent pour qu’émergent
en pleine lumière, et avec suffisamment de certitude, le grand secret de
l’islam, son imposture historique et la vérité sur ses origines
véritables : le texte coranique et la biographie islamique de Mahomet
sont des fabrications progressives des siècles suivant les premières
conquêtes des Arabes de Syrie ; les 50 premières années suivant le règne
d’Omar ont joué un rôle déterminant pour le premier et les 50 premières
années après Abd al Malik pour la seconde. Il n’y a jamais eu de révélation divine donnée à Mahomet
l’islam est le fruit d’un processus très long et très complexe de
réécriture de l’Histoire, s’enracinant dans une foi judéochrétienne
déviante, rendue folle par les espérances messianistes.
Ce processus graduel a accouché d’une religion nouvelle qui a
toujours poursuivi les objectifs messianistes de ses fondateurs
judéonazaréens. Elle a imposé à la société civile un système de
domination politique exploitant le religieux pour assoir une autorité
totalitaire. ».