Nobody knows me, il faut arrêter avec votre victimisation. Il est
un fait que la proportion de personnes étrangères écrouées est environ de
20%, c’est-à-dire plusieurs fois ce que représentent la proportion de ces personnes
sur notre territoire. Et selon une étude dont il est fait référence dans la
revue Sciences humaines en 2010, si on remonte à l’origine des parents des
écroués, le chiffre dépasse les 50%. Vos bons sentiments conduisent comme ces journalistes
de France info à défendre des choses qui sont fausses. Il y a bien un problème
d’intégration, et toutes les personnes qui sont en difficulté de ce point de vue,
ne font pas toutes le choix de la délinquance en en faisant porter le chapeau
au pays d’accueil. Et n’en rajoutez pas sur les contrôles dit au faciès dans ce
contexte que connait très bien la police, qui subit combien de provocations, où
les sans-papiers qui sont dans l’illégalité qu’ils se doivent de contrôler, venant
par excellence de pays étrangers sont repérés comme tels, ce qui n’est pas
simple non plus pour elle souvent ainsi accusée de racisme. Elle ne fait en
général que son travail. Lorsqu’il y a excès dans ce domaine, il y a déjà eu
des condamnations. Et là il faut être intraitable lorsqu’il s’agit de racisme,
ce qui déshonore la fonction de force de l’ordre républicaine. Quant à Calais,
la police passe son temps à tenter d’empêcher des heurts graves entre migrants
de différentes origines qui s’entretuent quand même de temps en temps. Ce qui
montre très bien les dangers du multiculturalisme, qui fait passer les différences
sous le mot si joli de « diversité » pour une grande cause, contre l’égalité.
Arrêtez avec votre naïveté. Il y a déjà eu une journaliste violée par des
migrants alors qu’elle réalisait des interviews à Calais pour témoigner sur leur
condition. Ce sont pas toujours des enfants de cœur. On est bien vite passé
là-dessus pour ne pas blesser les « humanitaires » qui ne voient pas
plus loin que le bout de leur nez, et donnent souvent, au nom de la charité
chrétienne, le bon dieu sans confession. Faire de la politique, c’est avoir
conscience que l’on ne peut accueillir sans compter justement si l’on veut que
les personnes s’intègrent, ce qui n’est pas si facile lorsqu’on vient d’un pays
anti-démocratique où la religion est tout, et patriarcal, ce qui est
fréquemment le cas. Faire preuve de simplisme dans ce domaine, c’est de l’inconscience
et de l’inconséquence. Il faut tout faire pour maitriser les flux migratoires
sinon, à ne pas s’intégrer, les migrants se replieront sur le communautarisme et ce sera la fin de
toute idée de République égalitaire, et une perte pour tous, Français et
étrangers. Sans compter avec ce que cela fournit comme arguments à l’extrême
droite et sa politique de bouc-émissaire, car ce ne sont pas les migrants qui
sont responsables de nos maux, mais le libéralisme qui organise les inégalités et la fin des frontières
avec la mondialisation par le fric.